Les crypto-sambistes mentent sur la présence d’Ahmed Sambi à Soweto. Les Comores doivent tenir au plus vite les Assises nationales contre...
Les crypto-sambistes mentent sur la présence d’Ahmed Sambi à Soweto.
Les Comores doivent tenir au plus vite les Assises nationales contre le Mensonge effronté et éhonté en Politique. Et si elles les tiennent, elles doivent placer aux premiers rangs dans la salle de conférence Ahmed Sambi et les crypto-sambistes. Ceci est d’autant plus urgent que ces gens-là soulent et enfument les Comoriens au-delà du raisonnable, de la décence et du bon sens. Et, la présence non souhaitable et non souhaitée d’Ahmed Sambi à Soweto ce mardi 10 décembre 2013 lors du dernier hommage rendu au Président Nelson Mandela vient confirmer ce que les Comoriens savaient déjà sur l’usage récurrent et nocif qu’Ahmed Sambi et les crypto-sambistes font du mensonge violent, leur seul moyen d’exister en politique. Voici ce qu’ils affirment sur leurs instruments de propagande au sujet de la présence détestable et polémique d’Ahmed Sambi à Soweto ce mardi 10 décembre 2013:
«Comores: Sambi et Ikililou ensemble à Soweto. Tous les deux invités par les autorités sud africaines, l’ancien Chef de l’État comorien Ahmed Abdallah SAMBI et son successeur Ikililou DHOININE ont participé ensemble aux obsèques officielles de Nelson Mandela à Soweto. Les deux anciens alliés devenus opposants se seraient d’ailleurs croisés “par hasard” sur le trajet menant de Nairobi en Afrique du Sud. Les deux hommes se seraient uniquement contentés de se saluer sans plus, comme l’expriment clairement les photos que nous publions ci-dessous». Ah, les fieffés menteurs! Les fieffés menteurs qui se vautrent dans le mensonge!
Ces fieffés menteurs doivent vraiment prendre les Comoriens pour des tarés et des débiles car, en matière de protocole, on n’invite jamais les personnalités à assister à des funérailles ou à des obsèques. Même dans la vie civile, on ne dit pas aux gens: «Je vous invite aux obsèques et aux funérailles de tel ou telle». On se contente d’annoncer le décès et d’attendre que les gens se manifestent. C’est tout. Quand le mort est une personnalité d’envergure internationale, les chancelleries ne lancent pas des invitations. Il y a invitation à l’occasion d’un mariage royal ou princier, de fête nationale, d’investiture, de couronnement, mais jamais et au grand jamais en cas de décès. Jamais. Et que les crypto-sambistes ne ramènent pas leur fraise en essayant de discuter sur une question qui fait l’unanimité des spécialistes en Diplomatie.
La participation à des funérailles et à des obsèques est un acte relevant de la compassion, et on ne demande jamais aux gens de compatir. La compassion doit être volontaire, spontanée et ne se décrète jamais, tout comme elle ne s’obtient jamais sur invitation. Cela étant, les crypto-sambistes mentent effrontément car Ahmed Sambi n’a reçu l’invitation de personne pour se rendre en Afrique du Sud le 10 décembre 2013. De surcroît, le Protocole d’État de la République Sud-africaine a autre chose à faire qu’à inviter à Johannesburg tous les anciens chefs d’État qui ont des démangeaisons cérébrales. D’ailleurs, si des invitations avaient été lancées, on aurait vu Azali Assoumani à Soweto. Au surplus, Ahmed Sambi n’a rien fait de spectaculaire pour être invité au dernier hommage rendu à Nelson Mandela. Si c’est pour le trabendo de passeports et autres trafics, le monde en a vu d’autres. De fait, si Ahmed Sambi a une invitation à recevoir, elle devra venir de ceux qui l’ont fabriqué en Iran, et non d’un État respectable comme l’Afrique du Sud.
Si le Protocole d’État sud-africain s’est donné la peine de signaler à l’Ambassade des Comores à Pretoria que les salades politico-politiciennes comoro-comoriennes doivent se limiter aux Comores et être réglées à Moroni, c’est parce que notre poison national, Ahmed Sambi, avait contacté l’Afrique du Sud pour s’inviter à Soweto, alors qu’à Pretoria, on ne veut pas de pleurnicheries larmoyantes à la sauce Ahmed Sambi. Logiquement, quand notre épine empoisonnée nationale a voulu s’inviter à Soweto, on lui a fait comprendre qu’il devait régler la question auprès d’Ikililou Dhoinine, comme l’exige le protocole. Mais, il ne pouvait se faire une raison et aller demander un service à quelqu’un avec qui il est comme chien et chat.
