Après ses études au lycée Said Mohamed Cheick de Moroni, Samra BACAR KASSIM s'est engagée à l'âge de 22 ans dans des combats pol...
Après ses études au lycée Said Mohamed Cheick de Moroni, Samra BACAR KASSIM s'est engagée à l'âge de 22 ans dans des combats politiques pour la défense des libertés et contre les injustices qui frappent notre pays. Mariée et mère de 3 ans (2010) , elle est aujourd'hui toujours restée fidèle à ses convictions et déterminée à promouvoir le statut de la femme dans la société comorienne.
Samra BACAR KASSIM s'est présentée aux élections législatives du 6 décembre 2009 pour la 15ème circonscription de Moroni Sud.
Identité
Prénom : Samra
Nom : BACAR KASSIM
Date et lieu de naissance : 12/11/1965 à Moroni (Comores)
Nationalité : Comorienne
Ville et pays de résidence: Moroni Djivani (Comores)
Profession : Opérateur économique
Formations de Samra BACAR KASSIM
Samra BACAR KASSIM est Autodidacte.
Carrière de Samra BACAR KASSIM
Carrière professionnelle
1995 - à ce jour
Chef d'entreprise
Employeur: Elle-même
Lieu: Moroni (Comores)
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Occupations sociales | |||||
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Interviews de Samra BACAR KASSIM
Sereine, humble et connue pour sa détermination, l’adjoint maire de Moroni, Samra Bacar Kassim, se dit confiante pour l’avenir de la commune de la capitale. A quelques jours de l’investiture controversée qui a intronisé son équipe à la tête de la plus grande municipalité du pays, elle confirme sa détermination et sa volonté d’œuvrer pour une capitale digne de ce nom. Son credo : participer au développement de la ville. Dans cette interview qu’elle a accordée à La Gazette / HZK-Presse, cette femme engagée en politique depuis les années 90 évoque son rôle d’adjoint maire et lève le voile sur ses convictions politiques.
Interview / Samra Bacar Kassim, adjoint maire de Moroni
«Ma seule priorité, c’est le développement de la capitale»
Question : Comment concevez-vous votre rôle d’adjoint maire ?
Samra Bacar Kassim : Naturellement, mon rôle d’adjoint maire serait d’accompagner le président de la délégation spéciale dans les activités sociales. Faire de la capitale, mon combat quotidien car on attend beaucoup de nous. Gérer la capitale, est une lutte de longue haleine à commencer par l’organisation interne de la mairie, la propreté de la ville en passant par la santé et j’en passe. Comme je vous ai déjà dit, c’est mon combat mais aussi le votre. En cela, rien n’est gagné à l’avance mais nous n’allons ménager aucun effort y parvenir. Donc, nous demandons l’aide de Dieu car lui seul fait les choses comme il veut.
Question : Quelle a été votre impression quand on vous a proposé ce poste ?
S.B.K. : Ce fut un grand plaisir. Un plaisir parce que tout simplement, j’ai été choisie parmi des milliers de femmes de la ville. Un choix sûrement qui n’a pas été facile. Un grand plaisir aussi parce que c’est presque un rêve qui se réalise : Souvenez vous quand je m’étais présentée aux élections législatives de 2009, j’avais une chanson que je chantais tous les temps lors des meetings. Cette chanson disait : « mon rêve c’est de participer au développement de la capitale, voir la capitale fédérale entrer dans les normes d’une grande ville. Aujourd’hui, certes je n’ai pas gagné ces élections mais je suis devenue adjoint maire, ce qui veut dire que je participerai à la prise des décisions de cette ville. J’espère répondre aux attentes incha allah.
Question : Comment avez-vous vécu l’opposition de certains habitants de la ville ?
S.B.K. : (Grand rire). Très sincèrement, pour dire les choses franchement, ça m’a fait ni chaud ni froid. Je n’ai été pas intimidée du tout. Des situations pareilles, j’en ai déjà vu dans ma vie. Moi même, je suis déjà descendue dans la rue pour manifester. J’ai brûlé des pneus, barricadé des routes… A cette époque, j’ai même reçu une balle au niveau des hanches pour vous dire que je suis une militante. (Elle nous montre les cicatrices : ndlr).
Question : Quels sont vos projets ?
S.B.K. : Les projets, il y en a plein. Mais tout d’abord, il va falloir rénover le bâtiment de la mairie et des nouvelles structures. C’est quelque chose qui me tient personnellement à cœur et sans oublier bien sûr l’épineuse question des ordures ménagers. Il faut qu’on en finisse avec ça etc.
Question : Votre message à l’endroit des habitants de la capitale ?
S.B.K. : Je leur dirai plutôt de garder le calme et la sérénité. De ne pas céder aux provocations des gens qui veulent semer le trouble dans la ville. Des gens qui agissent pour leurs propres intérêts.
Question : Que diriez-vous aux femmes aujourd’hui ?
S.B.K. : A toutes les femmes comoriennes, j’adresse mes encouragements. Nous devons garder espoir et redoubler d’efforts. Ne perdons pas de vue, l’éducation de nos enfants, relève de demain. La Nation a besoin de nous. Relevons le défi !
Propos recueillis par Abdallah Mgueni Faraenti - Avril 2013 /lagazettedescomores.com
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