Vive la «Ripoux-blique» des passeports et de la «citoyenneté antiéconomique»! «État comorien» sous Ali Soilihi (1975-1978). La «Répu...
Vive la «Ripoux-blique» des passeports et de la «citoyenneté antiéconomique»!
«État comorien» sous Ali Soilihi (1975-1978). La «République fédérale islamique des Comores» sous les Présidents Ahmed Abdallah, Saïd Mohamed Djohar, Mohamed Taki Abdoulkarim, Tadjidine Ben Saïd Massonde et Azali Assoumani (1978-2001). «L'Union des Comores» sous le Colonel Azali Assoumani, Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine (depuis 2001). Ces changements d'appellation sont tous liés à des circonstances très particulières de la vie politique aux Comores. Maintenant que la République est transportée par un tourbillon de scandales tournant autour d'embrouilles scabreuses de passeports comoriens, il serait temps de parler de «"Ripoux-blique" des passeports et de la "citoyenneté antiéconomique"», pour accompagner le changement majeur intervenu dans la République des Comores. Ceci est d'autant plus vrai qu'un Ambassadeur comorien en poste dans un pays qui sera dévoilé par la suite et qui connaît très bien les ravages provoqués par l'arrestation de l'inégalable Abou Achirafi Ali Bacar fait beaucoup parler de lui au ministère des Relations extérieures, à Moroni, depuis qu'il a perçu un pot-de-vin d'un montant de 10.000 euros pour faciliter l'obtention d'un visa à Moroni pour cet homme qui a consenti le paiement de la «rançon» dans l'espoir d'une vie meilleure ailleurs.
Pour prouver la véracité du propos, la photocopie du passeport en question sera bientôt publiée conjointement par deux sites Internet et deux blogs, et si jamais l'Ambassadeur en cause ose émettre la moindre contestation et la moindre injure, il sera confondu par un ensemble de témoignages aussi accablants les uns que les autres. Certaines rumeurs prétendent que l'Ambassadeur a présenté son «obligé» au service consulaire qui a délivré le visa comme futur chauffeur dans «son» Ambassade. Cette affaire tombe vraiment mal car les Comoriens assistent, médusés, à la transformation des affaires de passeports en un cirque où les saltimbanques, les cracheurs de feu, les fakirs, les trapézistes, les jongleurs et les avaleurs de clous divertissent les Comoriens pour qu'ils ne regardent pas de très près ce qui se passe dans les affaires de l'État. Il s'agit d'affaires qui discréditent la République des Comores auprès des chancelleries étrangères, et l'image qui en sort est fatale à l'honneur du pays.
«On ne peut pas être juge et partie en même temps». On n'a pas besoin de faire des études de Droit pour connaître ce principe. Pourtant, dans l'affaire du trabendo des passeports, c'est ce que les Comoriens constatent jour après jour. Les Comoriens sont très choqués quand ils ont appris que dans la mission d'enquête que la République vertueuse dépêche à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, figure le bon Abdillah Saïd Soilihi, l'ancien Consul des Comores à Dubaï, sur qui pèse de sérieuses présomptions d'implication dans le trabendo des passeports, et qui fait l'objet d'une interdiction de sortie du territoire des Comores. Or, justement, le but de la mission à Abu Dhabi est d'enquêter sur le trabendo des passeports. Cette situation pose deux problèmes très délicats puisque, d'une part, l'intéressé ne peut pas enquêter sur une affaire dans laquelle il est impliqué jusqu'au crâne, et d'autre part, la mesure d'interdiction de quitter le territoire le visant n'a pas été levée par l'autorité judiciaire. Dès lors, comment peut-on inciter les Comoriens à faire confiance à l'autorité publique dans un pays où perdurent de telles pratiques? Comment les autorités comoriennes peuvent-elles expliquer un tel mépris? Il est nécessaire de préciser qu'Abdillah Saïd Soilihi est toujours dans le collimateur du juge.
Au même moment, Maître Mchindra Abdallah, avocat d'Abou Achirafi Ali Bacar, et interdit d'exercer son métier d'avocat à Moroni, tenta un baroud d'honneur, en essayant de faire passer son encombrant client pour un innocent agneau qui vient de naître. Pour ce faire, il ne trouva rien de mieux à faire que de saisir la Cour suprême pour lui demander d'annuler toutes les charges retenues contre le «Pablo Escobar comorien», qu'il dit absolument innocent, malgré letrabendo parallèle de passeports qu'il fit sur le dos de l'État et qui lui rapporta la modique somme de 2,1 milliards de francs, allant jusqu'à imiter la signature du Président Ikililou Dhoinine pour délivrer des certificats de nationalité comorienne. Le pauvre chéri innocent, injustement persécuté par des jaloux et des grincheux qui ne l'aiment pas!
