1°- chapitre Madame La Présidente de la CENI-T, Monsieur Le représentant de l'Union Européenne à Madagascar, Madame La représentant...
Madame La Présidente de la CENI-T, Monsieur Le représentant de l'Union Européenne à Madagascar, Madame La représentante des Nations-Unies à Madagascar, je reprends une information donnée par TANANEWS qui nous annonce que le 25 octobre 2013, ne sera pas chomé! Cela veut donc dire que les écoliers, enfin ce qu'il en reste, iront normalement à l'école ce jour là ?
Et donc le citoyen ira voter où ?
* Pour comprendre cette brève, il faut savoir que de tout temps, à Madagascar les écoles ont été utilisées comme bureaux de vote dans tout scrutin populaire.
2éme- Chapitre
J'ai une connaissance , pour qui j'avais des projets pour la réalisation de son grand chantier: devenir l'artisan de la révolution citadine à Madagascar, rendre aux citoyens la possibilité de vivre dans une vraie commune, c'est
Guy Maxime Ralaiseheno. J'apprends qu'illance un appel aux électeurs afin qu'ils fassent le bon choix aux prochains scrutins. Mais voilà où son image ternie, après avoir été un des grands défenseurs de marc RAVALOMANANA, après avoir flirté avec le jeune coq, voilà que j'apprends qu'il soutient Hery Rajaonarimampianina. encore un retournement de veste, pas croyable, pitoyable.Pardon mon cher Maxime, mais la politique ce n'est pas celà!
3éme-Chapitre
Le DRAME de NOSY BE.
Une analyse plus approfondie et avec un certain recul nous permet de constater une atmosphère délétère prévalant dans la Diana, en particulier, et dans le pays en général.Les individus qui sont passés au lynchage sont des individus qui ne croient plus ni à la justice, et encore moins aux dires de leurs dirigeants.Ce sont messieurs et mesdames tout le monde qui sont passés à l'action, étant las également d'une situation économique horripilante et intenable. Les hésitations sur la réopérationnalisation de la sucrerie, la fermeture de la compagnie "Pêcherie de Nosy Be", ont jetés dans la rue des milliers de personnes aujourd'hui dénuées d'espoir et de visibilité sur le futur.
La vie des expatriés n'est en fait nullement en danger; au contraire, ces expatriés constituent pour bien nombre de personnes l'unique planche de salut. L'enquête en cours , du moins nous l'espérons, nous dira si vraiment ces deux ressortissants européens ont été vus en train de jeter le cadavre vidés de de ses organes du jeune garçon sur la plage de Madirokely.
Le travail des autorités ne devrait à notre humble sens se contenter de se focaliser sur le cas nossibéen, mais bel et bien aller dans le sens de la réhabilitation d'une perception positive de la justice et des forces de l'ordre, sans oublier la dimension "redressement " économique IMMEDIATE, et ce, sur l'ensemble de la nation.
Lorsqu'à côté d'une misère allant en s'amplifiant, les centaines de milliards de certains s'étalent au grand jour, le citoyen est à même, légitimement, de se poser de profondes questions.
Lire ci-dessous une dépêche émanant d'un groupement professionnel du tourisme sur les évènements qui se déroulent à Nosy Be.
Chers tous, comme vous devez le savoir par les réseaux sociaux ou par les journaux, NOSY BE est en proie depuis hier à une vindicte populaire. Les sources ne sont pas formels mais il est question de rapt d'enfants qui réunit plusieurs protagonistes malgaches et étrangers. Un proche d'un des kidnappeurs a été interrogé hier par la gendarmerie et sur cette information, une foule vengeresse a tenu à le lyncher. Les gendarmes assaillis ont riposté par des tirs à balles réelles qui auraient fait un mort et 2 blessés.
La foule s'est alors quantifiée et a incendié des maisons de gendarmes, pillé des boutiques de femmes de gendarmes etc...
