« Chers compatriotes Mesdames et Messieurs, "Assalam Alaikum wa Rahmatou l’Allah wa Barakaatouhou" En ce jour où nous n...
« Chers compatriotes
Mesdames et Messieurs,
"Assalam Alaikum wa Rahmatou l’Allah wa Barakaatouhou"
En ce jour où nous nous apprêtons à célébrer la fête de l’Aïd-el-kébir qui commémore le Sacrifice d’Abraham « Anlaihi Soilatou wa Ssalaam »,
J’ai le devoir de vous adresser mes meilleurs vœux de bonne santé, de bonheur, de prospérité et d’espérance, à vous mes compatriotes et à vous nos hôtes étrangers et à l’ensemble de la Umma Islamique.
Mon souhait le plus profond, pour lequel j’invoque le potentiel de bénédiction de cette journée de l’Aïd Al Mubarrak, est que chacun de vous puisse mener une vie passionnante.
Que Dieu le Tout Puissant, Seigneur des mondes et des êtres, vous gratifie de ses bienfaits, en renforçant votre foi en un avenir meilleur pour les enfants de ce pays et en vous donnant l’énergie pour travailler à rendre possible cet avenir.
Ce lundi correspond au « Yaoum Anrafa », un jour important pour tous les musulmans du monde.
C’est une journée dédiée aux prières. Donc ensemble prions pour la paix civile, pour le bien-être et pour la prospérité dans notre pays.
L’aspiration légitime de la population à une vie meilleure dans notre pays repose en grande partie sur l’engagement des plus hautes autorités au premier rang desquelles, le Président de l’Union.
Aussi, m’est il particulièrement agréable de former des vœux à l’endroit de Son Excellence le président de l’Union des Comores, le Dr Ikililou Dhoinine.
La réussite de nos missions dépend largement des moyens mis en œuvre notamment en termes de franche collaboration, d’osmose, entre les exécutifs des îles et de l’Union.
En ce qui me concerne, j’intègre ce principe comme une règle cardinale de mon action.
Mesdames et Messieurs,
Ce climat d’apaisement et de fraternité demeure, pour nous, un atout pour aborder les grands dossiers de l’actualité.
D’aucuns n’ignorent le dilemme qui est aujourd’hui au centre du débat politique concernant l’interprétation de la loi sur la durée du mandat des députés et de l’harmonisation des élections.
L’île de Ngazidja est favorable à la recherche d’une solution juste et conforme à la constitution. Une solution qui place la stabilité au centre de toutes les exigences.
La cour constitutionnelle s’est exprimée.
La constitution a prévu que face à certaines situations, le Président de l’Union peut convoquer les grands élus en vue d’une concertation qui peut être élargie aux différentes sensibilités politiques.
N’est-il pas temps de songer à organiser cette concertation ?
Mesdames et Messieurs
Ces derniers temps, nous assistons à une certaine ébullition des partis politiques dans notre pays qui aboutissent parfois à de violentes remises en cause et de profonds déchirements.
L’éthique veut qu’au sein de toute formation politique, il puisse y avoir lieu des débats contradictoires.
Mais ces débats ne doivent pas dégénérer en affrontements personnels. Ils doivent être constructifs car les partis politiques ont vocation à jouer un rôle de formation. Ils doivent donner l’exemple et pas le contraire.
Mesdames et Messieurs
La paix sociale est une condition indispensable à toute action de développement.
Or les conflits inter-villageois et inter-quartiers, qui sévissent dans notre île, demeurent un sujet de préoccupation majeure.
Face à cette situation, j’ai mis en place une commission multidisciplinaire de haut niveau, chargée de rechercher les solutions les mieux adaptées.
Elle rendra son rapport cette semaine. Je compte convoquer, par la suite, une réunion des acteurs concernés pour examiner ses propositions.
Pour que ce processus puisse aboutir à des résultats concrets, l’effort de chaque citoyen est requis.
Mesdames et Messieurs
En cette période de rentrée scolaire, je ne peux m’exprimer sans évoquer certains sujets touchant la scolarisation des enfants.
Dans ce domaine, je me suis engagé depuis ma prise de fonction, à conjuguer mes efforts avec ceux du Ministère de l’Education nationale et des autres partenaires dans le but d’améliorer le niveau des élèves et de relever le taux de réussite.
A la lumière des derniers examens d’entrée en sixième, les résultats se sont encore améliorés mais ils restent bien en deçà des limites acceptables dans l’ensemble.
Comme je l’avais promis, à cette rentrée les fournitures scolaires sont gratuites pour chaque enfant inscrit à l’école primaire publique à Ngazidja.
Cette mesure concerne près de 42 000 enfants. Nous avons affecté 100 millions de nos francs à cette opération.
