À ses visiteurs du soir, à Beït-Salam comme dans les hôtels parisiens quand il est de passage dans la capitale française, le Président Iki...
À ses visiteurs du soir, à Beït-Salam comme dans les hôtels parisiens quand il est de passage dans la capitale française, le Président Ikililou Dhoinine, avec candeur, a l’habitude de dire: «Je gagne suffisamment d’argent de manière honnête et légale que je n’ai pas besoin de voler l’argent du peuple comorien, qui a placé sa confiance en moi. Par crainte de Dieu, par respect de l’engagement solennel que j’ai pris auprès du peuple comorien, et en application des principes auxquels je crois et auxquels je suis attaché, je me contente de ce que je gagne». Évidemment, on est humainement obligé de lui reconnaître la présomption d’innocence et de probité. Cependant, un certain nombre de faits soulèvent des questions très lancinantes et inquiétantes car, en dépit d’une guerre larvée entre Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi par partisans interposés, on a l’impression que les deux hommes jouent la comédie et sont solidaires sur les dossiers des caniveaux de la République. Ce samedi 11 janvier 2014, en Région parisienne, on a même entendu au téléphone la représentante officielle de Mohamed Saïd Fazul, désormais allié d’Ahmed Sambi, lancer au téléphone à ses amies: «Moi, personne n’arrivera à me rendre fada car, aux élections présidentielles de 2016, on verra Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi se mettre d’accord sur un quatuor commun et sur une stratégie électorale commune! Ces gens-là se parlent, mais le font secrètement, et mentent au peuple!».
L’affirmation peut faire rire et laisser sceptique. Pourtant, des indices concordants laissent pantois, tant il est vrai qu’Ikililou Dhoinine se montre d’une inquiétante mansuétude et d’une incroyable complaisance envers Ahmed Sambi sur les trois dossiers pourris de la République qui concernent directement, profondément et à titre personnel Ahmed Sambi: la «citoyenneté économique», l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba et la mystérieuse tentative de putsch de la nuit du 19 au 20 avril 2013.
De l’avis de certains analystes des dossiers politiques comoriens, aucune des personnes qui sont en prison pour la mystérieuse tentative de putsch n’a les moyens de commanditer un putsch et n’a la prétention de diriger les Comores après un coup d’État militaire. Ahmed Sambi, si. Pourtant, rien n’a été fait pour lui demander de s’expliquer sur sa participation dans l’affaire. Or, il y est entièrement. S’agissant de l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, le 13 juin 2010, dès qu’on la relie au contexte politique général d’une période où Ahmed Sambi faisait tout pour s’incruster au pouvoir, on voit sa grosse main dans l’affaire, en train de procéder à ses tripatouillages et manipulations. Mais, le pouvoir actuel n’a jmais cherché à l’interroger, alors qu’au lendemain de la décision de Justice reconnaissant l’innocence totale et définitive du Général Salimou Mohamed Amiri, il avait affirmé savoir ce qui s’est passé dans le cadre de l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba. Pourquoi n’est-il pas interrogé alors qu’il dit connaître les tenants et aboutissants de l’assassinat?
Toujours selon les spécialistes des affaires comoriennes, Ahmed Sambi a profité, à titre personnel de la «citoyenneté économique», lui qui a créé ce monstre qui l’a considérablement enrichi. Par contre, Ikililou Dhoinine s’en sert, mais surtout pour payer les fonctionnaires et agents de l’État. Cependant, il ne fait rien pour faire «bousculer» Ahmed Sambi, devenu milliardaire, en s’appuyant notamment sur le trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient. Certes, Ikililou Dhoinine a eu le mérite de mettre aux arrêts le mauvais garçon qu’est Abou Achirafi Ali Bacar. Mais, voilà le Député Abdoulfatah Saïd Mohamed qui affirme sans précaution de langage que les pouvoirs publics s’apprêtent à libérer Abou Achirafi Ali Bacar, qui s’est rendu coupable de délits très graves. Ça serait avant le vendredi 17 janvier 2014!
