Tracasseries et humiliations quotidiennes subies par un homme de valeur. Comoriennes, Comoriens, Le Général Salimou Mohamed Amiri...
Tracasseries et humiliations quotidiennes subies par un homme de valeur.
Comoriennes, Comoriens,
Le Général Salimou Mohamed Amiri a une importante information personnelle à vous communiquer, pour que chacun connaisse les tracasseries, les humiliations et les misères qu'on lui fait vivre au quotidien. La parole est au Général Salimou Mohamed Amiri.
Bonjour,Les tracasseries et humiliations n'arrêtent pas à mon encontre depuis que je suis rentré aux Comores le 19 septembre 2013; il y a trois semaines, des gendarmes interceptèrent mon véhicule personnel,en firent descendre ma femme (qui était obligée de me rejoindre en taxi à la maison où je l'attendais) et repartirent avec le véhicule à la Gendarmerie.
Motif invoqué: mon véhicule a une immatriculation étrangère que je n'ai pas encore eu le temps de changer; le lendemain, un autre gendarme me vira d'un parking de l'aéroport, me disant que je ne suis pas une «haute autorité» et n'y avais donc pas droit; quelques minutes après, sous mes yeux ébahis, le même gendarme fit garer au même endroit un véhicule privé d'une autre personne qui n'était pas du tout ce qu'il appelait une «haute autorité».
Ce n'est pas fini: on veut maintenant, une fois de plus et après une première tentative au mois de juillet passé quand je me trouvais en France, me déloger de mon logement administratif que j'occupe depuis 1997; c'est ainsi que par note N°013/33/D.I.E. en date du 22 octobre 2013 qu'il m'envoya par son chauffeur, M. CHATOI ABDOU MOHAMED, Directeur du Département Immobilier de l'État, relevant du ministère des Finances de l'Union des Comores, décida: «Le logement administratif N°ZE 21 sis à la Coulée, précédemment occupé par SALIMOU Mohamed Amiri, (Ancien Chef d'état-major) est affecté à: Ministère de la Justice, de la Fonction Publique, des Réformes administratives, des Droits de l'homme et des Affaires Islamiques. Cette attestation d'affectation est délivrée pour servir et valoir ce que de droit et prend effet à compter du: 22/10/2O13 (48 heures). RAISON D'ÉTAT ». Autrement dit, c'est un simple directeur de département qui se prévaut de la RAISON d'ÉTAT et me donne 48 heures pour déguerpir de mon logement au moment où, ayant été injustement et illégalement radié de l'armée, je cherche à y être réintégré. Une manière de dire que l'État n'entend pas me rétablir dans mes droits?
Avec comme avocats Madame le Bâtonnier Harmia AHMED et Maître Mohamed AHAMADA BACO, substitués par Maître Youssouf MSA (Tel : 338 63 23 ou 335 45 37) j'ai, le 24 octobre 2013, saisi le Président du Tribunal statuant en matière de référé administratif pour constater la nullité de la note en question; pour également «renvoyer les parties à mieux se pourvoir ainsi qu'elles aviseront, mais vu qu'il y a urgence, … ordonner la suspension de cette note» prise en violation de la législation en vigueur, dépourvue de motivation (violation de la loi du 11 juillet 1979) et entachée d'une incompétence affectant sa légalité; ceci dans l'attente d'une décision à intervenir au fond. Le Président du Tribunal nous écouta et rendra son délibéré ce lundi 28 octobre 2013. Je risque de me retrouver dans la rue ce lundi car la conspiration fut cyniquement bien menée: le bâtiment ayant été affecté au ministère de la Justice pour servir d'annexe pour la maison d'arrêt de Moroni, il sera pour le moins difficile au Président du Tribunal de m'entendre au détriment de son propre ministère.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 28 octobre 2013.