Ce matin, vision de désolation sur la plage d'Ambatolaoka, 2 ressortissants étrangers ont été brûlé dans des pneus. Il seraient liés de près ou de loin à cette affaire de rapt qui prendrait des tournures finales de trafic d'organes.
La population ne souhaite pas apparemment en rester là et s'entend continuer un nettoyage en règle.
Les informations restent floues. On y mêle les autorités, des étrangers douteux et des dessous politiques. Maki vous fait juste un rapport de ce que l'on entend sans partie prenante mais vous demande de rester vigilant sur la zone de NOSY BE et de faire attention sur le flux de vos clients.
Nous allons voir avec l'ONTM comment communiquer rapidement sur ces évènements majeurs qui enfoncent une énième fois notre destination dans une sombre passe.
Un fil d'info sera tenue et merci à nos amis de Nosy Be de remonter des infos viables pour la sécurité de nos touristes.
des tweets d'infos sur Nosy Be:http://twitter.com/KasahyMahitsy ouhttp://twitter.com/philnosy
Deux Français soupçonnés de trafic d'organes tués à Madagascar
J'ai appris le début de l'histoire il y a quelques jours lorsque des jeunes ont demandé à mettre une affiche sur mon mur. Une affiche pour la recherche de leur camarade disparu… En me renseignant un peu j'appris que 3 enfants avaient déjà disparu, triste histoire qui commence et qui finit encore bien pire…
L'histoire est encore floue, je n'ai pas toute les infos mais tout a commencé hier, mercredi 03 Octobre dans la matinée, lorsqu'un des enfants disparues quelques jours plus tôt a été retrouvé, d'après ce qui a été dis, mort et découpé en morceaux.
L'histoire est encore floue, je n'ai pas toute les infos mais tout a commencé hier, mercredi 03 Octobre dans la matinée, lorsqu'un des enfants disparues quelques jours plus tôt a été retrouvé, d'après ce qui a été dis, mort et découpé en morceaux.
C'est un rapt d'enfant qui a viré en échauffourée meurtrière. « Un garçonnet de sept ou huit ans n'a plus donné aucun signe de vie depuis vendredi. Soupçonné d'avoir enlevé ce jeune garçon, un individu a été livré par ses proches même au commissariat dans la matinée, aux alentours 10 heures», explique le général Randriamaro. À l'entendre, l'organe mixte de conception (OMC) tenait à ce moment une réunion portant sur la sécurisation des élections au siège du district. Aussitôt, les personnes qui l'ont appréhendé s'y sont ruées pour le présenter à l'OMC.
«Le rapt n'a pas encore été communiqué aux forces de l'ordre et aucune plainte s'y rapportant n'a encore été déposée. Seuls des membres de la famille du suspect l'avaient dénoncé. Les autorités ont commis l'irréparable en prenant cette affaire à la légère. Préoccupées par l'objet de leur réunion, elles ont expliqué qu'une enquête sera ouverte. L'individu incriminé a été de ce fait confié à ses proches dont l'adresse est connue », rapporte l'officier général.
C'est une version qui tient la route mais qui n'explique pas tout non plus. Par la suite, d'une manière ou d'une autre, la personne appréhendée c'est retrouvée au commissariat de police.
Les émeutiers ont alors exigé que lui soit remise l'individu afin qu'il soit jugé par eux et sur une place publique, ce que les forces de l'ordre ont refusé bien sur, avançant qu'une enquête devait être faite. L'individu a alors pu partir à bord d'un véhicule, ce qui n'a fait qu'augmenter la colère de la foule qui s'est rendue à la brigade de gendarmerie d'Ambonara, convaincue que l'individu y a été emmené. Malgré la déclaration du commandant de la Compagnie quant au fait que l'individu ne s'y trouvait pas, la foule n'a pas quitté les lieux, insistant pour que lui soit livré l'individu. Ont commencé alors les jets de pierre et les actes de vandalisme s'en sont suivis. Les gendarmes ont tiré afin de disperser la foule, celle-ci a encore riposté par des jets de pierre, des épiceries, des kiosques et une voiture qui se trouvait à proximité ont été incendiées. Les policiers sont venus en renfort, les tirs ont fait trois blessés dont un est mort à l'hôpital.