La nouvelle énerve les Comoriens parce que, si elle se confirmait, elle constituerait un mauvais signal envoyé à tous ceux qui ruinent les espoirs d’émergence et d’ancrage de la bonne gouvernance aux Comores. L’élite comorienne crie au scandale depuis longtemps, bien convaincue que le Président Ikililou Dhoinine couvre les mauvais garçons et les filles les plus indignes de la République. Qu’est-ce qui se passe? L’ancien Ambassadeur sans gêne, ni foi, ni Loi qu’est Zoubert Ahmed Soufiane, au lieu d’être traduit en justice et répondre de ses immenses crimes économiques (plus de 2 milliards de francs comoriens), exerce un sordide chantage sur l’autorité légale, en menaçant de tout déballer sur place publique si on touchait au commencement du début de l’un de ses cheveux. Il fait trembler la «Ripoux-blique», qu’il menace de faire sauter 7 fois. Du fond de la mosquée de la prison où il est l’Imam, Abou Achirafi Ali Bacar, subitement gagné par une religiosité fort suspecte, fait exactement la même chose: le chantage sur l’autorité légale. Dès lors, l’État comorien est à la merci de voleurs notoires, qui ébranlent l’autorité et la bafouent ouvertement sur la place publique.
Relâcher Abou Achirafi Ali Bacar aujourd’hui serait un désastre total sur le plan moral et légal. Cet homme est un danger public, une honte nationale, un délinquant qui a falsifié la signature du Président de la République pour délivrer de fausses déclarations de nationalité comorienne et qui avait mis en place un trabendo parallèle de passeports comoriens au Moyen-Orient. Il est mouillé jusqu’au crâne dans l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, s’invitant dans une enquête qui ne le concernait pas, escamotant une enquête sur une affaire criminelle, dissimulant des preuves, fabriquant de fausses preuves pour sauver la mise à son créateur Ahmed Sambi, subornant des témoins, faisant sortir du territoire comorien les assassins étrangers de Combo Ayouba et leurs armes qui ont servi à l’assassinat, nommant des rigolos et des totos pour diriger une enquête dans laquelle ils n’ont aucune compétence. Une incarcération de 50 petites années lui ferait le plus grand des biens.
Sa relaxe pure, simple, injustifiable et injustifiée signifierait que le Président Ikililou Dhoinine et l’ancien satrape Ahmed Sambi sont tenus par l’élastique du slip par un voyou notoire. Pour Ahmed Sambi, rien n’est étonnant car l’appât du gain l’a toujours dirigé vers des extrémités malsaines et indécentes. Mais, même si on sait que le régime politique actuel n’est pas un exemple de transparence, crédibilité et sérieux, on se pose une seule question: qu’est-ce que le Président Ikililou Dhoinine a commis comme délit pour avoir peur du maître-chanteur Abou Achirafi Ali Bacar?
Il faut juger Abou Achirafi Ali Bacar et lui faire subir toute la peine qui sera prononcée par le Juge. Au regard de la sécurité nationale, ce dernier est une bombe thermonucléaire dont le mécanisme fait «tictac». Mais, au regard des impératifs de cette sécurité nationale du pays, on peut le juger de manière tout à fait légale, mais à hui clos, l’essentiel étant qu’on ne peut pas ne pas juger cet homme et le condamner à une lourde peine de prison accompagnée de la restitution de toutes les sommes obtenues par le trabendo parallèle des passeports comoriens. Ceci est d’autant plus vrai que, dès que l’individu sera relaxé, plus personne aux Comores ne se sentira dans l’obligation légale de respecter l’autorité légale et la Loi. On pourra même aller couper la tête du Président de la République, celle de son épouse et celles de leurs deux filles sans émouvoir personne puisque le pays se serait enfoncé dans son statut de jungle. Rien ne pourra interdire les délits et les crimes les plus odieux et les plus sordides.