Or, vendredi 17 janvier 2014, la Cour suprême balaya le pourvoi de Maître Mchindra Abdallah comme un fétu de paille. Cela signifie que le chef déchu et mauvais garçon de la Direction nationale de la Sûreté nationale (DNST) a de sérieux soucis à se faire et que ce vendredi 17 janvier 2014, qui devait être le jour de sa libération, est resté un jour comme les autres, puisqu'il a été maintenu en détention provisoire avec ses complices les plus en vue, à savoir: Mme Housnati Ismaïl et Mme Nadia Attoumani. Ces gens auront toujours le temps pour faire un usage flamboyant de leurs milliards de francs comoriens. Mais, en attendant, ils doivent se résoudre à vivre en détention. Quand ils sortiront des cachots, viendra le temps de mener la dolce vita. Ne soyez pas pressés, les gars. Vous avez toute la vie devant vous!
Comme Maître Mchindra Abdallah a bien compris que son encombrant client n'est pas encore au bout de ses peines, il a levé les mains vers Dieu en signe d'impuissance et de fatalisme, prononçant ces paroles qui en disent long sur son état mental: «Nous avons usé de toutes les voies de recours possibles. Maintenant, il n'y a rien à faire. Nous allons attendre l'évolution de l'instruction du juge». Ah! Tu as fini par comprendre cette dure réalité? Que c'est bien de revenir à la raison, quand on croit que des arrangements politiques pourraient se faire pour faire échapper un délinquant de haut vol – dans tous les sens du terme – à l'enquête.
La nouvelle tombe mal pour «le Pablo Escobar comorien», dont la libération, de nature politique, était prévue pour ce même vendredi 17 janvier 2014 au plus tard. Mais, la peur du scandale et du soulèvement populaire a été la plus forte, et on préfère laisser la Justice faire son œuvre, étant noté que la moindre mesure de clémence par complaisance démagogique au profit du mauvais garçon fera exploser les Comores comme de la dynamite. Les autorités comoriennes jouent gros sur cette affaire, car la moindre faveur envers Abou Achirafi Ali Bacar fera descendre le peuple comorien dans la rue pour une démonstration de force contre les pouvoirs publics. Cela doit inciter les autorités comoriennes à la prudence.
Face à l'avalanche de scandales liés au trabendo de passeports, ce cadre du ministère des Relations extérieures soupire, dégoûté: «Il y a des gens dans ce pays qui ne mesurent pas du tout le danger qu'ils font peser sur les institutions de la République à cause de ces trafics de passeports. Nous sommes déshonorés parce que, quand le monde extérieur apprend que le chef de la Direction nationale de la Sûreté nationale est arrêté pour trafic, il nous regarde avec mépris. Un jour, l'Ambassade qui a délivré le visa qui a été vendu à 10.000 euros par un Ambassadeur finira par savoir qu'il s'agissait prosaïquement d'un trafic impliquant le chef d'une mission diplomatique. Il ne faut pas prendre le personnel des chancelleries pour ce qu'il n'est pas. Ces gens-là ont leurs informateurs, qui leur disent tout. Mais, le plus grave, c'est quand on est à l'étranger et qu'on doit supporter les sarcasmes, quolibets et moqueries des diplomates des autres pays. Il sans doute temps pour les Comores d'envisager le train de vie de la République dans un sens qui n'incitera pas les autorités comoriennes à se croire obligées de se livrer à des actes répréhensibles aux yeux de la communauté internationale».
Tout ceci est bien dit, mais les Comores sont tellement emportées par l'appât du gain qu'elles ont perdu le sens de la mesure, faisant du passeport le centre de la vie étatique. Le jour où le nom de l'Ambassadeur voyou sera dévoilé, nombreux sont ceux riront aux éclats. Pour l'instant, nous souhaitons à l'Ambassadeur voyou une très bonne année 2014, avant de lui dire «rira bien qui rira le dernier», «à très bientôt Excellence Monsieur l'Ambassadeur».
En attendant, il est à se demander si à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2014, le Président Ikililou Dhoinine ne va pas annoncer au monde entier que l'Union des Comores s'appelle désormais «"Ripoux-blique" des passeports et de la "citoyenneté antiéconomique"».
