La ménopause précoce, comme son nom l’indique, est une ménopause qui survient plus tôt que la normale, avant 40 ans. Rare, elle peut être ...
La ménopause précoce, comme son nom l’indique, est une ménopause qui
survient plus tôt que la normale, avant 40 ans. Rare, elle peut être
ressentie comme un vieillissement prématuré injuste puisqu’elle met un
terme aux perspectives d’avoir des enfants sans recours à une FIV.
La ménopause précoce, ou insuffisance ovarienne prématurée (IOP), est précédée des mêmes signes annonciateurs que la ménopause normale (bouffées de chaleur…). Elle se manifeste par un arrêt des règles de quatre mois consécutifs avant l’âge de quarante ans. Elle concerne 1 % des femmes. Dans de très rares cas, la ménopause précoce peu avoir lieu avant 40 ans : avant 30, chez 1 femme sur 1000, avant 20 ans chez 1 femme sur 10 000.
La ménopause précoce est due à un épuisement prématuré des ovaires. Ils ne contiennent plus de follicules capables de produire d’ovule.
L’origine, dans 80 % des cas, est « idiopathique », c’est-à-dire inconnue. Mais elle peut être :
Consultez votre gynécologue. Il pourra vous conseiller et faire des examens si nécessaire. S’il diagnostique une ménopause précoce :
Explications.
Qu’est-ce que la ménopause précoce ?
La ménopause précoce, ou insuffisance ovarienne prématurée (IOP), est précédée des mêmes signes annonciateurs que la ménopause normale (bouffées de chaleur…). Elle se manifeste par un arrêt des règles de quatre mois consécutifs avant l’âge de quarante ans. Elle concerne 1 % des femmes. Dans de très rares cas, la ménopause précoce peu avoir lieu avant 40 ans : avant 30, chez 1 femme sur 1000, avant 20 ans chez 1 femme sur 10 000.
À quoi est-elle due ?
La ménopause précoce est due à un épuisement prématuré des ovaires. Ils ne contiennent plus de follicules capables de produire d’ovule.
L’origine, dans 80 % des cas, est « idiopathique », c’est-à-dire inconnue. Mais elle peut être :
- auto-immune (les ovaires de la femme sont détruits par ses propres anticorps) ;
- virale (à la suite d’une infection qui aura aussi touché les ovaires) ;
- génétique (cas familiaux, mais aussi maladies génétiques telles que le syndrome de Turner par exemple) ;
- toxique, à la suite de la prise de certains médicaments (chimiothérapie, radiothérapie), voire même peut-être à la suite d’une consommation excessive de tabac.
Que faire en cas d’inquiétude ou de doute ?
Consultez votre gynécologue. Il pourra vous conseiller et faire des examens si nécessaire. S’il diagnostique une ménopause précoce :
- Votre gynécologue peut demander un bilan hormonal, notamment pour vérifier l’état de fonctionnement d’autres glandes hormonales qui pourraient être atteintes.
- Vous pourrez bénéficier d’un traitement hormonal substitutif (THS) qui permet d’atténuer les symptômes jusqu’à l’âge théorique de la ménopause (51 ans).
- Si vous désirez un enfant, la FIV (Fécondation in vitro), bien que difficile, n’est pas exclue. Il faut toutefois avoir recours à un don d’ovocyte ou avoir congelé les siens. À savoir : la congélation ou vitrification des ovocytes est soumise à des règles très strictes en France. Elle fait débats dans les cas où il s’agit de convenance. Parlez-en avec votre gynécologue avant d’envisager cette solution.