Naturellement, la libération sans jugement sérieux d’Abou Achirafi Ali Bacar fera perdre à Ikililou Dhoinine toute forme de crédibilité et de légitimité aux yeux des Comoriens et du reste du monde, faisant passer le Président de la République pour un gnangnan, un mot qui signifie la même chose en comorien et en français. Le Président de la République finirait donc son mandat dans un discrédit total, dans l’opprobre, surtout qu’il donne l’impression de ménager et protéger son pire ennemi, l’ennemi public n°1 aux Comores, Ahmed Sambi, dont les mensonges sont de plus en plus dévoilés aux Comoriens et par les Comoriens. Si se confirme l’existence de petits et grands accords secrets de connivence entre Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi sur le dos des Comoriens, ces derniers ne s’en relèveraient jamais, et cela n’est souhaitable ni pour le peuple, ni pour les dirigeants.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 13 janvier 2014.
L’affirmation peut faire rire et laisser sceptique. Pourtant, des indices concordants laissent pantois, tant il est vrai qu’Ikililou Dhoinine se montre d’une inquiétante mansuétude et d’une incroyable complaisance envers Ahmed Sambi sur les trois dossiers pourris de la République qui concernent directement, profondément et à titre personnel Ahmed Sambi: la «citoyenneté économique», l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba et la mystérieuse tentative de putsch de la nuit du 19 au 20 avril 2013.
De l’avis de certains analystes des dossiers politiques comoriens, aucune des personnes qui sont en prison pour la mystérieuse tentative de putsch n’a les moyens de commanditer un putsch et n’a la prétention de diriger les Comores après un coup d’État militaire. Ahmed Sambi, si. Pourtant, rien n’a été fait pour lui demander de s’expliquer sur sa participation dans l’affaire. Or, il y est entièrement. S’agissant de l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, le 13 juin 2010, dès qu’on la relie au contexte politique général d’une période où Ahmed Sambi faisait tout pour s’incruster au pouvoir, on voit sa grosse main dans l’affaire, en train de procéder à ses tripatouillages et manipulations. Mais, le pouvoir actuel n’a jmais cherché à l’interroger, alors qu’au lendemain de la décision de Justice reconnaissant l’innocence totale et définitive du Général Salimou Mohamed Amiri, il avait affirmé savoir ce qui s’est passé dans le cadre de l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba. Pourquoi n’est-il pas interrogé alors qu’il dit connaître les tenants et aboutissants de l’assassinat?
Toujours selon les spécialistes des affaires comoriennes, Ahmed Sambi a profité, à titre personnel de la «citoyenneté économique», lui qui a créé ce monstre qui l’a considérablement enrichi. Par contre, Ikililou Dhoinine s’en sert, mais surtout pour payer les fonctionnaires et agents de l’État. Cependant, il ne fait rien pour faire «bousculer» Ahmed Sambi, devenu milliardaire, en s’appuyant notamment sur le trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient. Certes, Ikililou Dhoinine a eu le mérite de mettre aux arrêts le mauvais garçon qu’est Abou Achirafi Ali Bacar. Mais, voilà le Député Abdoulfatah Saïd Mohamed qui affirme sans précaution de langage que les pouvoirs publics s’apprêtent à libérer Abou Achirafi Ali Bacar, qui s’est rendu coupable de délits très graves. Ça serait avant le vendredi 17 janvier 2014!
La nouvelle énerve les Comoriens parce que, si elle se confirmait, elle constituerait un mauvais signal envoyé à tous ceux qui ruinent les espoirs d’émergence et d’ancrage de la bonne gouvernance aux Comores. L’élite comorienne crie au scandale depuis longtemps, bien convaincue que le Président Ikililou Dhoinine couvre les mauvais garçons et les filles les plus indignes de la République. Qu’est-ce qui se passe? L’ancien Ambassadeur sans gêne, ni foi, ni Loi qu’est Zoubert Ahmed Soufiane, au lieu d’être traduit en justice et répondre de ses immenses crimes économiques (plus de 2 milliards de francs comoriens), exerce un sordide chantage sur l’autorité légale, en menaçant de tout déballer sur place publique si on touchait au commencement du début de l’un de ses cheveux. Il fait trembler la «Ripoux-blique», qu’il menace de faire sauter 7 fois. Du fond de la mosquée de la prison où il est l’Imam, Abou Achirafi Ali Bacar, subitement gagné par une religiosité fort suspecte, fait exactement la même chose: le chantage sur l’autorité légale. Dès lors, l’État comorien est à la merci de voleurs notoires, qui ébranlent l’autorité et la bafouent ouvertement sur la place publique.
