L'atmosphère est plutôt tendue au sein du camp de Robinson Jean Louis, le candidat malheureux à la présidentielle, soutenu par l'anc...
A l'ancien QG de campagne, le nouveau chef de la mouvance Ravalomanana avait promis, il y a quelques jours, des banderoles. Mais ce lundi, des banderoles, il n'y en a pas et des officiels, non plus. Le lieu de rassemblement des partisans de Marc Ravalomanana et par extension, de Robinson Jean Louis, est au trois quarts vide même si les quelques militants présents restent déterminés. « Nous allons nous battre ici jusqu'à la fin, jusqu'aux manifestations dans la rue », explique un militant.
Le chef de la mouvance Ravalomanana a été limogé le lendemain de l'annonce des résultats de l'élection. Sahondra Rabenarivo, juriste à l'observatoire de la vie publique, le Sefafi, ne croit pas à la version officielle de ce limogeage, une question légale : « ça montre un peu la personnalité de Marc Ravalomanana qui utilise les gens et quand ils ne servent plus ses intérêts, il s'en débarrasse ».
« Début de la séparation »
Est-ce que l'absence de Robinson Jean Louis aux meetings de la mouvance Ravalomanana a traduit un début de désaccord, entre l'ancien président, et son candidat ? « Peut être, mais ça n'est que de la spéculation, analyse Sahondra Rabenarivo. Peut-être que Robinson Jean Louis accepte déjà sa défaite, mais que Ravalomanana ne l'accepte pas. Et c'est le début de la séparation ».
Jointe par RFI, l'équipe de Robinson Jean Louis déclare « notre refus de manifester n'est pas une acceptation de notre prétendue défaite, mais le respect du processus en cours à la Cour électorale spéciale ». RFI
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