Mme Daanlaty Ali Saïd ne pouvait que saloper l’affaire CRC contre CRC. Point n’est besoin de désobliger les Magistrats comoriens, mai...
Mme Daanlaty Ali Saïd ne pouvait que saloper l’affaire CRC contre CRC.
Point n’est besoin de désobliger les Magistrats comoriens, mais quand j’ai appris que c’est Mme Daanlaty Ali Saïd qui allait juger l’affaire opposant Houmed Msaïdié et Hamidou Karihila, pour le contrôle du parti politique Convention pour le Renouveau des Comores (CRC), je m’attendais à une catastrophe, à une belle catastrophe. Cette catastrophe était bien prévisible parce que Mme Daanlaty Ali Saïd est une Magistrate reconnue d’inexpérience et d’incompétence. Quelle bêtise! Quelle forfaiture! Comment peut-on confier des affaires très pointues à cette Juge-là? C’est la fin de tout. La fin de tout. Formée en Droit privé au Maroc, Mme Daanlaty Ali Saïd a fait sa formation de Magistrate au Sénégal, où elle se signala par une démission totale et définitive de ses études. Elle n’a jamais été préoccupée par ses études de Magistrate au Sénégal, et les faits ont été signalés alors qu’elle y était encore. Mais, c’est de la folie! C’est quand elle était en formation au Sénégal que les autorités sénégalaises avaient émis le vœu d’imposer aux Magistrats comoriens deux années supplémentaires de formation tant ils étaient nuls. Aujourd’hui, on prend la crème de la nullité et on lui demander de juger des affaires très compliquées, sur lesquelles elle n’a aucune espèce de compétence.
Dans nos blogs et sites, nous avons l’habitude de charger et surcharger les interventions du pouvoir exécutif dans le domaine judiciaire. Nous n’avons pas tort. Mais, nous avons tort de négliger la catastrophe constituée par la personnalité des Magistrats, des Magistrats qui ont raté leur formation, même quand ils ramènent des diplômes de l’étranger. Est-ce que les Comoriens savent qui sont les Magistrats qui sont censés dire le Droit et les protéger? À titre personnel, plus rien ne m’étonne quand j’apprends que la «Justice» comorienne voyage d’une catastrophe à une autre. Quand va avoir lieu la Marche contre les Juges incompétents et inexpérimentés? On doit brûler la «Justice» comorienne, chasser tous ces gens-là et procéder à un nouveau recrutement parce que les Comores ont définitivement touché le fond. Ce n’est pas méchant que de dire tout ça, car on ne met pas la vie, l’intégrité physique et morale, les biens et la sécurité de la population entre les mains de l’inexpérience et de l’incompétence.
Pour rappel, l’affaire de la CRC a commencé le 8 septembre 2013, quand le putschiste Azali Assoumani, s’appuyant sur son ami Hamidou Karihila, a tenté une manœuvre de destitution du vrai secrétaire général statutaire du parti, Houmed Msaïdié. Les légitimistes estiment que le quorum n’a pas été atteint lors de la manœuvre tentée pour destituer Houmed Msaïdié, et Azali Assoumani a agi avec une précipitation qui évacue toute réflexion sérieuse. Les mêmes légitimistes considèrent que leur parti ne saurait se contenter d’une pratique éculée et qui aurait consisté à faire d’Azali Assoumani le «candidat naturel» de la CRC, à un moment où l’ancien Président ne brille pas par sa présence politique et médiatique. En réalité, Azali Assoumani aurait dû se montrer patient et procéder à un travail de lobbying au sein de la CRC avant de se présenter aux élections du parti, au lieu d’aller dans le Hamahamet chercher un sauveur qui ne peut pas le sauver par la vérité. En plus, cette action incivique n’a pas contribué à le rendre plus sympathique et populaire, lui qui semble s’abonner à la douloureuse pratique des putschs chaque fois qu’il veut le pouvoir. Les gens daubent sur lui en constatant qu’il est tellement effacé politiquement qu’il revendique l’imamat de la prière des morts.
