L'ATR 72-500 de la première compagnie aérienne mahoraise de l'histoire Ewa décollera pour son premier vol ce matin aux alentours d...
L'ATR 72-500 de la première compagnie
aérienne mahoraise de l'histoire Ewa décollera pour son premier vol ce
matin aux alentours de 9h30 pour Mahajunga. Samedi prochain, il
repartira avec ses passagers vers Dar Es Salam en Tanzanie. Mais n'y
a-t-il la possibilité de rejoindre Paris au départ de cet aéroport géant
à des prix inférieurs que ceux proposés aujourd'hui à Mayotte ?
Les couleurs d'Ewa sont connues et le belle oiseau blanc et rouge atterrira aux alentours de 8h30 sur l'aéroport de Pamandzi ce matin après avoir fait escale à Dar Es Salam pour y recevoir ses couches de peinture. Il redécollera vers 9h30 pour Mahajunga pour son premier vol commercial de l'histoire après avoir fait quelques petits tours de piste pour s'habituer à la configuration des lieux.
Et l'histoire, elle ne fait que commencer car désormais, Mayotte bénéficie de sa propre compagnie régionale qui desservira Moroni à 262 euros, Nosy Bé et Mahajunga à 256 euros et Dar Es Salam à 399 euros TTC prix promotionnel valable jusqu'au 15 décembre. Les lignes Pemba au Mozambique et Anjouan ne seront quant à elles ouvertes qu'en février prochain, pour une nouvelle montée en charge de l'entreprise. Mais en ce qui concerne Dar Es Salam, la première liaison vers la Tanzanie sera réalisée samedi prochain avec un retour à Pamandzi de l'ATR 72-500 dimanche, le temps de procéder à son contrôle technique hebdomadaire. Et c'est peut-être là qu'une nouvelle opportunité de départ peut intéresser au plus haut point la population mahoraise. En effet, pour rejoindre la métropole, il y existe plusieurs solutions.
Kenya Airways en passant par Nairoby, Corsair International en passant par Madagascar, Xl Airways également par la grande île et Air Austral en faisant la traditionnelle escale à La Réunion. Bien évidemment, le temps de vol est systématiquement allongé et le prix des billets s'en ressent. C'est pourquoi, avec Ewa, une nouvelle route pour Paris est désormais tracée en se rendant vers l'aéroport géant de Dar Es Salam qui accueille les plus grandes et les plus prestigieuses compagnies au monde. Ainsi, avec un vol au départ de Dzaoudzi vers la Tanzanie à 399 euros, il faudra environ deux petites heures pour toucher la piste et rejoindre ce hub international où de nombreuses lignes sont ouvertes en direction de la France et notamment de Paris.
La question est donc de savoir si oui ou non cette nouvelle route peut présenter un attrait financier au regard de ce qui est proposé sur le marché local. Et à bien regarder, cela peut devenir très intéressant en effet. En cliquant sur internet, pour connaître le prix d'un billet en classe économique pour une personne aller-retour Dar Es Salam - Paris - Dar Es Salam, la tarification tombe. Le prix le plus bas trouvé est une promotion à 309 euros, lorsque que Qatar Airways propose 558 euros. Emirates, tout de même, affiche un 558 euros et Kenya Airways, le plus cher trouvé dans cette catégorie, avoisine les 677 euros. En contactant directement une agence de voyage et en demandant les meilleures dates collant aux meilleurs prix, Emirates chute à 400 euros, Qatar Airways à 370 euros. Dans tous les cas et en cherchant bien, le billet le plus bas constaté aura été en basse saison, 279 euros. En clair, le voyage le moins cher lorsque l'on n'est pas pressé et que l'on le choix des dates de départ et d'arrivée tourne à 680 euros pour rejoindre Paris. Et de Dar Es Salam pour rejoindre la capitale, le temps de vol est de 5h30 à 6 heures. Il faut ajouter à cela le temps de correspondance après le déparquement de la compagnie Ewa.
En tout et pour tout et lorsque les vols sont bien calés le samedi, il est ainsi possible de gagner Roissy Charles de Gaulle au départ de Pamandzi en 10 heures minimum contre les 14 heures bien frappées et c'est un minimum que les voyageurs au départ de Mayotte subissent pour rejoindre la métropole. Il y a donc un avantage certain de partir vers Dar Es Salam et Paris via Ewa. Reste à savoir combien coûtera après le 15 décembre et la fin de l'offre promotionnelle, le billet. Dans tous les cas, il est permis de dire qu'une nouvelle alternative est née pour Mayotte et elle ne semble pas être la plus chère tout en offrant la possibilité au passage de voler sur les plus beaux avions du monde.
