Haine de Hamada Madi Boléro envers le Général Salimou Mohamed Amiri
Haine de Hamada Madi Boléro envers le Général Salimou Mohamed Amiri
Hamada Madi Boléro est le politicien que le journaliste Ben Abdou aime le plus avoir comme interlocuteur sur le plateau de son émission politique. Le Mohélien malin y est comme un poisson dans l'eau, mais pour y noyer le poisson car, même s'il est le champion incontesté de la dialectique et de l'argumentation, il sait éviter les questions gênantes, en répondant à côté et se répandre en salamalecs sur les questions sur lesquelles il est le plus à l'aise.
Quand il s'agit de se mettre en valeur, personne ne peut l'arrêter, et il fait tout pour avoir raison, ne serait-ce qu'en apparence. Les apparences. Chaque fois qu'on lui pose des questions sur les injustices faites au Général Salimou Mohamed Amiri, il se barricade derrière un argument-massue, en répétant comme un perroquet: «Vous savez, l'Armée est régie par des normes». Justement, «l'Armée est régie par des normes» qui stipulent qu'un officier injustement accusé et qui arrive à prouver son innocence est réintégré au sein de son corps d'origine, avec tous ses droits. Le 2 novembre 2012 que fait le Tribunal de Moroni si ce n'est qu'il a complètement innocenté le Général Salimou Mohamed Amiri? Et que fait Hamada Madi Boléro, nommé Directeur du Cabinet du Président de la République chargé de la Défense le 12 octobre 2012, si ce n'est s'acharner sur le Général comme s'il lui avait piqué sa copine?
Quand il s'agit de se mettre en valeur, personne ne peut l'arrêter, et il fait tout pour avoir raison, ne serait-ce qu'en apparence. Les apparences. Chaque fois qu'on lui pose des questions sur les injustices faites au Général Salimou Mohamed Amiri, il se barricade derrière un argument-massue, en répétant comme un perroquet: «Vous savez, l'Armée est régie par des normes». Justement, «l'Armée est régie par des normes» qui stipulent qu'un officier injustement accusé et qui arrive à prouver son innocence est réintégré au sein de son corps d'origine, avec tous ses droits. Le 2 novembre 2012 que fait le Tribunal de Moroni si ce n'est qu'il a complètement innocenté le Général Salimou Mohamed Amiri? Et que fait Hamada Madi Boléro, nommé Directeur du Cabinet du Président de la République chargé de la Défense le 12 octobre 2012, si ce n'est s'acharner sur le Général comme s'il lui avait piqué sa copine?
Du coup, on se rend compte que, nonobstant leurs divergences politiques, Hamada Madi Boléro et Ahmed Sambi ont au moins un point commun: leur haine envers le Général Salimou Mohamed Amiri. Une haine bestiale. À couper au couteau. Une haine au tranchant de laser. Il n'était pas nécessaire de refuser la réintégration du Général Salimou Mohamed Amiri dans cette Armée qui est toute sa vie. Il n'était pas nécessaire de lui imposer une retraite anticipée sans pension, comme s'il pouvait vivre sans argent. De fait, Hamada Madi Boléro devra savoir qu'en France, le Capitaine Alfred Dreyfus avait subi une grave injustice judiciaire, mais a été réhabilité, et finit sa carrière avec le grade de Lieutenant-colonel. Sa carrière avait subi les effets l'injustice, mais le Capitaine était tout de même devenu Lieutenant-colonel.
Hamada Madi Boléro ne s'est pas arrêté à une retraite anticipée sans solde et à un refus total de faire réintégrer le Général Salimou Mohamed Amiri au sein de l'Armée nationale de Développement (AND); il est allé très loin et a fait très mal au plus prestigieux et plus méritant des officiers comoriens, par pure méchanceté. Du 10 au 15 février 2014, s'étaient réunis les États membres de la Force africaine en entente. Ces pays devaient choisir un Comorien pour diriger cette Force Armée. Le Général Salimou Mohamed Amiri, qui a déjà dirigé cette Force Armée avec brio et qui y est très apprécié, avait déposé son dossier car le poste revenait aux Comores. Or, Hamada Madi Boléro s'acharna à bloquer son dossier chaque fois. Tout a été fait pour le supplier de faire parvenir le dossier du Général aux instances africaines compétentes. Le malin mohélien s'acharna sur le Général Salimou Mohamed Amiri alors que les responsables africains n'attendaient que l'acheminement du dossier du Général par voie officielle. Posez-lui la question sur cet acharnement, il sortira sa réponse fétiche: «Vous savez, l'Armée est régie par des normes». Oui, l'Armée est régie par des normes, mais pas par l'injustice et la haine. Elle est régie par des normes pour y faire régner la discipline.