Mardi 10 septembre 2013, l’Hôtel Retaj avait abrité une importante conférence de presse des légitimistes. Abdou Soefou avait apporté un appui très important et remarqué à la légitimité de Houmed Msaïdié, et cela comptait beaucoup, dans la mesure où la voix d’Abdou Soefou est de celles qui peuvent faire basculer un destin politique au sein d’une organisation partisane. N’est-il pas le Président du Conseil national de la CRC? Il a parlé du quorum non atteint et de la nullité de la décision visant la destitution de Houmed Msaïdié.
Pour sa part, Houmed Msaïdié reste sur une ligne de conduite qu’il se traça depuis des mois et dont il m’a fait personnellement part le 18 juin 2013, en insistant sur le fait que sa candidature ne relève pas du crime de lèse-majesté: «Aujourd’hui, au sein de la CRC, remettre en cause le caractère “naturel” de la candidature de mon frère Azali Assoumani constitue un crime de lèse-majesté passible de la peine de mort. Avoir été Président de la République signifie, pour certains, le redevenir». Il était donc reconnu à Azali Assoumani le droit d’être le candidat de la CRC en 2016, à condition de passer par l’investiture des militants du parti. Mais, au lieu de passer par les militants, Azali Assoumani et Hamidou Karihila sont passés par une «Justice» incompétente et corrompue, et savaient pourquoi ils ont choisi cette voie. La première fois, Hamidou Karihila obtint gain de cause, et au deuxième tour, ce fut le tour de Houmed Msaïdié d’être confirmé à la direction de la CRC. Finalement, il y aura combien de rounds dans ce combat de boxe? Il faudra sans doute un KO.
Finalement, ce mardi 11 février 2014, la Juge Daanlaty Ali Saïd décida de rejeter la décision du second round et de confier le secrétariat général de la CRC à Hamidou Karihila, alors qu’il appartient à l’Assemblée générale de cette formation de choisir son secrétaire général. Dans le pire des cas, Daanlaty Ali Saïd, qui ne peut pas se substituer aux instances d’un parti politique encore actif, aurait dû demander la réunion d’une Assemblée générale extraordinaire devant confirmer à son poste Houmed Msaïdié, ou élire Hamidou Karihila. Mais, non! Il a fallu qu’elle se mêle de choses qu’elle ne maîtrise pas. D’ailleurs, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, avocat de Houmed Msaïdié, a relevé les incohérences de la Magistrate: «La Juge Daanlaty Ali Saïd n’a pas respecté le Droit. Sur ce dossier, elle n’a ni respecté la règle du contradictoire entre les deux avocats, ni les droits de la défense». Mais, il y a pire car, à en croire toujours Maître Fahmi Saïd Ibrahim, «alors que le jugement de cette affaire devait être prononcé le 11 décembre, la Juge Daanlaty l’a renvoyé au 14 janvier sans informer la partie de la défense. Nous avons lu sur affiche au Palais de Justice que le dossier est renvoyé 24 janvier. J’estime que ce n’est pas du tout normal».
Bien évidemment, ce n’est pas normal. Pour rappel, le jour où Hamidou Karihila et Azali Assoumani décidèrent de destituer Houmed Msaïdié, ils ne l’avaient pas même pas invité à se défendre devant les instances du parti. En plus, Houmed Msaïdié étant élu par l’Assemblée générale de la CRC, c’est ce même organe qui devait lui signifier son renvoi. Néanmoins, les putschistes ne l’entendaient pas de cette oreille, et ont agi avec une précipitation suspecte. Comment une Juge peut être aussi nulle jusqu’à ne pas lire les statuts de la CRC? Même en admettant que Houmed Msaïdié soit coupable d’une faute quelconque, un bon juriste doit se poser la question de savoir si on peut juger et condamner quelqu’un avant de l’avoir entendu.
En réalité, l’affaire de la CRC est très simple pour qui connaît bien le Droit: Houmed Msaïdié est élu secrétaire général de la CRC pour une durée déterminée et par l’organe compétent de cette organisation politique. Il n’a commis aucune erreur et son mandat n’est pas arrivé à terme. Logiquement donc, on ne peut pas le destituer.
