On nous a appris au cours de l’histoire que durant la période du soleil des indépendances en Afrique et au Comores en particulier vers le...
On nous a appris au cours de l’histoire que durant la période du soleil des indépendances en Afrique et au Comores en particulier vers les années 1975-1978, après le coup d’Etat fomenté par le révolutionnaire Ali Soilihi, paix à son âme, les esprits maléfiques, le djinn msomali, le trumba venant du nord-ouest de Madagascar, tous avaient peur de la révolution non parlons pas des vieux turbans. Durant deux ans de travail et de construction, les esprits maléfiques trouvaient leur place au fond fin de l’océan Indien. Mais après l’assassinat du Mongozi (le guide), la magie noire, la sorcellerie et le Anda réapparaissent au profit des inconditionnels gaspilleurs des biens appelés prétentieusement (les notables). Depuis jusqu’à nos jours, personne n’a osé ni reformer, ni régulariser ces pratiques très rétrogrades devenues aujourd’hui un carcan vis-à-vis à de la population surtout grande comorienne, mutilant et dévastant à son passage, nos biens, nos économies déjà en lambeau et extra-poreuse similaire à un filet de pêche.
Aujourd’hui, les inconditionnels andanesques se permettent de bannir toute personne qui ose les contredire même le président de la république, (Voir scandale survenu à l’aéroport de Hahaya en 2012), rien que pour se remplir les poches. Couvert dans son bouchti tel un superman, le président a du débourser deux millions à ces mafieux pour éviter leur châtiment. Quelle bêtise et quelle faiblesse de la part du chef suprême de la nation !
Ils font pression partout où ils mettent les pieds de sorte qu’on pourrait dire que lors d’un remaniement ministériel, le président consulte quelques uns de ces bourreaux affamés avant de proposer qui que ce soit dans un tel poste ministériel. Mais cette fois –ci, ils ont tapé fort en tirant les oreilles du vieux ami de Denard, l’actuel président de l’assemblée nationale l’obligeant d’abroger le projet de loi visant la privatisation des Comores télécom, ce boui-boui et fantôme société d’Etat, devenue leur vache à lait souffrant de la maladie de la vache folle et de la corruption.
Mais savez –vous pourquoi les notables mettent cette pression?
D’abord, parce qu’une bonne dizaine de cette bande organisée grande comorienne veut sauver leurs propres enfants qui sont introduits dans cette entreprise sans le moindre diplôme ni savoir-faire et s’enrichissent facilement en suçant les mamelles laiteuses de cette dernière.
Ensuite, les autres ne souhaitent pas voir disparaitre leurs quotas téléphoniques mensuels ou annuels légués par les dirigeants depuis des années c’est-à-dire depuis l’époque Abdallah jusqu’à nos jours. Dirigés par le viagra de l’estime de soi et de leurs habits, les notables n’ont jamais plaidé pour le bien de ce pays mais l’enfonce de jour en jour.
Il nous faut aujourd’hui des femmes et des hommes très courageux qui accepteront de perturber l’ordre établi par ces groupuscules mafiosi et vantards notables de wangazidja et déséquilibrer leurs systèmes basés sur l’argent sale et facile, de transcender les clivages politiques imposés par les mêmes notables, de remettre en question certains acquis jugés rétrogrades et contre-productifs, de privilégier l’intérêt général aux intérêts particuliers, bref de bringuebaler le baobab.
Bâtissons une société libre et donnons à chacun sa place qu’il mérite : le notable à la place du kabari sinon à l’abîme s’il le faut, l’intellectuel qui se confirme et qui se distingue des autres, sa place qui la mérite. Aujourd’hui, le comorien n’est pas heureux dans son pays. Il a le sentiment qu’il n’est pas éligible au bonheur, un statut réservé à une caste, à des privilégiés, aux enfants du système. Il nous faut aussi une pensée, une perspective, une volonté de construire notre vie et notre autrement comme nous disait Stéphane Hessel.
Aujourd’hui, les inconditionnels andanesques se permettent de bannir toute personne qui ose les contredire même le président de la république, (Voir scandale survenu à l’aéroport de Hahaya en 2012), rien que pour se remplir les poches. Couvert dans son bouchti tel un superman, le président a du débourser deux millions à ces mafieux pour éviter leur châtiment. Quelle bêtise et quelle faiblesse de la part du chef suprême de la nation !
Ils font pression partout où ils mettent les pieds de sorte qu’on pourrait dire que lors d’un remaniement ministériel, le président consulte quelques uns de ces bourreaux affamés avant de proposer qui que ce soit dans un tel poste ministériel. Mais cette fois –ci, ils ont tapé fort en tirant les oreilles du vieux ami de Denard, l’actuel président de l’assemblée nationale l’obligeant d’abroger le projet de loi visant la privatisation des Comores télécom, ce boui-boui et fantôme société d’Etat, devenue leur vache à lait souffrant de la maladie de la vache folle et de la corruption.
Mais savez –vous pourquoi les notables mettent cette pression?
D’abord, parce qu’une bonne dizaine de cette bande organisée grande comorienne veut sauver leurs propres enfants qui sont introduits dans cette entreprise sans le moindre diplôme ni savoir-faire et s’enrichissent facilement en suçant les mamelles laiteuses de cette dernière.
Ensuite, les autres ne souhaitent pas voir disparaitre leurs quotas téléphoniques mensuels ou annuels légués par les dirigeants depuis des années c’est-à-dire depuis l’époque Abdallah jusqu’à nos jours. Dirigés par le viagra de l’estime de soi et de leurs habits, les notables n’ont jamais plaidé pour le bien de ce pays mais l’enfonce de jour en jour.
Il nous faut aujourd’hui des femmes et des hommes très courageux qui accepteront de perturber l’ordre établi par ces groupuscules mafiosi et vantards notables de wangazidja et déséquilibrer leurs systèmes basés sur l’argent sale et facile, de transcender les clivages politiques imposés par les mêmes notables, de remettre en question certains acquis jugés rétrogrades et contre-productifs, de privilégier l’intérêt général aux intérêts particuliers, bref de bringuebaler le baobab.
Bâtissons une société libre et donnons à chacun sa place qu’il mérite : le notable à la place du kabari sinon à l’abîme s’il le faut, l’intellectuel qui se confirme et qui se distingue des autres, sa place qui la mérite. Aujourd’hui, le comorien n’est pas heureux dans son pays. Il a le sentiment qu’il n’est pas éligible au bonheur, un statut réservé à une caste, à des privilégiés, aux enfants du système. Il nous faut aussi une pensée, une perspective, une volonté de construire notre vie et notre autrement comme nous disait Stéphane Hessel.
SOILIHI Ahamada Mlatamou