Il n'est pas fréquent que j'accepte de tomber dans des polémiques de bas niveau; mais quand le haut niveau dégringole à grande v...
Il n'est pas fréquent que j'accepte de tomber dans des polémiques de bas niveau; mais quand le haut niveau dégringole à grande vitesse, il est du devoir de tout un chacun d'essayer de sauver ce qui reste. Je ne suis pas séparatiste; loin s'en faut et la question ne se pose même pas. Je suis de ceux qui mettent en avant le pays d'abord et les personnes ensuite. Je suis de ceux qui sont remontés quand des personnes supposées responsables utilisent le spectre régionaliste comme argument massue pour assouvir leurs desseins personnels.
Pour un avocat, je peux le comprendre. Il dira et fera tout pour sauver son client au nom du pacte qu'il a signé avec lui. Toutefois, je suis de loin sidéré quand j'entends qu'un ministre de la république avance des comparaisons dénaturées entre messieurs Abou Achiraf Ali Bacar et Salimou Mohamed Amiri ; entre un prévenu pour détournement d'argent public et un retenu pour les besoins d'une enquête de meurtre, pour juste aménager le premier dans son tourbillon judiciaire avilissant. Peut-on pousser l'anachronisme à son paroxysme jusqu'à comparer les faits et les personnes du Directeur de la Sûreté du Territoire M. le Contrôleur de Police Abou Achiraf Ali Bacar, à l'ancien Chef d'État-major le Général Salimou Mohamed Amiri ? Pourquoi ne même pas laisser la Justice faire son travail comme il se doit et avec son autonomie reconnue par la constitution?
Le plus éhonté dans l'histoire c'est quand on s'efforce à comparer une personne reconnue coupable de détournement organisé de deniers publics, qui reste à reconstituer le réseau à l'autre personne dont une machination judiciaire tendait à réduire au silence afin de laisser exceller des desseins politiques malsains.
Serait-ce comme le dit le commun de mortels, une manière de préparer le traitement des gros bonnets qui vont être pris prochainement dans les mailles du filets pour ce même trafic de l'identité comorienne ?
Il y a des moments que l'humain devrait s'abstenir de commettre une bêtise humaine de nature à dénaturer sa personne et sa nation.
Est-il alors envisageable couramment de transformer des logements administratifs en prison de luxe pour des personnes poursuivies pour détournement de denier public et plus tard sûrement pour atteinte à la sûreté de l'Etat? N'est –il pas une autre façon de les traiter alors en ''voleurs de luxe'' , en "'intouchables de la république"?
Ce pays nous appartient à tous. Si d'autres continuent à pratiquer la politique de la terre brûlée; il est impératif qu'ils opèrent une pause et se rappellent qu'ils ont pris la place à une ancienne génération qui leur a laissé un pays. De ce fait les générations futures ont nécessairement besoin de ce même pays pour le modeler. Ne cassez pas tout; ne dénaturer pas tout; Ne bradez pas tout ! Pensez à leur laisser ne serait-ce que la terre avec la mer autour.
Saïd MZE DAFINE
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