La foule, en colère de ne pas avoir obtenus l'individus, s'en est pris aux maisons des gendarmes, dont « huit ont été déjà incendiées par les émeutiers », selon le général de gendarmerie. Une pensée à ses gendarmes qui ont du passer un moment difficile, comme leurs familles…
La foule, en colère de ne pas avoir obtenus l'individus, s'en est pris aux maisons des gendarmes, dont « huit ont été déjà incendiées par les émeutiers », selon le général de gendarmerie. Une pensée à ses gendarmes qui ont du passer un moment difficile, comme leurs familles…
On peut lire dans plusieurs articles :
« Les émeutiers ont procédé à une chasse à l'homme contre des 'vazaha' [les étrangers européens, en langue malgache], ce qui a abouti à la mort de deux vazahas »
La façon de présenter la chose est légèrement ambigu sur la partie « contre les vazahas », je précise que ce n'est pas une chasse contre tout les vazahas, mais contre les responsables / tueurs, non tout les vazahas … En effet, une petite foule est venu chez moi, une sois-disante rumeur disant que j'hébergeais ses personnes (merci à ceux ci d'ailleurs)…. Bien sur c'est totalement faux, ainsi je suis allez à leurs rencontre et ils ont demandés à fouiller le bâtiment, ceci sans agressivité ni autre envers moi ni envers les clients, donc pas une chasse au vahaza mais au meurtrier, ce qui est différent.
Quant aux deux personnes tués, il semble que ce soit les coupables (difficile d'affirmer sans y être présent) :
Les deux étrangers sont des Français, nommés Sébastien et Roberto, ils ont avoué sous la torture (des émeutiers) avoir commis des trafics d'organes » précise l'adjoint du commandant de la gendarmerie nationale, le général Guy Bobin Randriamaro.
Cependant la gendarmerie n'a pas clarifié la nature des soupçons, et n'a pas indiqué si le« trafic d'organes » était lié à un trafic à but médical ou à des pratiques locales de sorcellerie. Si effectivement c'est un trafic d'organe et que ses vazahas sont impliqués dedans c'est un trafic qui se doit d'être démantelé et ils n'ont que ce qu'ils méritent. Nous verrons la suite de l'enquête maintenant … Mais à la date d'aujourd'hui, ce n'est pas encore finit semble t'il. D'après ce que j'ai entendu, la montée se fait sur le Nord de Nosy Be, les deux français ayant donné le nom de leurs complices avant d'être exécuté.
Vindicte populaire à craindre ?
Clairement non, sauf si vous avez quelque chose à vous reprocher. Les malgaches sont un peuple doux mais quand ils estiment que les limitent sont franchies, ils les franchissent eux aussi ! Et ils ont raisons ! Mais ils restent doux et contrairement à ce que je pensais ont sut faire la part des choses (je dois avouer ne pas avoir été très fier durant ce moment…). La foule recherche les criminels et veulent faire justice eux même sans passer par notre loi internationale, pas une justice aveugle contre n'importe quel vazahas. Perso je suis totalement avec eux, quand on connait les procédés utilisés dans les trafics d'organes, ils ne méritent pas mieux… Simplement qu'ils posent les questions sur qui sont les patrons avant, car tant que la tête est vivante le reste repoussera…
J'ai apprécié la remarque d'un touriste :
» Si cette justice pouvait parfois s'appliquer chez nous, il y aurait peut-être un peu moins de crimes commis sur les enfants
Pour l'intérêt de la population et des touristes , je vous communique les noms et profession de ces victimes, loin d'un marché d'organes
Le Français Sébastien Judalet était un chauffeur de bus de profession, tandis que l'Italien Roberto Gianfala était un clandestin. Le Malgache Zaidou quant à lui était un guide touristique.