On comprend l’aveuglement avec lequel Azali Assoumani, se servant de Hamidou Karihila, croit qu’il sera élu Président de la République en 2016. Il se trompe lourdement car, même s’il récupère la direction de la CRC par le truchement de Hamidou Karihila, il est en train de se fourvoyer parce que Hamidou Harihila n’a ni charisme, ni talent de meneur d’hommes, deux attributs qu’il faut avoir pour diriger une organisation politique. Au surplus, aujourd’hui même, Houmed Msaïdié peut créer son nouveau parti politique, et on verra tous les membres les plus crédibles de la CRC le rejoindre, laissant à Hamidou Karihila et à Azali Assoumani une coquille complètement vide. De fait, Hamidou Karihila et Azali Assoumani vont devoir gérer une carcasse avant d’aller se casser les dents aux élections présidentielles de 2016, où ils n’ont aucune chance de figurer parmi les 3 premiers candidats retenus pour le 2ème tour.
Azali Assoumani a perdu une occasion de se rendre plus fréquentable. Il perpétue son image de garçon porté sur le putschisme et croyant que la conspiration et la force règlent tout.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 13 février 2014.
Dans nos blogs et sites, nous avons l’habitude de charger et surcharger les interventions du pouvoir exécutif dans le domaine judiciaire. Nous n’avons pas tort. Mais, nous avons tort de négliger la catastrophe constituée par la personnalité des Magistrats, des Magistrats qui ont raté leur formation, même quand ils ramènent des diplômes de l’étranger. Est-ce que les Comoriens savent qui sont les Magistrats qui sont censés dire le Droit et les protéger? À titre personnel, plus rien ne m’étonne quand j’apprends que la «Justice» comorienne voyage d’une catastrophe à une autre. Quand va avoir lieu la Marche contre les Juges incompétents et inexpérimentés? On doit brûler la «Justice» comorienne, chasser tous ces gens-là et procéder à un nouveau recrutement parce que les Comores ont définitivement touché le fond. Ce n’est pas méchant que de dire tout ça, car on ne met pas la vie, l’intégrité physique et morale, les biens et la sécurité de la population entre les mains de l’inexpérience et de l’incompétence.
Pour rappel, l’affaire de la CRC a commencé le 8 septembre 2013, quand le putschiste Azali Assoumani, s’appuyant sur son ami Hamidou Karihila, a tenté une manœuvre de destitution du vrai secrétaire général statutaire du parti, Houmed Msaïdié. Les légitimistes estiment que le quorum n’a pas été atteint lors de la manœuvre tentée pour destituer Houmed Msaïdié, et Azali Assoumani a agi avec une précipitation qui évacue toute réflexion sérieuse. Les mêmes légitimistes considèrent que leur parti ne saurait se contenter d’une pratique éculée et qui aurait consisté à faire d’Azali Assoumani le «candidat naturel» de la CRC, à un moment où l’ancien Président ne brille pas par sa présence politique et médiatique. En réalité, Azali Assoumani aurait dû se montrer patient et procéder à un travail de lobbying au sein de la CRC avant de se présenter aux élections du parti, au lieu d’aller dans le Hamahamet chercher un sauveur qui ne peut pas le sauver par la vérité. En plus, cette action incivique n’a pas contribué à le rendre plus sympathique et populaire, lui qui semble s’abonner à la douloureuse pratique des putschs chaque fois qu’il veut le pouvoir. Les gens daubent sur lui en constatant qu’il est tellement effacé politiquement qu’il revendique l’imamat de la prière des morts.
Mardi 10 septembre 2013, l’Hôtel Retaj avait abrité une importante conférence de presse des légitimistes. Abdou Soefou avait apporté un appui très important et remarqué à la légitimité de Houmed Msaïdié, et cela comptait beaucoup, dans la mesure où la voix d’Abdou Soefou est de celles qui peuvent faire basculer un destin politique au sein d’une organisation partisane. N’est-il pas le Président du Conseil national de la CRC? Il a parlé du quorum non atteint et de la nullité de la décision visant la destitution de Houmed Msaïdié.