Relâcher Abou Achirafi Ali Bacar aujourd’hui serait un désastre total sur le plan moral et légal. Cet homme est un danger public, une honte nationale, un délinquant qui a falsifié la signature du Président de la République pour délivrer de fausses déclarations de nationalité comorienne et qui avait mis en place un trabendo parallèle de passeports comoriens au Moyen-Orient. Il est mouillé jusqu’au crâne dans l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, s’invitant dans une enquête qui ne le concernait pas, escamotant une enquête sur une affaire criminelle, dissimulant des preuves, fabriquant de fausses preuves pour sauver la mise à son créateur Ahmed Sambi, subornant des témoins, faisant sortir du territoire comorien les assassins étrangers de Combo Ayouba et leurs armes qui ont servi à l’assassinat, nommant des rigolos et des totos pour diriger une enquête dans laquelle ils n’ont aucune compétence. Une incarcération de 50 petites années lui ferait le plus grand des biens.
Sa relaxe pure, simple, injustifiable et injustifiée signifierait que le Président Ikililou Dhoinine et l’ancien satrape Ahmed Sambi sont tenus par l’élastique du slip par un voyou notoire. Pour Ahmed Sambi, rien n’est étonnant car l’appât du gain l’a toujours dirigé vers des extrémités malsaines et indécentes. Mais, même si on sait que le régime politique actuel n’est pas un exemple de transparence, crédibilité et sérieux, on se pose une seule question: qu’est-ce que le Président Ikililou Dhoinine a commis comme délit pour avoir peur du maître-chanteur Abou Achirafi Ali Bacar?
Il faut juger Abou Achirafi Ali Bacar et lui faire subir toute la peine qui sera prononcée par le Juge. Au regard de la sécurité nationale, ce dernier est une bombe thermonucléaire dont le mécanisme fait «tictac». Mais, au regard des impératifs de cette sécurité nationale du pays, on peut le juger de manière tout à fait légale, mais à hui clos, l’essentiel étant qu’on ne peut pas ne pas juger cet homme et le condamner à une lourde peine de prison accompagnée de la restitution de toutes les sommes obtenues par le trabendo parallèle des passeports comoriens. Ceci est d’autant plus vrai que, dès que l’individu sera relaxé, plus personne aux Comores ne se sentira dans l’obligation légale de respecter l’autorité légale et la Loi. On pourra même aller couper la tête du Président de la République, celle de son épouse et celles de leurs deux filles sans émouvoir personne puisque le pays se serait enfoncé dans son statut de jungle. Rien ne pourra interdire les délits et les crimes les plus odieux et les plus sordides.
Naturellement, la libération sans jugement sérieux d’Abou Achirafi Ali Bacar fera perdre à Ikililou Dhoinine toute forme de crédibilité et de légitimité aux yeux des Comoriens et du reste du monde, faisant passer le Président de la République pour un gnangnan, un mot qui signifie la même chose en comorien et en français. Le Président de la République finirait donc son mandat dans un discrédit total, dans l’opprobre, surtout qu’il donne l’impression de ménager et protéger son pire ennemi, l’ennemi public n°1 aux Comores, Ahmed Sambi, dont les mensonges sont de plus en plus dévoilés aux Comoriens et par les Comoriens. Si se confirme l’existence de petits et grands accords secrets de connivence entre Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi sur le dos des Comoriens, ces derniers ne s’en relèveraient jamais, et cela n’est souhaitable ni pour le peuple, ni pour les dirigeants.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 13 janvier 2014.