Les produits d’artisanat local à Moroni, réunis dans l’unique galerie du pays Cad-arts, gérée par la dynamique Mme Hissane Guy, également ...
Les produits d’artisanat local à Moroni, réunis dans l’unique galerie
du pays Cad-arts, gérée par la dynamique Mme Hissane Guy, également
présidente de l’Office national du tourisme aux Comores, démontrent un
usage utilitaire. Ce sont des objets traditionnels centenaires du
patrimoine culturel, hérités ou fabriqués. Les artistes comoriens
s’expriment sur des supports tels le bois, la pierre, la poterie.
Dans l’espace artistique de Mme Hissane l’on trouve des supports pour des lampes à huile, une ancienne structure en bois pour broyer la canne, des lampes anciennes, des photographies, des peintures et autres objets d’art. Ici, une table à manger nous ramène à l’époque des sultans. Selon le mythe, un sultan aurait voulu d’un support pour manger, évitant de poser la nourriture au sol. Ailleurs, on trouve un ustensile original pour servir le lait, la viande et le miel. “Nous avons une histoire, une culture, des arts vivants...”, déclare Mme Hissane Guy, posant fièrement près d’une sculpture de l’artiste comorien Seda, intitulée l’Envol du corbeau. Les tables et tabourets sont en bois sculpté avec des motifs complexes. Le coelacanthe, poisson datant de milliers d’années, trône dans la galerie. La peinture comorienne témoigne de diverses influences. Cad-arts regroupe quelques artistes contemporains.
EFOICOM
Entreprendre au féminin océan Indien Comores est affiliée au réseau FCEM (Femmes chefs d’entreprise Mondiales). Cette plateforme de femmes entrepreneurs de toute l’économie de l’Union de Comores a été créée en 2010 et compte 200 membres. L’objectif (à l’exclusion de tout but lucratif, religieux, politique) poursuivi est de promouvoir, encourager et développer l’entreprise dirigée par une femme aux Comores et d’améliorer les échanges régionaux et internationaux. A noter que les Comores bénéficient auprès de la COI d’un programme régional intégré du développement des échanges.
Un pôle de développement culturel
Les quatre îles de l’archipel des Comores (Ngazidja, Grande Comore, Maore, Mayotte, Ndzuwani, Anjouan, Mwali, Mohéli), à l’entrée du canal de Mozambique, entre l’Afrique et Madagascar ont, entre autres richesses, les acquis du passé : l’histoire et la culture. La danse et la musique, les arts, l’artisanat, l’architecture font partie intégrante de la vie quotidienne aux Comores et ne peuvent être détachés de leur contexte. Paradoxalement, cette culture vécue n’est pas toujours mise en évidence ou visible dans la région. Pourtant, elle est une force unifiante autour de laquelle les jeunes se réunissent aujourd’hui. La connaissance de cet environnement humain, riche et pacifique, invite à voyager dans l’archipel. Les Journées de Moroni (du 29 au 29 août 2013) à l’initiative de la Commission de l’océan Indien (COI) ont démontré une volonté de mettre l’archipel en valeur. Une vingtaine de projets a été initiée, chiffrée à hauteur de plus de 4 880 000 euros pour consolider les piliers de la société comorienne et assurer son développement durable.
“Les Etats membres de la COI partagent un formidable patrimoine historique, culturel et naturel. Mais ces richesses sont souvent peu connues, alors qu’elles sont le ciment de notre identité régionale. Une stratégie régionale culturelle, élaborée en partenariat avec l’UNESCO et validée en 2012 aux Comores, vient d’avoir le soutien du Conseil des ministres. Nous devons passer rapidement à un programme d’actions culturelles...”, peut-on lire comme avant-propos de Jean-Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, dans le dernier rapport annuel de cette institution. Nul doute que cette volonté rencontrera d’autres sur son chemin et que l’on continuera à mettre l’archipel comorien en valeur sachant toutefois que la question de son unité est une réalité et qu’elle met en danger les principaux atouts de l’archipel.
