Dans Paris Match , la garde des Sceaux se confie sur l'amour de sa vie, Roland Delannon, un ex-leader indépendantiste guyanais avec leq...
Dans Paris Match , la garde des Sceaux se confie sur l'amour de sa vie, Roland Delannon, un ex-leader indépendantiste guyanais avec lequel elle avait fondé un parti politique.
«Je souffre d'un chagrin d'amour». Dans Paris Match, Christiane Taubira se confie sur sa rupture avec son ex-mari, l'ancien leader indépendantiste guyanais Roland Delannon, père de ses quatre enfants. «Je suis toujours amoureuse de mon mari. Sauf que, dans mon mental, il n'est pas concevable que je revive avec lui», raconte la garde des Sceaux, séparée depuis quinze ans, après vingt années de mariage.
A la fin des années 70, Christiane Taubira, fraîchement diplômée, s'engage pour la première fois en adhérent au Mouvement guyanais de décolonisation (MOGUYDE), fondé par Roland Delannon. Ils tombent amoureux, se marient, ont leurs premiers enfants. A mesure que le mouvement se radicalise, le jeune couple est contraint à la clandestinité. «Tous les deux jours, je devais changer de lieu, tout en trimbalant un bébé de deux mois», raconte au détour d'une interview Christiane Taubira. Accusé d'avoir fomenté un attentat contre des installations pétrolières, Roland Delannon est condamné à un an et demi de prison, qu'il purge à la Santé, à Paris.
Après l'élection de François Mitterrand, en 1981, le climat s'apaise en Guyane. Christiane Taubira et Roland Delannon sortent du militantisme indépendantiste pur et dur pour se lancer en politique. Ensemble, ils créent un parti, Walwari, qui signifie «éventail» en créole. Ils se fixent notamment pour objectif de combattre la corruption qui mine l'administration guyanaise. C'est sous l'étiquette de ce nouveau mouvement que Christiane Taubira est élue pour la première fois députée en 1993. Mais en 1998, Roland Delannon, apparemment fatigué par l'hégémonie de sa femme sur le parti, choisit de mener une liste dissidente contre celle de Walwari, sans en informer Christiane Taubira. C'est la rupture.
«Au fil du temps, un culte de la personnalité s'est installé autour d'elle et elle a laissé faire. Roland l'a vécu comme un reniement», témoigne un ancien ami du couple dans l'Express. Aujourd'hui, la garde des Sceaux ne peut s'empêcher d'exprimer des remords. «Je me suis battue sans avoir conscience de l'impact sur mon époux, explique-t-elle dans Paris Match. J'ai sous-estimé le poids du regard social de la société guyanaise. J'ai compris trop tard que cet homme, d'une très grande valeur, m'a appelée au secours cinquante fois. Depuis, j'ai pris conscience de tout ce que j'ai loupé». Depuis, son ex-mari, resté en Guyane, l'appelle «Mme Taubira».
Lefigaro.fr
A la fin des années 70, Christiane Taubira, fraîchement diplômée, s'engage pour la première fois en adhérent au Mouvement guyanais de décolonisation (MOGUYDE), fondé par Roland Delannon. Ils tombent amoureux, se marient, ont leurs premiers enfants. A mesure que le mouvement se radicalise, le jeune couple est contraint à la clandestinité. «Tous les deux jours, je devais changer de lieu, tout en trimbalant un bébé de deux mois», raconte au détour d'une interview Christiane Taubira. Accusé d'avoir fomenté un attentat contre des installations pétrolières, Roland Delannon est condamné à un an et demi de prison, qu'il purge à la Santé, à Paris.
Après l'élection de François Mitterrand, en 1981, le climat s'apaise en Guyane. Christiane Taubira et Roland Delannon sortent du militantisme indépendantiste pur et dur pour se lancer en politique. Ensemble, ils créent un parti, Walwari, qui signifie «éventail» en créole. Ils se fixent notamment pour objectif de combattre la corruption qui mine l'administration guyanaise. C'est sous l'étiquette de ce nouveau mouvement que Christiane Taubira est élue pour la première fois députée en 1993. Mais en 1998, Roland Delannon, apparemment fatigué par l'hégémonie de sa femme sur le parti, choisit de mener une liste dissidente contre celle de Walwari, sans en informer Christiane Taubira. C'est la rupture.
«Au fil du temps, un culte de la personnalité s'est installé autour d'elle et elle a laissé faire. Roland l'a vécu comme un reniement», témoigne un ancien ami du couple dans l'Express. Aujourd'hui, la garde des Sceaux ne peut s'empêcher d'exprimer des remords. «Je me suis battue sans avoir conscience de l'impact sur mon époux, explique-t-elle dans Paris Match. J'ai sous-estimé le poids du regard social de la société guyanaise. J'ai compris trop tard que cet homme, d'une très grande valeur, m'a appelée au secours cinquante fois. Depuis, j'ai pris conscience de tout ce que j'ai loupé». Depuis, son ex-mari, resté en Guyane, l'appelle «Mme Taubira».
Lefigaro.fr