C'est la rumeur, reprise par la foule en furie et totalement ingérable qui serait à l'origine des émeutes qui ont fait trois morts torturés et brûlés par la foule hier.Il n'y aurait aucun trafic d'organe d'après les multiples témoignages recueillis sur place.
Voici la version d'un témoin direct :
Le jeudi 3 au soir :
« J'ai une célèbre bijouterie sur la plage d'Ambatoloaka où la population a assassiné deux touristes ce matin et je me pose des questions sur ces événements.
Depuis une semaine nous avons tous vu dans les villages de la plage et dans le bar que nous fréquentons des photocopies noir et blanc d'un avis de recherche d'un jeune enfant de 8 ans disparu depuis quelques jours. Tout le monde les a vu car elles étaient très nombreuses partout .
« J'ai une célèbre bijouterie sur la plage d'Ambatoloaka où la population a assassiné deux touristes ce matin et je me pose des questions sur ces événements.
Depuis une semaine nous avons tous vu dans les villages de la plage et dans le bar que nous fréquentons des photocopies noir et blanc d'un avis de recherche d'un jeune enfant de 8 ans disparu depuis quelques jours. Tout le monde les a vu car elles étaient très nombreuses partout .
Hier matin on apprend qu'une personne a trouvé, sur cette même plage, flottant entre deux eaux le cadavre d'un garçon. Il porte les signes d'une noyade pas très récente car chacun sait que les parties tendres sont les premières à être mangées par les divers organismes marins. En l'occurrence, les yeux, la langue, le sexe et l'anus. Ce sont les signes découverts sur l'enfant mais les histoires de croquemitaines dont raffolent la population ont transformées ces signes évidents de noyade en " Trafic d'organe " et ils ont cherché des boucs émissaires, des glacières et des congélateurs, un symbole de richesse dans ce pays pauvre .
Zaidou est un jeune homme "beachboy" connu de tous sur la plage car il propose aux touristes des excursions dans les iles environnantes ou des tours de l'île. Il est charmeur, drôle et plein d'humour. D' après ce que l'on m'a raconté c'est à l'occasion d'une conversation téléphonique de Zaidou quelques minutes après la découverte du corps que des gens ayant entendu la moitié de sa conversation en ont déduit que le Zaidou devait s'expliquer avec les autorités. Il est emmené au fokontany (l'équivalent de la mairie ici) pendant que la famille et les amis enterrent le petit bonhomme musulman qui doit être enterré dans la journée car c'est la tradition.
Une voiture conduit Zaidou à Hellville notre chef-lieu. Il est emmené chez le sous préfet, puis chez la police puis chez les gendarmes. Et la population croie dur comme fer que le pauvre Zaidou est dans la gendarmerie. En fin de matinée, il font le siège de la gendarmerie, bloquent la route et brûlent les résidences des gendarmes. Ceux-ci paniquent et tirent dans la foule. Le docteur de l'hôpital annonce ce matin 2 morts et 14 blessés par balle !