Il est urgent de faire émerger la parole comorienne et faire un travail en commun pour dénouer les noeuds et rendre l’archipel plus visible en posant sans complaisance les bases de projets d’avenir. Loin de ceux qui se poseraient en casseurs d’unité, on vous propose ici des pages de création qui mettent en valeur le travail des hommes et des femmes, qui privilégie le dialogue et l’échange et le respect de l’idéal indianocéanique : le respect d’une identité et d’une communauté régionale. Nous renouvelons notre reconnaissance à tous ceux que nous avons rencontrés, qui n’ont pas la mémoire oublieuse, et qui font les premiers pas dans une longue marche à venir. Lu sur lemauricien.com
Dans l’espace artistique de Mme Hissane l’on trouve des supports pour des lampes à huile, une ancienne structure en bois pour broyer la canne, des lampes anciennes, des photographies, des peintures et autres objets d’art. Ici, une table à manger nous ramène à l’époque des sultans. Selon le mythe, un sultan aurait voulu d’un support pour manger, évitant de poser la nourriture au sol. Ailleurs, on trouve un ustensile original pour servir le lait, la viande et le miel. “Nous avons une histoire, une culture, des arts vivants...”, déclare Mme Hissane Guy, posant fièrement près d’une sculpture de l’artiste comorien Seda, intitulée l’Envol du corbeau. Les tables et tabourets sont en bois sculpté avec des motifs complexes. Le coelacanthe, poisson datant de milliers d’années, trône dans la galerie. La peinture comorienne témoigne de diverses influences. Cad-arts regroupe quelques artistes contemporains.
EFOICOM
Entreprendre au féminin océan Indien Comores est affiliée au réseau FCEM (Femmes chefs d’entreprise Mondiales). Cette plateforme de femmes entrepreneurs de toute l’économie de l’Union de Comores a été créée en 2010 et compte 200 membres. L’objectif (à l’exclusion de tout but lucratif, religieux, politique) poursuivi est de promouvoir, encourager et développer l’entreprise dirigée par une femme aux Comores et d’améliorer les échanges régionaux et internationaux. A noter que les Comores bénéficient auprès de la COI d’un programme régional intégré du développement des échanges.
Un pôle de développement culturel
Les quatre îles de l’archipel des Comores (Ngazidja, Grande Comore, Maore, Mayotte, Ndzuwani, Anjouan, Mwali, Mohéli), à l’entrée du canal de Mozambique, entre l’Afrique et Madagascar ont, entre autres richesses, les acquis du passé : l’histoire et la culture. La danse et la musique, les arts, l’artisanat, l’architecture font partie intégrante de la vie quotidienne aux Comores et ne peuvent être détachés de leur contexte. Paradoxalement, cette culture vécue n’est pas toujours mise en évidence ou visible dans la région. Pourtant, elle est une force unifiante autour de laquelle les jeunes se réunissent aujourd’hui. La connaissance de cet environnement humain, riche et pacifique, invite à voyager dans l’archipel. Les Journées de Moroni (du 29 au 29 août 2013) à l’initiative de la Commission de l’océan Indien (COI) ont démontré une volonté de mettre l’archipel en valeur. Une vingtaine de projets a été initiée, chiffrée à hauteur de plus de 4 880 000 euros pour consolider les piliers de la société comorienne et assurer son développement durable.
“Les Etats membres de la COI partagent un formidable patrimoine historique, culturel et naturel. Mais ces richesses sont souvent peu connues, alors qu’elles sont le ciment de notre identité régionale. Une stratégie régionale culturelle, élaborée en partenariat avec l’UNESCO et validée en 2012 aux Comores, vient d’avoir le soutien du Conseil des ministres. Nous devons passer rapidement à un programme d’actions culturelles...”, peut-on lire comme avant-propos de Jean-Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, dans le dernier rapport annuel de cette institution. Nul doute que cette volonté rencontrera d’autres sur son chemin et que l’on continuera à mettre l’archipel comorien en valeur sachant toutefois que la question de son unité est une réalité et qu’elle met en danger les principaux atouts de l’archipel.
Il est urgent de faire émerger la parole comorienne et faire un travail en commun pour dénouer les noeuds et rendre l’archipel plus visible en posant sans complaisance les bases de projets d’avenir. Loin de ceux qui se poseraient en casseurs d’unité, on vous propose ici des pages de création qui mettent en valeur le travail des hommes et des femmes, qui privilégie le dialogue et l’échange et le respect de l’idéal indianocéanique : le respect d’une identité et d’une communauté régionale. Nous renouvelons notre reconnaissance à tous ceux que nous avons rencontrés, qui n’ont pas la mémoire oublieuse, et qui font les premiers pas dans une longue marche à venir. Lu sur lemauricien.com