Au delà de l'envie de gagner du temps et de réaliser des économies, il sera également possible de seulement découvrir ce merveilleux pays qu'est la Tanzanie. Un pays dont l'économie explose et file vers le développement. Ewa constitue donc un nouveau pont qu'il appartiendra à chacun de construire pour faire patienter l'arrivée un jour, peut-être avant 2050, d'une piste longue ou en tout cas aménagée pour autoriser un vol direct vers Paris, sans escale à pleine charge de passagers et de carburant. En attendant, l'ironie de l'histoire est qu'avant la création de la compagnie Air Austral, la seule possibilité de gagner Mayotte était avec Air France dont les avions étaient contraints de faire escale à Dar Es Salam. Nombreux étaient alors les Mahorais à filer aussi vers cette destination vacances incomparable pour profiter du continent ou du calme et de la culture de la fantastique Zanzibar.
Et pourquoi pas Pemba Paris ?
Ewa est une compagnie aérienne régionale et elle ajoutera deux cordes à son arc dès le mois de février 2014 : Anjouan et Pemba au Mozambique. Or, l'aéroport de Pemba est lui aussi devenu en quelques années une plateforme du trafic international et le pays est en plein développement. Là encore, les plus grandes compagnies aériennes du monde se bousculent sur les pistes et les rotations vers Paris sont ultra nombreuses. La même possibilité que par Dar Es Salam sera offerte, avec un temps de vol un peu plus long et bien sûr, un billet un peu plus cher.
Tout d'abord, il est pour l'heure difficile de dire si le combiné Pamandzi Pemba Paris sera attractif dans la mesure où les billets Ewa ne sont pas encore connus. Toutefois, en moyenne pour rejoindre la métropole, l'enveloppe tourne aux alentours de 750 à 800 euros au départ du Mozambique. Une autre ouverture de ligne sera donc possible dès 2014 et elle sera à regarder de très près car demain, il serait bien possible que les Mahorais partent non pas en redescendant vers le Sud Ouest, vers Madagascar ou La Réunion, mais reprennent l'habitude de filer vers le Nord directement sans crochet pour regagner Paris. C'est aussi ça Ewa, un rapprochement des pays de la région, mais aussi un éclatement des possibilités de voyages et de formules semi directes intéressantes pour atteindre l'hexagone.
Source : France Mayotte matin
Les couleurs d'Ewa sont connues et le belle oiseau blanc et rouge atterrira aux alentours de 8h30 sur l'aéroport de Pamandzi ce matin après avoir fait escale à Dar Es Salam pour y recevoir ses couches de peinture. Il redécollera vers 9h30 pour Mahajunga pour son premier vol commercial de l'histoire après avoir fait quelques petits tours de piste pour s'habituer à la configuration des lieux.
Et l'histoire, elle ne fait que commencer car désormais, Mayotte bénéficie de sa propre compagnie régionale qui desservira Moroni à 262 euros, Nosy Bé et Mahajunga à 256 euros et Dar Es Salam à 399 euros TTC prix promotionnel valable jusqu'au 15 décembre. Les lignes Pemba au Mozambique et Anjouan ne seront quant à elles ouvertes qu'en février prochain, pour une nouvelle montée en charge de l'entreprise. Mais en ce qui concerne Dar Es Salam, la première liaison vers la Tanzanie sera réalisée samedi prochain avec un retour à Pamandzi de l'ATR 72-500 dimanche, le temps de procéder à son contrôle technique hebdomadaire. Et c'est peut-être là qu'une nouvelle opportunité de départ peut intéresser au plus haut point la population mahoraise. En effet, pour rejoindre la métropole, il y existe plusieurs solutions.
Kenya Airways en passant par Nairoby, Corsair International en passant par Madagascar, Xl Airways également par la grande île et Air Austral en faisant la traditionnelle escale à La Réunion. Bien évidemment, le temps de vol est systématiquement allongé et le prix des billets s'en ressent. C'est pourquoi, avec Ewa, une nouvelle route pour Paris est désormais tracée en se rendant vers l'aéroport géant de Dar Es Salam qui accueille les plus grandes et les plus prestigieuses compagnies au monde. Ainsi, avec un vol au départ de Dzaoudzi vers la Tanzanie à 399 euros, il faudra environ deux petites heures pour toucher la piste et rejoindre ce hub international où de nombreuses lignes sont ouvertes en direction de la France et notamment de Paris.