Le soir, hier soir (le 2 au soir NDLR) , les émeutiers quittent Hellville et s'en prennent à la résidence des gendarmes à Ambatoloaka et dans la nuit une cinquantaine de personnes se précipitent au Taxi Bé notre cabaret olé-olé local et désignent Sébastien Judalet, un touriste qui termine bientôt ses vacances et doit reprendre son métier de chauffeur de bus à la RATP à Paris. Le malheur de Sébastien est d'avoir parlé et blagué avec Zaidou sur la plage ainsi que Mr Gianfala Roberto qui est ami avec Sébastien depuis son arrivée le 24 septembre. Des amitiés de vacance pour déjeuner, sortir ou visiter ma bijouterie. Roberto est là depuis plusieurs semaines et il a amené plusieurs clients dans ma bijouterie, par gentillesse et par amour des saphir étoilés
La population arrive vers 3 h ce matin à côté de chez moi où Roberto vient de louer une case et s'empare de sa personne avec violence. Les gens disent qu'ils "mènent l'enquête ". Ils tabassent les deux touristes et les conduisent sur la plage où ils sont abattus et brulés avec des pneus et de l'essence. Nous sommes terrassés et j'apprends qu'il y a une liste de vahazas complices que la population recherche. Cette liste, ce sont ceux que les deux malheureux ont cité pour avoir de l'aide. Bien sûr il ont cité mon nom. J'aurais fait pareil et vous aussi à leur place.
Diffusez ce texte sur les blogs et partout où cela peut servir. Merci les amis
FREDERIC QUEHEN
A l'heure où nous publions ce courrier, la tension n'est pas retombée.
Le jeune Zaidou, reconnu et arrêté par la population dans l'Est de l'île a subi le même sort que les deux étrangers hier soir, 3 octobre vers 18h.
Fédéric Quehen qui témoigne dans cette lettre cherche par tous les moyens à rejoindre la Grande Terre.
Dans le nord, Guillaume Petitboulanger, hôtelier et cité dans la cohue comme un des soi-disants complices précise : « nous sommes retranchés dans un endroit sûr avec une cinquantaine de Français. J'ai dû guider les militaires qui sont arrivés en deux vagues ici car ils ne connaissaient pas du tout Nosy Be. Cette centaine de militaires est stationnée dans quelques points stratégiques du nord de l'île. »
Le jeune Zaidou, reconnu et arrêté par la population dans l'Est de l'île a subi le même sort que les deux étrangers hier soir, 3 octobre vers 18h.
Fédéric Quehen qui témoigne dans cette lettre cherche par tous les moyens à rejoindre la Grande Terre.
Dans le nord, Guillaume Petitboulanger, hôtelier et cité dans la cohue comme un des soi-disants complices précise : « nous sommes retranchés dans un endroit sûr avec une cinquantaine de Français. J'ai dû guider les militaires qui sont arrivés en deux vagues ici car ils ne connaissaient pas du tout Nosy Be. Cette centaine de militaires est stationnée dans quelques points stratégiques du nord de l'île. »
Mais, ce n'est pas qu'à Nosy Be que l'insécurité règne! Un journaliste fort connu à Madagascar Taitsy Gilbert a récemment séjourné dans la partie Sud du pays et il rapporte des témoignages inquiétants. Il parle même de prise d'otage, outre les vols de zébus classiques de la part des « dahalo ». Il raconte que dans la localité de Magnevy, une centaine de « dahalo », dont la plupart ont été armés de kalachnikov, ont menacé la population avant de dérober plus de 250 zébus.
Il se pose des questions ensuite sur lorigine des kalachnikov, un fusil dassaut dont les forces de lordre sont les seules à pouvoir en disposer normalement à Madagascar. Autre témoignage de la part de ce journaliste originaire du Sud de Madagascar : les habitants dAmboasary ne font plus confiance aux policiers et ils demandent le départ de ces derniers.
Une manifestation est organisée depuis quelques jours dans la localité et les habitants dAmboasary ont démantelé les panneaux daffichage destinés aux candidats à lélection présidentielle. Cest une façon pour eux, selon Taitsy Gilbert, de faire comprendre que les gens se soucient plutôt de leur sécurité quotidienne que des élections à venir. « De toutes les manières, il sera impossible dorganiser le vote dans de nombreuses localités en raison de linsécurité et de la menace permanente des dahalo » a affirmé le journaliste.
Démission réclamée des généraux un article de la NATION, quotidien de Madagascar
Le Général Richard Ravalomanana, le général Arsène Rakotondrazaka, le général Randrianazary et le général Rakotoarimasy oseront-ils encore se regarder dans la glace ?
