Le candidat de Marc Ravalomanana à l'élection présidentielle malgache, Robinson Jean Louis, a annoncé à l'AFP qu'il invitera l’...
Le candidat de Marc Ravalomanana à l'élection présidentielle malgache,
Robinson Jean Louis, a annoncé à l'AFP qu'il invitera l’ancien président
à rentrer au pays pour assister à sa cérémonie d'investiture s'il
remporte l'élection présidentielle dont le premier tour a lieu vendredi.
Le candidat de Marc Ravalomanana à la présidentielle, Jean Louis Robinson, le 13 octobre 2013 à Antananarivo
afp.com - -
Le candidat de Marc Ravalomanana à l'élection présidentielle
malgache, Robinson Jean Louis, a annoncé à l'AFP qu'il invitera l’ancien
président à rentrer au pays pour assister à sa cérémonie d'investiture
s'il remporte l'élection présidentielle dont le premier tour a lieu
vendredi.
"Lors de l’investiture, Marc Ravalomanana sera à mes côtés, il sera l’invité d’honneur", a-t-il déclaré lundi soir dans un entretien téléphonique, allant jusqu'à préciser qu’il ne savait pas s’il allait le faire rentrer en avion privé ou par un vol régulier.
"Cela dépendra de nos finances qui sont presque à zéro", a-t-il expliqué.
Candidat à l’origine mineur de l’élection présidentielle, Robinson Jean Louis est devenu l'un des grands favoris après avoir obtenu en septembre le soutien de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Ce dernier s’est enfui en Afrique du Sud, où il vit en exil depuis son renversement en 2009 par Andry Rajoelina, actuel président d'un régime non élu de transition.
M. Ravalomanana a tout fait pour revenir dans la course, malgré sa condamnation aux travaux forcés à perpétuité par contumace en 2010 pour la mort d’une trentaine de manifestants abattus par sa garde présidentielle lors des événements qui ont entraîné sa chute en 2009.
Son poulain Robinson Jean Louis estime que cette condamnation est "caduque" et qu’il ne devrait pas y avoir de "jugement du tout", car Marc Ravalomanana "n’est pas coupable".
"Si ça ne dépendait que de moi, il serait rentré libre depuis longtemps", a-t-il ajouté.
L'ancien président a plusieurs fois tenté de rentrer au pays, mais s'est toujours heurté à l'opposition de M. Rajoelina. Aucun des deux n'a pu se présenter à l'élection présidentielle, sous la pression de la communauté internationale.
Galvanisé par le soutien du clan Ravalomanana, Robinson Jean Louis, ancien ministre de la Santé, dit qu'il est "sûr de passer au deuxième tour" et a même "l'espoir" de gagner dès le premier tour, vendredi.
"Plus de la moitié des candidats m’ont assuré de leur soutien si je passe au deuxième tour (…) et le deuxième (finaliste) pourrait se désister en ma faveur", a-t-il assuré, en toute confiance.
Pas moins de 33 candidats sont en lice pour le premier tour de la présidentielle, vendredi. Un éventuel --et très probable, selon tous les observateurs-- second tour doit départager le 20 décembre les deux candidats arrivés en tête.
Le candidat de Marc Ravalomanana à la présidentielle, Jean Louis Robinson, le 13 octobre 2013 à Antananarivo
afp.com - -
"Lors de l’investiture, Marc Ravalomanana sera à mes côtés, il sera l’invité d’honneur", a-t-il déclaré lundi soir dans un entretien téléphonique, allant jusqu'à préciser qu’il ne savait pas s’il allait le faire rentrer en avion privé ou par un vol régulier.
"Cela dépendra de nos finances qui sont presque à zéro", a-t-il expliqué.
Candidat à l’origine mineur de l’élection présidentielle, Robinson Jean Louis est devenu l'un des grands favoris après avoir obtenu en septembre le soutien de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Ce dernier s’est enfui en Afrique du Sud, où il vit en exil depuis son renversement en 2009 par Andry Rajoelina, actuel président d'un régime non élu de transition.
M. Ravalomanana a tout fait pour revenir dans la course, malgré sa condamnation aux travaux forcés à perpétuité par contumace en 2010 pour la mort d’une trentaine de manifestants abattus par sa garde présidentielle lors des événements qui ont entraîné sa chute en 2009.
Son poulain Robinson Jean Louis estime que cette condamnation est "caduque" et qu’il ne devrait pas y avoir de "jugement du tout", car Marc Ravalomanana "n’est pas coupable".
"Si ça ne dépendait que de moi, il serait rentré libre depuis longtemps", a-t-il ajouté.
L'ancien président a plusieurs fois tenté de rentrer au pays, mais s'est toujours heurté à l'opposition de M. Rajoelina. Aucun des deux n'a pu se présenter à l'élection présidentielle, sous la pression de la communauté internationale.
Galvanisé par le soutien du clan Ravalomanana, Robinson Jean Louis, ancien ministre de la Santé, dit qu'il est "sûr de passer au deuxième tour" et a même "l'espoir" de gagner dès le premier tour, vendredi.
"Plus de la moitié des candidats m’ont assuré de leur soutien si je passe au deuxième tour (…) et le deuxième (finaliste) pourrait se désister en ma faveur", a-t-il assuré, en toute confiance.
Pas moins de 33 candidats sont en lice pour le premier tour de la présidentielle, vendredi. Un éventuel --et très probable, selon tous les observateurs-- second tour doit départager le 20 décembre les deux candidats arrivés en tête.
© 2013 AFP