La question est donc de savoir si oui ou non cette nouvelle route peut présenter un attrait financier au regard de ce qui est proposé sur le marché local. Et à bien regarder, cela peut devenir très intéressant en effet. En cliquant sur internet, pour connaître le prix d'un billet en classe économique pour une personne aller-retour Dar Es Salam - Paris - Dar Es Salam, la tarification tombe. Le prix le plus bas trouvé est une promotion à 309 euros, lorsque que Qatar Airways propose 558 euros. Emirates, tout de même, affiche un 558 euros et Kenya Airways, le plus cher trouvé dans cette catégorie, avoisine les 677 euros. En contactant directement une agence de voyage et en demandant les meilleures dates collant aux meilleurs prix, Emirates chute à 400 euros, Qatar Airways à 370 euros. Dans tous les cas et en cherchant bien, le billet le plus bas constaté aura été en basse saison, 279 euros. En clair, le voyage le moins cher lorsque l'on n'est pas pressé et que l'on le choix des dates de départ et d'arrivée tourne à 680 euros pour rejoindre Paris. Et de Dar Es Salam pour rejoindre la capitale, le temps de vol est de 5h30 à 6 heures. Il faut ajouter à cela le temps de correspondance après le déparquement de la compagnie Ewa.
En tout et pour tout et lorsque les vols sont bien calés le samedi, il est ainsi possible de gagner Roissy Charles de Gaulle au départ de Pamandzi en 10 heures minimum contre les 14 heures bien frappées et c'est un minimum que les voyageurs au départ de Mayotte subissent pour rejoindre la métropole. Il y a donc un avantage certain de partir vers Dar Es Salam et Paris via Ewa. Reste à savoir combien coûtera après le 15 décembre et la fin de l'offre promotionnelle, le billet. Dans tous les cas, il est permis de dire qu'une nouvelle alternative est née pour Mayotte et elle ne semble pas être la plus chère tout en offrant la possibilité au passage de voler sur les plus beaux avions du monde.
Au delà de l'envie de gagner du temps et de réaliser des économies, il sera également possible de seulement découvrir ce merveilleux pays qu'est la Tanzanie. Un pays dont l'économie explose et file vers le développement. Ewa constitue donc un nouveau pont qu'il appartiendra à chacun de construire pour faire patienter l'arrivée un jour, peut-être avant 2050, d'une piste longue ou en tout cas aménagée pour autoriser un vol direct vers Paris, sans escale à pleine charge de passagers et de carburant. En attendant, l'ironie de l'histoire est qu'avant la création de la compagnie Air Austral, la seule possibilité de gagner Mayotte était avec Air France dont les avions étaient contraints de faire escale à Dar Es Salam. Nombreux étaient alors les Mahorais à filer aussi vers cette destination vacances incomparable pour profiter du continent ou du calme et de la culture de la fantastique Zanzibar.
Et pourquoi pas Pemba Paris ?
Ewa est une compagnie aérienne régionale et elle ajoutera deux cordes à son arc dès le mois de février 2014 : Anjouan et Pemba au Mozambique. Or, l'aéroport de Pemba est lui aussi devenu en quelques années une plateforme du trafic international et le pays est en plein développement. Là encore, les plus grandes compagnies aériennes du monde se bousculent sur les pistes et les rotations vers Paris sont ultra nombreuses. La même possibilité que par Dar Es Salam sera offerte, avec un temps de vol un peu plus long et bien sûr, un billet un peu plus cher.
Tout d'abord, il est pour l'heure difficile de dire si le combiné Pamandzi Pemba Paris sera attractif dans la mesure où les billets Ewa ne sont pas encore connus. Toutefois, en moyenne pour rejoindre la métropole, l'enveloppe tourne aux alentours de 750 à 800 euros au départ du Mozambique. Une autre ouverture de ligne sera donc possible dès 2014 et elle sera à regarder de très près car demain, il serait bien possible que les Mahorais partent non pas en redescendant vers le Sud Ouest, vers Madagascar ou La Réunion, mais reprennent l'habitude de filer vers le Nord directement sans crochet pour regagner Paris. C'est aussi ça Ewa, un rapprochement des pays de la région, mais aussi un éclatement des possibilités de voyages et de formules semi directes intéressantes pour atteindre l'hexagone.
Source : France Mayotte matin