Quand le sambiste Azali Assoumani faisait le lit d'Ahmed Sambi. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le premier sambiste ...
Quand le sambiste Azali Assoumani faisait le lit d'Ahmed Sambi.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le premier sambiste des Comores n'est autre qu'Azali Assoumani, celui qui était censé être l'adversaire d'Ahmed Sambi. C'est le constat d'une longue histoire d'amour qui a commencé à Anjouan en octobre 2005, quelques mois avant l'élection présidentielle qui devait installer Ahmed Sambi à Beït-Salam le 26 mai 2006, pour le malheur des Comores et des Comoriens. À l'époque, un entretien de 3 heures entre les deux hommes avait permis aux deux acolytes de se retrouver et de se trouver des points communs. Toujours pour le malheur des Comores et des Comoriens. Depuis, Azali Assoumani n'a eu de cesse de pousser ses collaborateurs vers le soutien de la candidature d'Ahmed Sambi. Mais, aucun de ses collaborateurs n'avait accepté d'avaliser ce qui ressemblait déjà à la préparation d'un crime contre l'État et la République.
À l'époque, Azali Assoumani avait instrumentalisé l'un de ses collaborateurs jusqu'à obtenir de lui la création d'un climat d'incompréhension et de haine avec Caambi El Yachouroutu, qui était alors son Vice-président à Anjouan. Chaque fois qu'une accalmie semblait se dessiner à l'horizon, l'homme du Président Azali Assoumani revenait à la charge et mettait le feu au lac jusqu'aucune entente ne soit possible entre Azali Assoumani. D'aucuns disent sans risque d'être contredits: «Quand Azali Assoumani a glissé un bulletin de vote dans l'enveloppe, et l'enveloppe dans l'urne, il avait fait le choix d'Ahmed Sambi». En tout cas, une chose est sûre et certaine: alors que le candidat Caambi El Yachouroutu avait beaucoup de possibilités de se constituer une clientèle dans la région de Moya et Pomoni, c'est bien le Président Azali Assoumani qui avait suscité une candidature dans cette région afin de contrecarrer celle de son propre Vice-président et ouvrir un boulevard devant conduire Ahmed Sambi à Beït-Salam. En d'autres termes, Azali Assoumani a beaucoup fait pour confier les clés de l'État et de la République à un fossoyeur appelé Ahmed Sambi. Le moment venu, les Comoriens s'en souviendront. Cela pourra se faire lors des élections présidentielles de 2016. Les Comoriens auront alors l'occasion de dire qu'on ne met pas un collier de perles sur le cou d'une chèvre…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Samedi 2 novembre 2013.