Au cours des derniers temps, ils ont démontré leur incapacité à restaure l'ordre à travers le pays. Le cas de Nosy-Be Hell-Ville en est une parfaite illustration. Un Italien et un Français ont été brûlés vifs hier sur l'île aux parfums qui perd totalement désormais sa réputation d'île accueillante et de paradis pour les étrangers. C'est la suite logique des événements concernant la disparition d'une fillette de sept ans sur l'île du Nord de Madagascar et de la découverte d'un corps d'enfant congelé. Les deux étrangers étaient suspectés d'être impliqués dans cette affaire louche, et il a suffi d'une manifestation de rue incontrôlée pour que les deux étrangers montrés du doigt, soient la cible de la vindicte populaire. Ils ont été soupçonnés de trafic d'organe. L'intervention des forces de l'ordre étaient trop tardives. Le chaos a pris le dessus.
Le porte-parole du Quai d'Orsay a déjà réagi. «Nous comptons sur la justice malgache pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces événements et avons demandé aux autorités malgaches de prendre les mesures pour assurer la sécurité de nos ressortissants sur place, Nosy Be étant une destination fréquentée par les touristes », a-t-il affirmé. Mais le plus important est de savoir si les autorités sont toujours à même de faire respecter cette justice dont on parle tout le temps. Reste à savoir aussi si les principaux responsables de l'Armée et de la Sécurité publique peuvent toujours jouer leur rôle à Madagascar.
Le porte-parole du Quai d'Orsay a déjà réagi. «Nous comptons sur la justice malgache pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces événements et avons demandé aux autorités malgaches de prendre les mesures pour assurer la sécurité de nos ressortissants sur place, Nosy Be étant une destination fréquentée par les touristes », a-t-il affirmé. Mais le plus important est de savoir si les autorités sont toujours à même de faire respecter cette justice dont on parle tout le temps. Reste à savoir aussi si les principaux responsables de l'Armée et de la Sécurité publique peuvent toujours jouer leur rôle à Madagascar.
Il s'avère de plus en plus évident que les forces de l'ordre ne sont plus capables de garantir la sécurité publique à travers le territoire malgache. Pourtant, les chefs militaires s'en tiennent toujours au fond qu'ils ont réclamé depuis longtemps. On se demande actuellement s'ils ne vont pas réclamer une rallonge des 35 milliards de francs qu'ils ont demandés pour la sécurisation des élections. Car, outre les élections, d'autres événements sanglants méritent d'être gérés urgemment. Les forces de l'ordre ont toujours obtenu de l'argent de la part du régime de Transition, mais l'insécurité a toujours régné. D'autres manifestations de colère de la population étaient en outre survenues dans d'autres régions. Mais les militaires n'étaient pas capables de les maîtriser dans un délai raisonnable. On peut citer ce qui s'est passé à Mandritsara, le cas Rehavana Michel à Toliara, les émeutes de Mananjary, Mananara du Nord, Ambilobe, Amboasary du Sud et Nosy-Be actuellement.
La prise de responsabilité, en général, de la part des forces de l'ordre suscite des interrogations. Mercredi dernier, les gendarmes étaient pourtant contraints de tirer sur les manifestants parce que, d'après leurs explications, les manifestants ne voulaient pas évacuer la caserne alors qu'il s'agissait d'une Zone rouge. La question se pose : Est-ce que ce genre de fait justifie actuellement la réaction de la garde présidentielle le 7 février 2009 ? Le palais d'Etat d'Ambohitsorohitra étant une zone rouge. C'est de notoriété publique. Dans ce cas les poursuites judiciaires concernant cette affaire s'avère tout simplement injustifiable. Tout est peut-être relatif mais le débat en vaut la chandelle. Quand-est-ce qu'on peut tirer sur la foule ? C'est une question qui mérite une réponse.
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