A l’heure où je vous parle, plusieurs équipes du Commissariat à l’Education sillonnent l’île pour la remise de ces fournitures aux établissements scolaires. L’opération qui a débuté lundi 7 octobre dans le Mbadjini s’achèvera jeudi 17 octobre dans le Mboinkou.
Je sais très bien que la scolarisation n’est pas seulement une question de fournitures. D’autres besoins tout aussi importants restent insatisfaits à ce jour.
C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en place d’une couverture sanitaire des jeunes enfants de l’école primaire publique.
Dans les prévisions, une mutuelle de santé couvrant tous les jeunes élèves entrera en service au début l’année prochaine.
Je suis heureux d’annoncer que l’île de Ngazidja prendra en charge le financement de cette mutuelle.
S’agissant toujours des activités visant la santé et l’éducation des enfants, nous travaillerons à mettre en place des actions concertées favorisant une plus grande synergie des interventions des partenaires. Et cela pour créer les conditions d’une meilleure coordination de ces activités mais aussi pour éviter les double-emploi et le gaspillage des ressources.
La campagne d’élimination du paludisme à Ngazidja, lancée la semaine dernière par son excellence le président de l’Union, s’inscrit notamment dans cette volonté d’assurer à nos enfants une meilleure santé. J’en appelle aux notables et aux leaders religieux pour qu’ils apportent leur précieux appui à cette stratégie.
S’agissant de la disponibilité des enseignants, des manquements graves perdurent. Je peux dire que l’absentéisme des maîtres est un fléau. Nous allons le combattre avec détermination.
Nous aurons recours au dialogue avec les syndicats dans le cadre des commissions paritaires mais en même temps, nous utiliserons des mesures disciplinaires et coercitives pour mettre fin à une situation inacceptable.
Dans ce processus, le rôle des maires sera décisif.
Mesdames et Messieurs,
J’ai fait le choix de mettre la décentralisation au cœur de mon action.
Après la mise en place des délégations spéciales, nous avons jugé primordial de construire les hôtels de ville.
Comme vous l’avez constaté, nous venons de lancer le programme de la construction de ces bâtiments. J’ai posé la première pierre à Foumbouni et à ikoni. Je m’apprête à le faire ces jours-ci à Mbéni, à Koimbani et à Ntsoudjini.
Dans nos prévisions, les travaux de l’hôtel de ville de Moroni devaient avoir démarré les premiers. Ils ont été retardés à cause d’un litige concernant le terrain. Dès que le terrain sera rendu disponible, les travaux de construction vont démarrer.
Conformément à la loi, la commission insulaire de passation des marchés vient de siéger. Les entreprises choisies sont désormais connues, plus rien ne devrait retarder le commencement effectif des travaux.
Mesdames et Messieurs,
La question du statut particulier de notre capitale, Moroni est un sujet qui nous interpelle fortement et qui mérite d’être traité dans les meilleurs délais.
Un texte de base a été élaboré et soumis à l’examen du Ministère de l’Intérieur puis aux instances judiciaires supérieures.
A ce niveau de la procédure, le ministre de l’Intérieur soumettra le projet de loi à l’Assemblée Nationale.
Je me dois de rappeler que le statut dont il est question ici est une loi qui pose les règles de base régissant l’organisation et la gestion de la ville de Moroni qui accueille en son sein tous les citoyens comoriens. Comme toute loi, elle s’applique à tous. L’ensemble des habitants de la capitale doivent se sentir concernés par ce statut. .
Un point important sur lequel je souhaite attirer votre attention c’est la définition des limites avec les villes limitrophes. Sur cet aspect crucial, je voudrais inviter chacun de vous à faire preuve de sérénité, de civisme et de solidarité pour préserver la paix et l’esprit de bon voisinage.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais pour finir, faire état de notre récente mission en France, organisé par Cites Unies France à Paris. Il s’agissait de sensibiliser nos partenaires français sur les projets d’adduction d’eau à Ngazidja.
Les intervenants ont été nombreux à exprimer leur bonne volonté à nous soutenir. Il s’agit à présent de pourvoir définir la contribution de chacun.
Une nouvelle rencontre qui verra la participation de l’Agence Française de Développement (AFD), qui suit tous les projets impliquant le partenariat français, aura lieu le 21 novembre à Paris. Il s’agira de définir les articulations entre les différents intervenants dans le secteur Eau. Une autre réunion de synthèse se tiendra le 4 décembre en vue d’un premier bilan des interventions.
Mesdames et Messieurs,
Pour conclure, je vous invite à méditer sur le sens du sacrifice d’Abraham.
Le sacrifice est profondément attaché à la foi. Et si nous avons effectivement foi en notre pays, chacun de nous doit consentir à y investir son temps, ses ressources et ses idées. Le sacrifice que nous ne ferons pas pour notre île et notre pays, personne ne le fera à notre place. Chacun doit donc y mettre du sien.
