L’ONU publie un rapport qui livre des chiffres alarmants sur le nombre de "mères-enfants" dans le monde. 7,3 millions de filles d...
L’ONU publie un rapport qui livre des chiffres alarmants sur le nombre
de "mères-enfants" dans le monde. 7,3 millions de filles donnent
naissance à leur premier enfant alors qu’elles n’ont pas encore 18 ans.
2 millions de mères ont eu leur enfant à moins de 15 ans. Cette conclusion alarmante est relayée par le rapport sur l’État de la population mondiale 2013 du Fonds des Nations Unies pour la population. Si l’organisation s’est focalisée sur ce sujet, c’est que le phénomène des "mères-enfants" ne cesse d’augmenter.
Les mères-adolescentes se trouvent principalement en Afrique. Rien qu’au Niger, une femme sur deux est devenue mère alors qu’elle était encore adolescente. En Afrique centrale, 28 % des femmes de 20 à 24 ans sont devenues mamans adolescentes.
Plus inquiétant encore, l’ONU estime qu’en Afrique subsaharienne, le nombre de mères enfants de moins de 15 ans pourrait passer de 2 millions aujourd’hui à plus de 3 millions en 2030 si rien n’est fait en matière de prévention et de sensibilisation des populations.
Cette situation pose un problème pour les jeunes femmes mais aussi plus largement pour le développement des pays.
Pour les femmes d’abord, car ces grossesses subies, découlant d’union forcée ou d’un manque d’accès à l’éducation, à l’emploi et aux soins, ont des conséquences sur la santé : risque de décès ou de maladie liée à la grossesse ou à l’accouchement. "Les filles de moins de 14 ans sont exposées à deux fois plus de risques de décès maternel et de fistule obstétricale que des femmes plus âgées. Et dans 9 cas sur 10, les enfants nés de mères mineures sont issus de mariages" forcés, pointe le communiqué.
Stopper les mariages d’enfants
Pour les pays, les mères-enfants constituent un frein indirect au développement. Ces jeunes femmes qui deviennent mères privent le pays d’une main d’œuvre supplémentaire nécessaire à l’économie du pays.
Pour résoudre ce problème, l’ONU plaide pour un changement non pas des comportements de ces jeunes filles mais de la société en général. Cela passe par une scolarisation accrue, la fin des mariages d’enfants et un meilleur accès des adolescentes aux services de santé sexuelle.
Par Emilie Cailleau| topsante.com
2 millions de mères ont eu leur enfant à moins de 15 ans. Cette conclusion alarmante est relayée par le rapport sur l’État de la population mondiale 2013 du Fonds des Nations Unies pour la population. Si l’organisation s’est focalisée sur ce sujet, c’est que le phénomène des "mères-enfants" ne cesse d’augmenter.
Les mères-adolescentes se trouvent principalement en Afrique. Rien qu’au Niger, une femme sur deux est devenue mère alors qu’elle était encore adolescente. En Afrique centrale, 28 % des femmes de 20 à 24 ans sont devenues mamans adolescentes.
Plus inquiétant encore, l’ONU estime qu’en Afrique subsaharienne, le nombre de mères enfants de moins de 15 ans pourrait passer de 2 millions aujourd’hui à plus de 3 millions en 2030 si rien n’est fait en matière de prévention et de sensibilisation des populations.
Cette situation pose un problème pour les jeunes femmes mais aussi plus largement pour le développement des pays.
Pour les femmes d’abord, car ces grossesses subies, découlant d’union forcée ou d’un manque d’accès à l’éducation, à l’emploi et aux soins, ont des conséquences sur la santé : risque de décès ou de maladie liée à la grossesse ou à l’accouchement. "Les filles de moins de 14 ans sont exposées à deux fois plus de risques de décès maternel et de fistule obstétricale que des femmes plus âgées. Et dans 9 cas sur 10, les enfants nés de mères mineures sont issus de mariages" forcés, pointe le communiqué.
Stopper les mariages d’enfants
Pour les pays, les mères-enfants constituent un frein indirect au développement. Ces jeunes femmes qui deviennent mères privent le pays d’une main d’œuvre supplémentaire nécessaire à l’économie du pays.
Pour résoudre ce problème, l’ONU plaide pour un changement non pas des comportements de ces jeunes filles mais de la société en général. Cela passe par une scolarisation accrue, la fin des mariages d’enfants et un meilleur accès des adolescentes aux services de santé sexuelle.
Par Emilie Cailleau| topsante.com