Samedi 8 février 2014 avait lieu au National Stadium de Dar Es Salam le premier match opposant les clubs « YOUNG AFRICANS de Tanzanie » ...
Samedi 8 février 2014 avait lieu au National Stadium de Dar Es Salam le premier match opposant les clubs « YOUNG AFRICANS de Tanzanie » et « KOMOROZINE de Domoni (Comores) » et comptant pour la Ligue des Champions de la CAF 2014.
Cette première expérience dans une compétition à la Ligue des Champions d’Afrique avait
valeur de baptême du feu pour les Jaunes de KOMOROZINE. En dépit de ses
efforts relativement bien soutenus, le club KOMOROZINE s’est incliné (7-0) face à un son adversaire Tanzanien réputé
redoutable et qui plus est, habitué aux compétions de la Ligue des
Champions de la CAF (auparavant appelée la Coupe d'Afrique des Clubs
Champions ) depuis 1969. Il convient de rendre hommage
avec fair-play au vainqueur YOUNG AFRICANS de Tanzanie qui s’est souvent
distingué au Tour Préliminaire de la Ligue des Champions lorsqu’il y
participe. Les Jaunes de KOMOROZINE rêvaient de créer la belle surprise
mais ils ont hélas perdu ce challenge qui pour autant n’est pas une fin
en soi. Face à YOUNG AFRICANS, les Jaunes n’ont pas fait mieux en match
aller que le club « AJS de Mutsamudu (Comores) » battu sur un score de (5-1) en 2007 et le club « Etoile d’Or de Mirontsy (Comores) » battu sur un score de (8-1) en 2009.
Le
club de KOMOROZINE paraissait plus ou moins déstabilisé. Il y avait des
joueurs qui étaient crispés ou qui ne retrouvaient pas leurs repères,
ils n’ont pu jouer à leur niveau réel. Cela s’entend, car ils étaient à
leur baptême du feu dans une telle compétition face à des adversaires
plus expérimentés et dans un gigantesque stade omnisports d’une capacité
de 60 000 places. Aussi, il y a eu quelque part de l’émotion, du
stress, de la pression subie. C’est ce qui peut justifier que des
joueurs aient évolué en dessous de leur niveau. C’est
vraiment dommage de mal commencer la compétition. Néanmoins les Jaunes
de KOMOROZINE reconnaissent leur défaite ou plutôt notre défaite
collective au sein du club. Aussi dure et traumatisante soit-elle, la
défaite fait partie du combat sportif. Il faut l’accepter. C’est vrai
qu’il est difficile de l’admettre sur-le-champ surtout après avoir
remporté successivement les championnats d’Anjouan 2013 et des Comores
2013. Mais c’est ainsi.
Comme
il est de leur devoir et de leur responsabilité, le Staff Technique et
les membres de la délégation s’emploient à échanger avec les joueurs, à
leur remonter le moral. Ensemble, ils ont décrypté le match de samedi
afin d’améliorer le mode opératoire technico-tactique, de rectifier le
tir lors du match retour. Une fois avoir analysé la rencontre, les
coachs ont arrêté des stratégies pour déjouer lors du match retour les
plans de YOUNG AFRICANS. Il n’est surtout pas question dans une
compétition de haut niveau de sous-estimer un adversaire de ce calibre et de se départir d’une pression qui est inhérente à l’enjeu. En
tout cas Coachs et Joueurs sont conscients de l’enjeu, de ce qu’ils
doivent faire. Ils savent que le moment de l’apprentissage est passé et
qu’ils doivent se dépasser afin de nous faire rêver comme d’habitude. La
défaite étant tant bien que mal digérée ou presque, Coachs et Joueurs
se projettent donc vers le match retour prévu en principe le 14 février
2014 à Moroni (Comores). Ils sont déjà dans la dynamique
de faire beaucoup mieux que lors de la première rencontre. Nous abondons
dans leur sens et attendons qu’ils assurent, qu’ils soient dans de
meilleures prédispositions pour sauver l’honneur !
Cette
expérience quand bien même frustrante est riche d’enseignements. Elle
méritait d’être vécue dans toutes ses dimensions (programmatique,
sportive, éducative, humaine, psychologique…). C’est une « mini-école de
la vie » ! La défaite subie doit servir de levier de motivation pour progresser, mais surtout pour améliorer les résultats tant attendus.
Chargé de Communication Komorozine