Lancement en fanfare de Djalali Cosmetics à Goussainville. Quand ils parlent de M me Moinaecha Youssouf Djalali, qu’ils appellent affe...
Lancement en fanfare de Djalali Cosmetics à Goussainville.
Quand ils parlent de Mme Moinaecha Youssouf Djalali, qu’ils appellent affectueusement Aïcha, ses innombrables amis et amies, venus d’un nombre incalculable de pays, civilisations, latitudes et altitudes, ne manquent pas de superlatifs laudateurs: «Une grande Dame», «Une femme d’affaires implacable au grand cœur», «Une femme de fer», «Une battante», «Une femme d’affaires avisée et clairvoyante», «Un exemple à suivre», «Une championne de l’action humanitaire et de la protection de l’environnement», «Une femme au caractère bien trempé», «La Présidente», etc. Mme Moinaecha Youssouf Djalali est originaire de Mbéni, en Grande-Comore, et a lancé, ce mardi 3 décembre 2013, un nouveau magasin, «Djalali Cosmetics», à Goussainville, en région parisienne. C’est dans une ambiance festive et conviviale que le nouveau magasin a été inauguré, en présence notamment de MM. Alain Louis, Maire de Goussainville, Antoine Prudent, Délégué du Préfet du Val-d’Oise, de nombreux élus, banquiers, commerçants de Goussainville, et les immanquables amis venus de tous les pays du monde...
Au total, 156 personnes étaient ont assisté à l’inauguration. «Une réussite», dit tout le monde, et celle-ci n’est pas sans rappeler le parcours sans faute de MmeMoinaecha Youssouf Djalali dans le monde des affaires, un monde dans lequel elle évolue comme un poisson dans l’eau.
«La Présidente» est propriétaire de trois sociétés: «Baby love Djalali GmbH», basée en Allemagne, «Djalali SARL» et «Djalali Cosmetics», en France. Elle est la promotrice des couches pour bébé estampillées «Moinagrace Djalali» pour les filles, et «Kind Djalali Man» pour les garçons, des produits relevant donc de sa propre ligne et enregistrés à l’Institut national de la Propriété industrielle (INPI), en France. Après Goussainville, Mme Moinaecha Youssouf Djalali envisage l’implantation de ses magasins à Marseille, Toulouse et Bordeaux, et bientôt aux Comores, où elle s’est déjà distinguée en mettant gracieusement à la disposition de Caritas Comores, une de ses villas à Mbéni, que l’association humanitaire a transformée en hôpital dont les admissions et les traitements sont entièrement gratuits. Elle fournit à cet hôpital très dynamique du matériel et des médicaments. Elle est également la Présidente de l’association IDEC, spécialisée dans la protection de l’environnement.
Partageant sa vie entre les Comores, la France et l’Allemagne, elle est aussi connue dans la ville de Goussainville que le loup blanc. Les autorités municipales et départementales, les banquiers, les commerçants, les vendeurs de maïs grillé à la sauvette, les restaurateurs (…) sont tous ses amis, qui ne manquent pas de lui lancer un souriant «Bonjour, Aïcha. Comment tu vas?», chaque fois qu’elle passe à un endroit. Une personnalité remarquable qui a fondé sa célébrité sur sa simplicité et sur un manque total d’arrogance. Car, même si elle réussit bien dans le monde des affaires, elle se comporte avec une humilité incroyable.
Elle a fait dire à ce politicien comorien présent à l’inauguration: «Aïcha est une fierté nationale comorienne. Pour une fois, au lieu de lancer un parti politique bidon, une personnalité native des Comores se lance dans quelque chose d’utile. Si d’autres pouvaient suivre son exemple, ça serait ça de gagné. Il est quand même regrettable qu’après avoir obtenu l’assurance de l’Ambassadeur des Comores à Paris que le Conseiller économique de l’Ambassade allait y prendre part, le diplomate ait choisi la politique de la chaise vide, alors que pour une fois, il avait l’occasion d’être utile. Non seulement le fameux Conseiller n’a pas fait le déplacement, mais en plus, il n’a pas appelé pour signaler un empêchement ou pour expliquer son absence. Et c’est de cette façon qu’on encourage l’initiative comorienne! Ce comportement explique largement pourquoi les Comoriens, présents en France depuis les années 1940 et composant une importante communauté en France, sont encore absents dans le monde politique et dans celui des affaires, alors que des ressortissants de pays non francophones découvrant à peine la France vendent aux Comoriens des produits exotiques et autres, et sont chargés de la gestion de rendez-vous des Comoriens auprès des autorités françaises».
En tout état de cause, Mme Moinaecha Youssouf Djalali vient de donner une preuve de plus d’une inépuisable et pétillante énergie et d’un dynamisme à toute épreuve, toutes choses qui la font courir du matin au soir, de la France à l’Allemagne, de l’Europe aux Comores. Il reste donc à lui souhaiter une belle réussite dans ce défi qu’elle vient de relever avec maestria et brio. On peut compter sur sa détermination et sa volonté de femme de fer au grand cœur.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 5 décembre 2013.