La Banque mondiale, l'UE, la BAD, le Qatar et même l'Exim Bank d'Inde se sont engagés à financer la relance du secteur énergé...
La
Banque mondiale, l'UE, la BAD, le Qatar et même l'Exim Bank d'Inde se
sont engagés à financer la relance du secteur énergétique comorien.
Initialement, le gouvernement de Moroni avait envisagé de confier pour quatre ans la gestion de la MaMwe
(eau et électricité des Comores) à une société privée. Mais l'appel à
manifestation d'intérêt lancé en septembre 2012 n'a pas fait recette et
les autorités ont décidé d'opter pour la solution de l'assistance
technique. Dans ce but, elles ont fait appel en juin à la Banque mondiale
qui vient de leur octroyer 5 millions de dollars, étalés sur plusieurs
années. Le plus gros de cette somme (3,5 millions $) servira à fournir
une assistance technique à la MaMwe afin de l'aider à restructurer ses
services commercial et financier, tandis qu'une autre partie concernera
l'achat de systèmes de gestion informatisés ainsi que d'équipements
destinés à mesurer la production d'électricité.
Ce don de la Banque mondiale devrait permettre le déblocage de fonds d'autres institutions internationales. Ainsi, la Banque africaine de développement (BAD), qui joue un rôle moteur dans la structuration du secteur électrique comorien, doit approuver un prêt de 23 millions $ (réhabilitation de la production et de la distribution, modernisation du réseau de transport, rénovation des installations de stockage, études sur les énergies renouvelables et assistance technique). Le Qatar pourrait cofinancer ce projet à hauteur de 10 millions $. De son côté, l'Union européenne (UE) appuie la production d'électricité photovoltaïque à Mohéli via un don de 2 millions €, tandis que l'Exim Bank d'Inde envisage de fournir une ligne de crédit de 41,6 millions $ aux Comores pour financer l'installation d'un centrale à fuel lourd de 18 MW à Moroni.
Ce don de la Banque mondiale devrait permettre le déblocage de fonds d'autres institutions internationales. Ainsi, la Banque africaine de développement (BAD), qui joue un rôle moteur dans la structuration du secteur électrique comorien, doit approuver un prêt de 23 millions $ (réhabilitation de la production et de la distribution, modernisation du réseau de transport, rénovation des installations de stockage, études sur les énergies renouvelables et assistance technique). Le Qatar pourrait cofinancer ce projet à hauteur de 10 millions $. De son côté, l'Union européenne (UE) appuie la production d'électricité photovoltaïque à Mohéli via un don de 2 millions €, tandis que l'Exim Bank d'Inde envisage de fournir une ligne de crédit de 41,6 millions $ aux Comores pour financer l'installation d'un centrale à fuel lourd de 18 MW à Moroni.
Lu sur Africa Intelligence