Pour sa part, Houmed Msaïdié reste sur une ligne de conduite qu’il se traça depuis des mois et dont il m’a fait personnellement part le 18 juin 2013, en insistant sur le fait que sa candidature ne relève pas du crime de lèse-majesté: «Aujourd’hui, au sein de la CRC, remettre en cause le caractère “naturel” de la candidature de mon frère Azali Assoumani constitue un crime de lèse-majesté passible de la peine de mort. Avoir été Président de la République signifie, pour certains, le redevenir». Il était donc reconnu à Azali Assoumani le droit d’être le candidat de la CRC en 2016, à condition de passer par l’investiture des militants du parti. Mais, au lieu de passer par les militants, Azali Assoumani et Hamidou Karihila sont passés par une «Justice» incompétente et corrompue, et savaient pourquoi ils ont choisi cette voie. La première fois, Hamidou Karihila obtint gain de cause, et au deuxième tour, ce fut le tour de Houmed Msaïdié d’être confirmé à la direction de la CRC. Finalement, il y aura combien de rounds dans ce combat de boxe? Il faudra sans doute un KO.
Finalement, ce mardi 11 février 2014, la Juge Daanlaty Ali Saïd décida de rejeter la décision du second round et de confier le secrétariat général de la CRC à Hamidou Karihila, alors qu’il appartient à l’Assemblée générale de cette formation de choisir son secrétaire général. Dans le pire des cas, Daanlaty Ali Saïd, qui ne peut pas se substituer aux instances d’un parti politique encore actif, aurait dû demander la réunion d’une Assemblée générale extraordinaire devant confirmer à son poste Houmed Msaïdié, ou élire Hamidou Karihila. Mais, non! Il a fallu qu’elle se mêle de choses qu’elle ne maîtrise pas. D’ailleurs, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, avocat de Houmed Msaïdié, a relevé les incohérences de la Magistrate: «La Juge Daanlaty Ali Saïd n’a pas respecté le Droit. Sur ce dossier, elle n’a ni respecté la règle du contradictoire entre les deux avocats, ni les droits de la défense». Mais, il y a pire car, à en croire toujours Maître Fahmi Saïd Ibrahim, «alors que le jugement de cette affaire devait être prononcé le 11 décembre, la Juge Daanlaty l’a renvoyé au 14 janvier sans informer la partie de la défense. Nous avons lu sur affiche au Palais de Justice que le dossier est renvoyé 24 janvier. J’estime que ce n’est pas du tout normal».
Bien évidemment, ce n’est pas normal. Pour rappel, le jour où Hamidou Karihila et Azali Assoumani décidèrent de destituer Houmed Msaïdié, ils ne l’avaient pas même pas invité à se défendre devant les instances du parti. En plus, Houmed Msaïdié étant élu par l’Assemblée générale de la CRC, c’est ce même organe qui devait lui signifier son renvoi. Néanmoins, les putschistes ne l’entendaient pas de cette oreille, et ont agi avec une précipitation suspecte. Comment une Juge peut être aussi nulle jusqu’à ne pas lire les statuts de la CRC? Même en admettant que Houmed Msaïdié soit coupable d’une faute quelconque, un bon juriste doit se poser la question de savoir si on peut juger et condamner quelqu’un avant de l’avoir entendu.
En réalité, l’affaire de la CRC est très simple pour qui connaît bien le Droit: Houmed Msaïdié est élu secrétaire général de la CRC pour une durée déterminée et par l’organe compétent de cette organisation politique. Il n’a commis aucune erreur et son mandat n’est pas arrivé à terme. Logiquement donc, on ne peut pas le destituer.
On comprend l’aveuglement avec lequel Azali Assoumani, se servant de Hamidou Karihila, croit qu’il sera élu Président de la République en 2016. Il se trompe lourdement car, même s’il récupère la direction de la CRC par le truchement de Hamidou Karihila, il est en train de se fourvoyer parce que Hamidou Harihila n’a ni charisme, ni talent de meneur d’hommes, deux attributs qu’il faut avoir pour diriger une organisation politique. Au surplus, aujourd’hui même, Houmed Msaïdié peut créer son nouveau parti politique, et on verra tous les membres les plus crédibles de la CRC le rejoindre, laissant à Hamidou Karihila et à Azali Assoumani une coquille complètement vide. De fait, Hamidou Karihila et Azali Assoumani vont devoir gérer une carcasse avant d’aller se casser les dents aux élections présidentielles de 2016, où ils n’ont aucune chance de figurer parmi les 3 premiers candidats retenus pour le 2ème tour.
Azali Assoumani a perdu une occasion de se rendre plus fréquentable. Il perpétue son image de garçon porté sur le putschisme et croyant que la conspiration et la force règlent tout.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 13 février 2014.