Le Président du Sénégal, Macky Sall, a appelé mercredi à la réforme de la gouvernance économique et financière internationale, notamment en...
Le Président du Sénégal, Macky Sall, a appelé mercredi à la réforme
de la gouvernance économique et financière internationale, notamment en
ce qui concerne les conditions d'accès au crédit et au financement des
projets de développement économique et social.
Devant les autres Etats membres de l'Assemblée générale, qui poursuivait aujourd'hui son débat général, M. Sall, dont le pays assume actuellement la présidence du Comité d'orientation du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), a salué le consensus dont le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) a fait l'objet aux récents sommets des BRICS, du G-8 et du G-20.
Dans le cadre de ce programme, l'Afrique a identifié 51 projets prioritaires à travers le continent, pour un coût global de 68 milliards de dollars pour la période 2012-2020, a rappelé le Président du Sénégal.
Malgré les progrès réalisés après plus d'une décennie de mise en œuvre des Objectifs de Millénaire pour le développement (OMD), les défis restent considérables. Pour près d'un milliard de personnes, la vie au quotidien ne s'est guère améliorée dans l'accès à la nourriture, au logement, à l'éducation et aux soins de santé.
« Relever le défi du développement durable et bâtir l'avenir que nous voulons dans l'esprit de Rio+20 exige des efforts plus soutenus », a jugé M. Sall.
« Le monde a changé, l'Afrique aussi. Changeons de paradigmes et de vision. Changeons notre regard sur le continent. Le changement, c'est aussi l'exigence qui commande la réforme du Conseil de sécurité », a-t-il souligné.
Le Président du Sénégal a indiqué que son pays reste engagé au sein de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), saluant le rétablissement de l'intégrité territoriale et de la légalité constitutionnelle dans ce pays.
« Aujourd'hui, si les bandes armées ont été défaites, la menace terroriste sur le Sahel n'est pour autant pas définitivement écartée. Seule une action permanente, coordonnée et suffisamment dissuasive, nous permettra de relever les nouveaux défis sécuritaires sur le Continent », a déclaré M. Sall. « II y a urgence à rendre opérationnelle la Force africaine de réaction rapide aux crises, décidée au dernier Sommet de l'Union Africaine ».
En Guinée-Bissau, le Sénégal soutient les efforts du gouvernement de transition pour mener à bien le processus électoral. Le Président du Sénégal a invité les pays et institutions partenaires à poursuivre leur appui à un règlement définitif de la crise dans ce pays.
M. Sall a appelé la communauté internationale à accorder la même attention à la République centrafricaine et à la République démocratique du Congo (RDC), dans leur aspiration légitime à la paix, à la stabilité et à la préservation de leur intégrité territoriale.
Par ailleurs, en sa qualité de Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénable du peuple palestinien, le Sénégal reste attentif à la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, a ajouté en conclusion le chef d'Etat.Centre actualité ONU
Devant les autres Etats membres de l'Assemblée générale, qui poursuivait aujourd'hui son débat général, M. Sall, dont le pays assume actuellement la présidence du Comité d'orientation du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), a salué le consensus dont le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) a fait l'objet aux récents sommets des BRICS, du G-8 et du G-20.
Dans le cadre de ce programme, l'Afrique a identifié 51 projets prioritaires à travers le continent, pour un coût global de 68 milliards de dollars pour la période 2012-2020, a rappelé le Président du Sénégal.
Malgré les progrès réalisés après plus d'une décennie de mise en œuvre des Objectifs de Millénaire pour le développement (OMD), les défis restent considérables. Pour près d'un milliard de personnes, la vie au quotidien ne s'est guère améliorée dans l'accès à la nourriture, au logement, à l'éducation et aux soins de santé.
« Relever le défi du développement durable et bâtir l'avenir que nous voulons dans l'esprit de Rio+20 exige des efforts plus soutenus », a jugé M. Sall.
« Le monde a changé, l'Afrique aussi. Changeons de paradigmes et de vision. Changeons notre regard sur le continent. Le changement, c'est aussi l'exigence qui commande la réforme du Conseil de sécurité », a-t-il souligné.
Le Président du Sénégal a indiqué que son pays reste engagé au sein de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), saluant le rétablissement de l'intégrité territoriale et de la légalité constitutionnelle dans ce pays.
« Aujourd'hui, si les bandes armées ont été défaites, la menace terroriste sur le Sahel n'est pour autant pas définitivement écartée. Seule une action permanente, coordonnée et suffisamment dissuasive, nous permettra de relever les nouveaux défis sécuritaires sur le Continent », a déclaré M. Sall. « II y a urgence à rendre opérationnelle la Force africaine de réaction rapide aux crises, décidée au dernier Sommet de l'Union Africaine ».
En Guinée-Bissau, le Sénégal soutient les efforts du gouvernement de transition pour mener à bien le processus électoral. Le Président du Sénégal a invité les pays et institutions partenaires à poursuivre leur appui à un règlement définitif de la crise dans ce pays.
M. Sall a appelé la communauté internationale à accorder la même attention à la République centrafricaine et à la République démocratique du Congo (RDC), dans leur aspiration légitime à la paix, à la stabilité et à la préservation de leur intégrité territoriale.
Par ailleurs, en sa qualité de Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénable du peuple palestinien, le Sénégal reste attentif à la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, a ajouté en conclusion le chef d'Etat.Centre actualité ONU