APA-Antananarivo (Madagascar) .Le processus électoral est de nouveau ébranlé par un nouvel attentat à la grenade dans la capitale malgache...
APA-Antananarivo (Madagascar) .Le processus électoral est de nouveau ébranlé par un nouvel attentat à la grenade dans la capitale malgache, survenu dans la matinée du jeudi 26 septembre 2013, vers 3 heures du matin contre François Rakotozafy, le Président de la Cour Electorale Spéciale. L'engin explosif a été posé près de son domicile dans le quartier des « 67 Ha » dans la partie ouest de la capitale. Selon les dernières informations, aucune perte en vie humaine n'est à déplorer.
Cet attentat, intervenu trois jours après le début de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 octobre, constitue un acte visiblement politique. Selon un journaliste politique, celui-ci ne peut pas être dissocié des autres attentats à la bombe artisanale qui ont secoué la capitale ces dernières semaines. « Il s'agit d'un message dont l'objectif est de semer des troubles afin que les échéances électorales ne soient pas respectées », a commenté cet observateur de la vie politique malgache.
L'objectif serait de créer un climat de terreur qui pourrait remettre en cause le processus électoral. Ces derniers temps, plusieurs entités politiques et des organisations de la société civile ont fait part de leur opposition à la tenue des scrutins. Elles avaient notamment estimé que les conditions ne sont pas encore remplies pour l'organisation des élections libres, transparentes et acceptées par tous. Elles ont notamment pointé du doigt les problèmes d'insécurité aussi bien en milieu rural qu'urbain. Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier les responsables. Une conférence de presse dans ce sens sera par ailleurs organisée pour bientôt. Néanmoins, à l'heure actuelle, il est difficile de connaitre ceux qui sont derrière cet attentat. Par contre, le mobile semble être politique même si cet acte terroriste n'a pas été revendiqué. AD/od/APA