«État comorien» sous Ali Soilihi (1975-1978). La «République fédérale islamique des Comores» sous les Présidents Ahmed Abdallah, Saïd Mohamed Djohar, Mohamed Taki Abdoulkarim, Tadjidine Ben Saïd Massonde et Azali Assoumani (1978-2001). «L'Union des Comores» sous le Colonel Azali Assoumani, Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine (depuis 2001). Ces changements d'appellation sont tous liés à des circonstances très particulières de la vie politique aux Comores. Maintenant que la République est transportée par un tourbillon de scandales tournant autour d'embrouilles scabreuses de passeports comoriens, il serait temps de parler de «"Ripoux-blique" des passeports et de la "citoyenneté antiéconomique"», pour accompagner le changement majeur intervenu dans la République des Comores. Ceci est d'autant plus vrai qu'un Ambassadeur comorien en poste dans un pays qui sera dévoilé par la suite et qui connaît très bien les ravages provoqués par l'arrestation de l'inégalable Abou Achirafi Ali Bacar fait beaucoup parler de lui au ministère des Relations extérieures, à Moroni, depuis qu'il a perçu un pot-de-vin d'un montant de 10.000 euros pour faciliter l'obtention d'un visa à Moroni pour cet homme qui a consenti le paiement de la «rançon» dans l'espoir d'une vie meilleure ailleurs.
Pour prouver la véracité du propos, la photocopie du passeport en question sera bientôt publiée conjointement par deux sites Internet et deux blogs, et si jamais l'Ambassadeur en cause ose émettre la moindre contestation et la moindre injure, il sera confondu par un ensemble de témoignages aussi accablants les uns que les autres. Certaines rumeurs prétendent que l'Ambassadeur a présenté son «obligé» au service consulaire qui a délivré le visa comme futur chauffeur dans «son» Ambassade. Cette affaire tombe vraiment mal car les Comoriens assistent, médusés, à la transformation des affaires de passeports en un cirque où les saltimbanques, les cracheurs de feu, les fakirs, les trapézistes, les jongleurs et les avaleurs de clous divertissent les Comoriens pour qu'ils ne regardent pas de très près ce qui se passe dans les affaires de l'État. Il s'agit d'affaires qui discréditent la République des Comores auprès des chancelleries étrangères, et l'image qui en sort est fatale à l'honneur du pays.
«On ne peut pas être juge et partie en même temps». On n'a pas besoin de faire des études de Droit pour connaître ce principe. Pourtant, dans l'affaire du trabendo des passeports, c'est ce que les Comoriens constatent jour après jour. Les Comoriens sont très choqués quand ils ont appris que dans la mission d'enquête que la République vertueuse dépêche à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, figure le bon Abdillah Saïd Soilihi, l'ancien Consul des Comores à Dubaï, sur qui pèse de sérieuses présomptions d'implication dans le trabendo des passeports, et qui fait l'objet d'une interdiction de sortie du territoire des Comores. Or, justement, le but de la mission à Abu Dhabi est d'enquêter sur le trabendo des passeports. Cette situation pose deux problèmes très délicats puisque, d'une part, l'intéressé ne peut pas enquêter sur une affaire dans laquelle il est impliqué jusqu'au crâne, et d'autre part, la mesure d'interdiction de quitter le territoire le visant n'a pas été levée par l'autorité judiciaire. Dès lors, comment peut-on inciter les Comoriens à faire confiance à l'autorité publique dans un pays où perdurent de telles pratiques? Comment les autorités comoriennes peuvent-elles expliquer un tel mépris? Il est nécessaire de préciser qu'Abdillah Saïd Soilihi est toujours dans le collimateur du juge.
Au même moment, Maître Mchindra Abdallah, avocat d'Abou Achirafi Ali Bacar, et interdit d'exercer son métier d'avocat à Moroni, tenta un baroud d'honneur, en essayant de faire passer son encombrant client pour un innocent agneau qui vient de naître. Pour ce faire, il ne trouva rien de mieux à faire que de saisir la Cour suprême pour lui demander d'annuler toutes les charges retenues contre le «Pablo Escobar comorien», qu'il dit absolument innocent, malgré letrabendo parallèle de passeports qu'il fit sur le dos de l'État et qui lui rapporta la modique somme de 2,1 milliards de francs, allant jusqu'à imiter la signature du Président Ikililou Dhoinine pour délivrer des certificats de nationalité comorienne. Le pauvre chéri innocent, injustement persécuté par des jaloux et des grincheux qui ne l'aiment pas!