Je vous remercie.
Ngazi Ngomé
Mesdames et Messieurs,
"Assalam Alaikum wa Rahmatou l’Allah wa Barakaatouhou"
En ce jour où nous nous apprêtons à célébrer la fête de l’Aïd-el-kébir qui commémore le Sacrifice d’Abraham « Anlaihi Soilatou wa Ssalaam »,
J’ai le devoir de vous adresser mes meilleurs vœux de bonne santé, de bonheur, de prospérité et d’espérance, à vous mes compatriotes et à vous nos hôtes étrangers et à l’ensemble de la Umma Islamique.
Mon souhait le plus profond, pour lequel j’invoque le potentiel de bénédiction de cette journée de l’Aïd Al Mubarrak, est que chacun de vous puisse mener une vie passionnante.
Que Dieu le Tout Puissant, Seigneur des mondes et des êtres, vous gratifie de ses bienfaits, en renforçant votre foi en un avenir meilleur pour les enfants de ce pays et en vous donnant l’énergie pour travailler à rendre possible cet avenir.
Ce lundi correspond au « Yaoum Anrafa », un jour important pour tous les musulmans du monde.
C’est une journée dédiée aux prières. Donc ensemble prions pour la paix civile, pour le bien-être et pour la prospérité dans notre pays.
L’aspiration légitime de la population à une vie meilleure dans notre pays repose en grande partie sur l’engagement des plus hautes autorités au premier rang desquelles, le Président de l’Union.
Aussi, m’est il particulièrement agréable de former des vœux à l’endroit de Son Excellence le président de l’Union des Comores, le Dr Ikililou Dhoinine.
La réussite de nos missions dépend largement des moyens mis en œuvre notamment en termes de franche collaboration, d’osmose, entre les exécutifs des îles et de l’Union.
En ce qui me concerne, j’intègre ce principe comme une règle cardinale de mon action.
Mesdames et Messieurs,
Ce climat d’apaisement et de fraternité demeure, pour nous, un atout pour aborder les grands dossiers de l’actualité.
D’aucuns n’ignorent le dilemme qui est aujourd’hui au centre du débat politique concernant l’interprétation de la loi sur la durée du mandat des députés et de l’harmonisation des élections.
L’île de Ngazidja est favorable à la recherche d’une solution juste et conforme à la constitution. Une solution qui place la stabilité au centre de toutes les exigences.
La cour constitutionnelle s’est exprimée.
La constitution a prévu que face à certaines situations, le Président de l’Union peut convoquer les grands élus en vue d’une concertation qui peut être élargie aux différentes sensibilités politiques.
N’est-il pas temps de songer à organiser cette concertation ?
Mesdames et Messieurs
Ces derniers temps, nous assistons à une certaine ébullition des partis politiques dans notre pays qui aboutissent parfois à de violentes remises en cause et de profonds déchirements.
L’éthique veut qu’au sein de toute formation politique, il puisse y avoir lieu des débats contradictoires.
Mais ces débats ne doivent pas dégénérer en affrontements personnels. Ils doivent être constructifs car les partis politiques ont vocation à jouer un rôle de formation. Ils doivent donner l’exemple et pas le contraire.
Mesdames et Messieurs
La paix sociale est une condition indispensable à toute action de développement.
Or les conflits inter-villageois et inter-quartiers, qui sévissent dans notre île, demeurent un sujet de préoccupation majeure.
Face à cette situation, j’ai mis en place une commission multidisciplinaire de haut niveau, chargée de rechercher les solutions les mieux adaptées.
Elle rendra son rapport cette semaine. Je compte convoquer, par la suite, une réunion des acteurs concernés pour examiner ses propositions.
Pour que ce processus puisse aboutir à des résultats concrets, l’effort de chaque citoyen est requis.
Mesdames et Messieurs
En cette période de rentrée scolaire, je ne peux m’exprimer sans évoquer certains sujets touchant la scolarisation des enfants.
Dans ce domaine, je me suis engagé depuis ma prise de fonction, à conjuguer mes efforts avec ceux du Ministère de l’Education nationale et des autres partenaires dans le but d’améliorer le niveau des élèves et de relever le taux de réussite.
A la lumière des derniers examens d’entrée en sixième, les résultats se sont encore améliorés mais ils restent bien en deçà des limites acceptables dans l’ensemble.
Comme je l’avais promis, à cette rentrée les fournitures scolaires sont gratuites pour chaque enfant inscrit à l’école primaire publique à Ngazidja.
Cette mesure concerne près de 42 000 enfants. Nous avons affecté 100 millions de nos francs à cette opération.
A l’heure où je vous parle, plusieurs équipes du Commissariat à l’Education sillonnent l’île pour la remise de ces fournitures aux établissements scolaires. L’opération qui a débuté lundi 7 octobre dans le Mbadjini s’achèvera jeudi 17 octobre dans le Mboinkou.
