Son bras droit Amar Saïdani était monté au créneau début février pour faire taire les sceptiques quant à cette probable candidature. Le prés...
Son bras droit Amar Saïdani était monté au créneau début février pour faire taire les sceptiques quant à cette probable candidature.
Source AFP
Le Premier ministre algérien l'a confirmé ce samedi : Abdelaziz Bouteflika est candidat à sa propre succession. Pourtant, comme le rappelle Mourad Hachid, rédacteur en chef du site d'El Watan, nul ne sait quel sort le président malade (76 ans dont 15 ans au pouvoir) réserve à l'Algérie s'il est élu pour un quatrième mandat consécutif le 17 avril prochain. "Le pays demeure aujourd'hui pratiquement à l'arrêt, souligne le journaliste. Institutions, économie, tout est bloqué depuis deux ans." Soit depuis que l'état de santé du chef de l'État s'est considérablement aggravé.
Son lieutenant, le patron du Front de libération nationale (FLN, parti majoritaire à l'Assemblée et dont Bouteflika est le président d'honneur, NDLR) Amar Saïdaniétait monté au créneau début février pour faire taire les sceptiques. Fait rare, il avait osé s'attaquer à un véritable mythe : le général Mohamed Mediène, dit "Toufik", directeur du tout-puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Cet homme de 74 ans, dont peu connaissent ne serait-ce que le visage, est à la tête d'un véritable État dans l'État, imposant ses vues dans tous les secteurs du pays. "Le DRS a profité de la lutte contre le terrorisme pour être redéployé dans toutes les institutions de l'État", souligne le politologue algérien Rachid Tlemçani.
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