A Madagascar, les résultats définitifs des élections législatives ont donc été annoncés, le jeudi 6 février 2014 par la Cour électorale spé...
A Madagascar, les résultats définitifs des élections législatives ont donc été annoncés, le jeudi 6 février 2014 par la Cour électorale spéciale (CES). Sans surprise, ils suivent les résultats provisoires déjà établis par la Commission électorale malgache (Cenit). C'est le parti de l'ancien président de la Transition, Andry Rajoelina, le Mapar qui est en tête du nombre de députés élus, suivi par la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana. Dans cette nouvelle Assemblée, ce sont les indépendants qui font leur entrée en force dans le paysage politique et la bataille des deux grandes formations pour les inclure risque d'être âpre, d'autant que c'est cette nouvelle Assemblée, via « un groupe majoritaire » aux contours flous dans les textes, qui va désigner le Premier ministre.
Selon la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana,
deuxième force politique du pays avec 19 députés, la nomination du
Premier ministre revient à la coalition majoritaire à l'Assemblée. Mais
le Mapar, le parti de l'ancien président de la Transition Andry
Rajoelina, revendique lui aussi la nomination du Premier ministre. Avec
49 députés c'est la première force politique du pays, sans toutefois
obtenir la majorité absolue, des 151 sièges que compte l'Assemblée
nationale.
La Haute Cour constitutionnelle n'a toujours pas tranché ce flou juridique, ce qui n'empêche pas le président du Mapar, Jean de Dieu Maharante, de rester convaincu : « On ne revendique pas ! c'est notre droit ».
Qui pour opposition ?
Deuxième problème, la définition de l'opposition : « Un parti politique qui développe des positions différentes de celles du gouvernement », selon les textes. Elle bénéficie désormais d'un statut légal et d'un poste officiel de vice-président à l'Assemblée. Pourtant, la mouvance Ravalomanana, affirme toujours qu'elle peut cumuler participation gouvernement et opposition.
Session spéciale
« En France en 2007, une partie du PS avait participé au gouvernement, ça n'a pas empêché le parti socialiste d'être dans l'opposition », avance Mamy Rakotoarivelo, membre de la mouvance Ravalomanana.
Mardi 18 février, l'Assemblée nationale doit tenir une session spéciale. Les juristes présument que c'est ce jour que seront présentés le Premier ministre et le vice-président d'opposition. RFI
La Haute Cour constitutionnelle n'a toujours pas tranché ce flou juridique, ce qui n'empêche pas le président du Mapar, Jean de Dieu Maharante, de rester convaincu : « On ne revendique pas ! c'est notre droit ».
Qui pour opposition ?
Deuxième problème, la définition de l'opposition : « Un parti politique qui développe des positions différentes de celles du gouvernement », selon les textes. Elle bénéficie désormais d'un statut légal et d'un poste officiel de vice-président à l'Assemblée. Pourtant, la mouvance Ravalomanana, affirme toujours qu'elle peut cumuler participation gouvernement et opposition.
Session spéciale
« En France en 2007, une partie du PS avait participé au gouvernement, ça n'a pas empêché le parti socialiste d'être dans l'opposition », avance Mamy Rakotoarivelo, membre de la mouvance Ravalomanana.
Mardi 18 février, l'Assemblée nationale doit tenir une session spéciale. Les juristes présument que c'est ce jour que seront présentés le Premier ministre et le vice-président d'opposition. RFI