Je sais très bien que la scolarisation n’est pas seulement une question de fournitures. D’autres besoins tout aussi importants restent insatisfaits à ce jour.
C’est pourquoi, j’ai décidé de mettre en place d’une couverture sanitaire des jeunes enfants de l’école primaire publique.
Dans les prévisions, une mutuelle de santé couvrant tous les jeunes élèves entrera en service au début l’année prochaine.
Je suis heureux d’annoncer que l’île de Ngazidja prendra en charge le financement de cette mutuelle.
S’agissant toujours des activités visant la santé et l’éducation des enfants, nous travaillerons à mettre en place des actions concertées favorisant une plus grande synergie des interventions des partenaires. Et cela pour créer les conditions d’une meilleure coordination de ces activités mais aussi pour éviter les double-emploi et le gaspillage des ressources.
La campagne d’élimination du paludisme à Ngazidja, lancée la semaine dernière par son excellence le président de l’Union, s’inscrit notamment dans cette volonté d’assurer à nos enfants une meilleure santé. J’en appelle aux notables et aux leaders religieux pour qu’ils apportent leur précieux appui à cette stratégie.
S’agissant de la disponibilité des enseignants, des manquements graves perdurent. Je peux dire que l’absentéisme des maîtres est un fléau. Nous allons le combattre avec détermination.
Nous aurons recours au dialogue avec les syndicats dans le cadre des commissions paritaires mais en même temps, nous utiliserons des mesures disciplinaires et coercitives pour mettre fin à une situation inacceptable.
Dans ce processus, le rôle des maires sera décisif.
Mesdames et Messieurs,
J’ai fait le choix de mettre la décentralisation au cœur de mon action.
Après la mise en place des délégations spéciales, nous avons jugé primordial de construire les hôtels de ville.
Comme vous l’avez constaté, nous venons de lancer le programme de la construction de ces bâtiments. J’ai posé la première pierre à Foumbouni et à ikoni. Je m’apprête à le faire ces jours-ci à Mbéni, à Koimbani et à Ntsoudjini.
Dans nos prévisions, les travaux de l’hôtel de ville de Moroni devaient avoir démarré les premiers. Ils ont été retardés à cause d’un litige concernant le terrain. Dès que le terrain sera rendu disponible, les travaux de construction vont démarrer.
Conformément à la loi, la commission insulaire de passation des marchés vient de siéger. Les entreprises choisies sont désormais connues, plus rien ne devrait retarder le commencement effectif des travaux.
Mesdames et Messieurs,
La question du statut particulier de notre capitale, Moroni est un sujet qui nous interpelle fortement et qui mérite d’être traité dans les meilleurs délais.
Un texte de base a été élaboré et soumis à l’examen du Ministère de l’Intérieur puis aux instances judiciaires supérieures.
A ce niveau de la procédure, le ministre de l’Intérieur soumettra le projet de loi à l’Assemblée Nationale.
Je me dois de rappeler que le statut dont il est question ici est une loi qui pose les règles de base régissant l’organisation et la gestion de la ville de Moroni qui accueille en son sein tous les citoyens comoriens. Comme toute loi, elle s’applique à tous. L’ensemble des habitants de la capitale doivent se sentir concernés par ce statut. .
Un point important sur lequel je souhaite attirer votre attention c’est la définition des limites avec les villes limitrophes. Sur cet aspect crucial, je voudrais inviter chacun de vous à faire preuve de sérénité, de civisme et de solidarité pour préserver la paix et l’esprit de bon voisinage.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais pour finir, faire état de notre récente mission en France, organisé par Cites Unies France à Paris. Il s’agissait de sensibiliser nos partenaires français sur les projets d’adduction d’eau à Ngazidja.
Les intervenants ont été nombreux à exprimer leur bonne volonté à nous soutenir. Il s’agit à présent de pourvoir définir la contribution de chacun.
Une nouvelle rencontre qui verra la participation de l’Agence Française de Développement (AFD), qui suit tous les projets impliquant le partenariat français, aura lieu le 21 novembre à Paris. Il s’agira de définir les articulations entre les différents intervenants dans le secteur Eau. Une autre réunion de synthèse se tiendra le 4 décembre en vue d’un premier bilan des interventions.
Mesdames et Messieurs,
Pour conclure, je vous invite à méditer sur le sens du sacrifice d’Abraham.
Le sacrifice est profondément attaché à la foi. Et si nous avons effectivement foi en notre pays, chacun de nous doit consentir à y investir son temps, ses ressources et ses idées. Le sacrifice que nous ne ferons pas pour notre île et notre pays, personne ne le fera à notre place. Chacun doit donc y mettre du sien.
Je vous remercie.
Ngazi Ngomé