Que le Président Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi se limitent au «SMIG» en matière de civilités n’intéresse pas les Comoriens. Mais, il faudra que les crypto-sambistes reconnaissent que sans Ikililou Dhoinine, qui a accepté de le nommer ministre le temps d’une cérémonie, Ahmed Sambi aurait été «dévoré par les chiens», comme on dit si bien à Anjouan. Mardi 10 décembre 2013, Ahmed Sambi faisait pitié à voir, seul dans le hall de l’hôtel, errant comme une âme en peine, faisant le pied de grue dans l’espoir d’être vu par un des membres de la délégation du chef de l’État. Il était presque mourant de désespoir car s’il n’était pas vu à la cérémonie, il nous aurait fait une crise cardiaque dont il n’allait jamais se relever. À la réflexion, Hamada Madi Boléro aurait dû le laisser se morfondre à son hôtel, histoire de lui donner une leçon dont il n’allait jamais se relever, même si on sait que les crypto-sambistes lui auraient trouvé une maladie diplomatique à la Abou Achirafi Ali Bacar (nous ne l’oublions pas, celui-là), en prétextant le climat de Soweto.
Un autre éclaircissement vaut d’être fait: Ahmed Sambi n’avait pas demandé à Hamada Madi Boléro de l’inscrire sur la liste des membres de la délégation officielle. Comment l’aurait-il fait alors que le Directeur de Cabinet du Président chargé de la Défense est le politicien mohélien et peut-être comorien que détestent le plus Ahmed Sambi et les crypto-sambistes? Que celui qui n’y croit pas s’aventure sur les instruments de propagande du crypto-sambisme, et cela, pour constater qu’il ne se passe pas un seul jour sans que Hamada Madi Boléro n’y soit caricaturé, traîné dans la boue et fait l’objet de toutes les balivernes, billevesées et fadaises de la terre. Les crypto-sambistes font une fixation haineuse sur lui, de manière obsessionnelle et pathologique, au-delà du devoir d’informer.
Au surplus, le premier point de désaccord profond ayant provoqué la rupture entre Ikililou Dhoinine et Ahmed Sambi a été la nomination de Hamada Madi Boléro au poste de Directeur du Cabinet du chef de l’État chargé de la Défense, une nomination régulièrement qualifiée de «trahison» envers le crypto-sambisme. En 2010, Ahmed Sambi avait dit être prêt à voir n’importe quel Mohélien accéder à la présidence de la République sauf Hamada Madi Boléro.
Tous les mensonges proférés par les crypto-sambistes nous ramènent à une stratégie d’enfumage élaborée et mise en œuvre par la «Zaouïa» (la Confrérie) d’Ahmed Sambi. Cette stratégie d’enfumage a fait de la fausseté et du mensonge une façon de vivre en politique. Personne n’a oublié les mensonges proférés par les crypto-sambistes quand, pour justifier la présence d’Ahmed Sambi aux côtés de personnalités tanzaniennes en Tanzanie, avaient raconté des histoires à dormir debout pour tenter d’accréditer le mensonge selon lequel dans ce monde de 7 milliards d’habitants, seul Ahmed Sambi peut servir d’intermédiaire entre la Tanzanie et le Moyen-Orient. Or, en la matière, la Tanzanie fait lui-même le travail, reçoit des investissements moyen-orientaux et n’a nullement besoin de notre épine empoisonnée nationale. La présence d’Ahmed Sambi en Tanzanie s’explique seulement par les investissements qu’il y effectue lui-même après avoir détourné massivement l’argent du peuple comorien pour aller construire des cimenteries en Tanzanie, avec la complicité d’un ministre local. Si Ahmed Sambi pouvait démarcher des investisseurs, il l’aurait fait pour son pays quand il était Président.
En définitive, Ahmed Sambi n’était l’invité de personne en Afrique du Sud, où il s’était invité lui-même. Et si Hamada Madi Boléro n’avait accepté de se retirer de la délégation à son profit et si Ikililou Dhoinine n’avait accepté de lui attribuer un badge de ministre, il aurait suivi la cérémonie à la télévision, comme nous tous.
Aujourd’hui, en dépit de toutes nos réserves et critiques envers Ikililou Dhoinine, nous lui savons gré d’avoir rompu avec un homme qui n’a apporté aux Comores que du désordre et de la destruction. Nous sommes nombreux à le dire…
Par ARM