Madagascar a besoin d'un État fort, d'une réforme profonde et révolutionnaire pour rompre avec le passé et mettre en route le ...
Madagascar a besoin d'un État fort, d'une réforme profonde et révolutionnaire pour rompre avec le passé et mettre en route le vrai changement.
Le temps presse, le peuple souffre de la pauvreté, des maladies de toutes sortes (peste, choléra…), de l'insécurité .....
Les élus, censés porter haut et fort la voix du peuple, apporter des solutions, voter et proposer des lois pour la bonne marche de l'organe étatique, deviennent maintenant l'origine de la crise qui a tendance à s'éterniser.
Le premier ministre n'était même pas encore nommé, et l'on parle déjà de destitution et d'empêchement dans un horizon de trois mois (disposition applicable en cas de force majeure).
Ne s'agit-il pas d'un acte de déstabilisation, de nature à porter gravement atteinte à la sûreté de l'Etat?
Le moment est venu pour agir autrement. La création d'un nouveau comité de réconciliation n'est plus d'actualité et nullement adaptée à la situation actuelle de notre pays.
Il appartient au Président, dans les cas extrêmes, tels qu'ils sont aujourd'hui, dans le cadre de son pouvoir extrême et en conformité avec la loi en vigueur, de prendre les dispositions qui s'imposent.
Il est donc conseillé pour éviter les dérives chroniques qui pénalisent systématiquement notre pays, que les élus suivent un séminaire de formation, prêtent serment, et signent une charte de bonne conduite et de respect d'un code de déontologie avant leur prise de fonction.
De par notre culture, la sagesse est un élément caractéristique de notre société. Il est bien d’en parler, de l’évoquer, mais dans un certain cas, il faut trouver une solution et responsabiliser les gens par des règles et des lois pour faire avancer le pays.
D’où la nécessité de l’indépendance totale de la justice pour appliquer la loi équitablement et en toute légalité totale afin de pouvoir restaurer la confiance du peuple et des investisseurs, et ramener la sécurité.
Dany RAKOTOARIMALALA