Or, vendredi 17 janvier 2014, la Cour suprême balaya le pourvoi de Maître Mchindra Abdallah comme un fétu de paille. Cela signifie que le chef déchu et mauvais garçon de la Direction nationale de la Sûreté nationale (DNST) a de sérieux soucis à se faire et que ce vendredi 17 janvier 2014, qui devait être le jour de sa libération, est resté un jour comme les autres, puisqu'il a été maintenu en détention provisoire avec ses complices les plus en vue, à savoir: Mme Housnati Ismaïl et Mme Nadia Attoumani. Ces gens auront toujours le temps pour faire un usage flamboyant de leurs milliards de francs comoriens. Mais, en attendant, ils doivent se résoudre à vivre en détention. Quand ils sortiront des cachots, viendra le temps de mener la dolce vita. Ne soyez pas pressés, les gars. Vous avez toute la vie devant vous!
Comme Maître Mchindra Abdallah a bien compris que son encombrant client n'est pas encore au bout de ses peines, il a levé les mains vers Dieu en signe d'impuissance et de fatalisme, prononçant ces paroles qui en disent long sur son état mental: «Nous avons usé de toutes les voies de recours possibles. Maintenant, il n'y a rien à faire. Nous allons attendre l'évolution de l'instruction du juge». Ah! Tu as fini par comprendre cette dure réalité? Que c'est bien de revenir à la raison, quand on croit que des arrangements politiques pourraient se faire pour faire échapper un délinquant de haut vol – dans tous les sens du terme – à l'enquête.
La nouvelle tombe mal pour «le Pablo Escobar comorien», dont la libération, de nature politique, était prévue pour ce même vendredi 17 janvier 2014 au plus tard. Mais, la peur du scandale et du soulèvement populaire a été la plus forte, et on préfère laisser la Justice faire son œuvre, étant noté que la moindre mesure de clémence par complaisance démagogique au profit du mauvais garçon fera exploser les Comores comme de la dynamite. Les autorités comoriennes jouent gros sur cette affaire, car la moindre faveur envers Abou Achirafi Ali Bacar fera descendre le peuple comorien dans la rue pour une démonstration de force contre les pouvoirs publics. Cela doit inciter les autorités comoriennes à la prudence.
Face à l'avalanche de scandales liés au trabendo de passeports, ce cadre du ministère des Relations extérieures soupire, dégoûté: «Il y a des gens dans ce pays qui ne mesurent pas du tout le danger qu'ils font peser sur les institutions de la République à cause de ces trafics de passeports. Nous sommes déshonorés parce que, quand le monde extérieur apprend que le chef de la Direction nationale de la Sûreté nationale est arrêté pour trafic, il nous regarde avec mépris. Un jour, l'Ambassade qui a délivré le visa qui a été vendu à 10.000 euros par un Ambassadeur finira par savoir qu'il s'agissait prosaïquement d'un trafic impliquant le chef d'une mission diplomatique. Il ne faut pas prendre le personnel des chancelleries pour ce qu'il n'est pas. Ces gens-là ont leurs informateurs, qui leur disent tout. Mais, le plus grave, c'est quand on est à l'étranger et qu'on doit supporter les sarcasmes, quolibets et moqueries des diplomates des autres pays. Il sans doute temps pour les Comores d'envisager le train de vie de la République dans un sens qui n'incitera pas les autorités comoriennes à se croire obligées de se livrer à des actes répréhensibles aux yeux de la communauté internationale».
Tout ceci est bien dit, mais les Comores sont tellement emportées par l'appât du gain qu'elles ont perdu le sens de la mesure, faisant du passeport le centre de la vie étatique. Le jour où le nom de l'Ambassadeur voyou sera dévoilé, nombreux sont ceux riront aux éclats. Pour l'instant, nous souhaitons à l'Ambassadeur voyou une très bonne année 2014, avant de lui dire «rira bien qui rira le dernier», «à très bientôt Excellence Monsieur l'Ambassadeur».
En attendant, il est à se demander si à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2014, le Président Ikililou Dhoinine ne va pas annoncer au monde entier que l'Union des Comores s'appelle désormais «"Ripoux-blique" des passeports et de la "citoyenneté antiéconomique"».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 23 janvier 2014.