Finalement, les Comores devaient perdre le poste, mais comme il fallait y nommer un Comorien pour ne pas froisser les dirigeants comoriens, c'est Ismaël Chanfi (voir photo), secrétaire général du ministère des Relations extérieures, qui a été choisi. D'où la question: depuis quand un diplomate dirige une Armée? Pis, depuis quand propose-t-on un diplomate pour diriger une Armée? Voyez-vous où nous conduit l'intelligence du bon Hamada Madi Boléro? En réalité, pour saboter la candidature du Général Salimou Mohamed Amiri, le même Hamada Madi Boléro a essayé toutes les options. Pour favoriser les desseins de son ami Azali Assoumani à la tête de la CRC et lors des élections présidentielles de 2016, il avait proposé le poste à Houmed Msaïdié, qui l'avait envoyé paître, en lui faisant comprendre que sa place était aux Comores et non sur les plateaux d'Éthiopie en train de compter des carcasses d'animaux tués par la sécheresse et la famine. Il proposa le poste à son ancien mentor Saïd Abdallah Mchangama, mais la ficelle était trop grosse, et on était dans l'absurde et dans le burlesque. Sa logique était très simple et lapidaire: «Tous, sauf le Général Salimou Mohamed Amiri, même si l'Union des Comores devait perdre le poste». Il y est arrivé, mais en couvrant les Comores de ridicule. Au siège del'EASF, on est encore médusé par tant de noirceur!
Cet acharnement résulte de deux facteurs concomitants aussi criminels l'un comme l'autre: premièrement, Hamada Madi Boléro n'est pas un spécialiste des affaires de Défense, mais sait s'y donner bonne contenance en y apparaissant comme le plus grand expert en la matière. Deuxièmement, Hamada Madi Boléro a pris la décision de détruire le destin africain du Général Salimou Mohamed Amiri sous «l'envoûtement» de son ami Azali Assoumani, le désormais «marieur de Mohéli», le grand spécialiste comorien en matière de prière de morts. Il faut bien exister, même en exigeant d'avoir l'honneur de conduire la prière des morts dans les villages, d'égorger les bœufs et de placer les chaises et bâches lors du «mariage d'État» (le mot est de Saïd Mzé Dafiné) à Mohéli en février 2014. Que vient faire Azali Assoumani dans cette galère? Il doit bien assouvir sa vieille haine personnelle envers le Général. C'est plus fort que lui. Sa détestation « » envers le Général est de notoriété publique.
On est quand même étonné d'apprendre la petite homélie d'autosatisfaction d'Ismaël Chanfi, qui ne sait même pas où il met ses pieds. Dans son autoglorification, les passages suivants font sursauter: «Étant État membre, le pays l'a voulu et aujourd'hui je suis nommé à la tête de cette organisation, c'est une bonne chose pour le pays». Ah bon? «C'est une bonne chose pour le pays»? Quelle «bonne chose», Monsieur? Un rond-de-cuir sans expérience en matière de Défense à la tête d'une Armée, et il crâne en disant que «c'est une bonne chose pour le pays»! C'est de l'inconscience à l'état pur. Et il continue sa péroraison de gamin à qui on remet un jouet qu'il attendait depuis de longs mois: «Le fait que l'EASF ait reçu nos candidatures, c'est un grand honneur. Cela montre qu'on a les compétences requises pour la diriger contrairement à ce que pensent les autres». Justement, non, Monsieur. Le tour revenait aux Comores et il fallait nommer un Comorien à la tête de cette malheureuse structure. Les «compétences» d'un rond-de-cuir en matière de Défense? Où sont-elles, surtout à un moment où même la diplomatie comorienne est complètement en lambeaux, devenue la risée de tout le monde? Au lieu de se taire pour avoir dit assez de bêtises, le voilà relancé dans son caquetage: «Le fait que j'étais choisi par l'EASF est un grand honneur pour moi car j'avais des concurrents de grande qualité et qui ont beaucoup d'expérience». Monsieur, tu as été choisi parce qu'il fallait un Comorien et parce qu'il n'y avait pas de concurrents sérieux côté Comores. Alors, un peu de modestie et non de chant de coq devant les poules.
Mentant comme un arracheur de dents, le Docteur Elanrif Saïd Hassane, «ministre de la diplomatie», dont on avait oublié jusqu'à l'existence depuis sa nomination le 13 juillet 2013, ramène sa fraise par des vantardises dont se moquent ceux qui savent que la diplomatie des Comores n'a rien fait dans l'affaire puisque le poste revenait aux Comores. Voici ce que dit le vantard du ministère des Relations extérieures: «Rien que le fait de diriger l'EASF, c'est un point fort pour notre diplomatie et j'espère qu'on va avoir meilleur que ça». Comme s'il n'avait pas assez fanfaronné comme ça, le même Elanrif Saïd Hassane pérore de nouveau: «Tout ceci démontre que nous avons une diplomatie qui monte en puissance». Quelle montée en puissance? On comprendra une chose: ce galimatias est la suite logique à accorder à celui de l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma, qui a énervé tous les vrais diplomates comoriens et tous les Comoriens qui ont maîtrise de la langue française par son «Désormais, les Comores font bonne figure». Pauvre diplomatie! Pourtant, les Comoriens méritaient mieux que cette misère de la réflexion et cette escalade du ridicule. Dieu, Vous nous voyez très bien.
Par ARM
© lemohelien – Dimanche 23 février 2014.