L'ancien ministre Ahmed El-Barwane a flingué hier tous ces anti-Sambi qui ont rejoint le bateau Iki et qui ont donc volé leur... pai...
Venons-en à cette popularité de Sambi. Notre pays ne disposant pas d'instruments de mesure de ce genre, je me demande sur quels critères s'est-il fondé pour dire cela. Non que je conteste, mais j'aimerais juste avoir le cœur plus net, suivez mon regard.
On fera juste remarquer que lors des élections des gouverneurs de 2010, les deux candidats officiels de Sambi à Ngazidja, Djaffar Ahmed Mansoib et Ibrahim Mhoumadi Sidi, ont été battus à plate couture, honteusement éliminés dès le premier tour. Pied de nez contre l'ex-président : son ennemi juré, Mohamed Abdouloihabi, lui, s'était qualifié au second tour et avait réuni plus de suffrages que les deux candidats Baobab réunis.
A Mohéli, Mohamed Ali Said (Dieu sait, pourtant, combien ses relations avec Ustadh étaient exécrables) avait littéralement écrasé le candidat Baobab.
Enfin, lors de la primaire mohélienne, puis pendant l'élection générale, on dit que les sociétés publiques auraient été saignées à blanc pour assurer la victoire d' Ikililou. Si Sambi était si populaire, pourquoi avait-il besoin de mobiliser autant de millions ? Pourquoi donc a-t-on raclé le fond des tiroirs pour battre campagne? J'aimerais juste comprendre.....
Auteur : Mohamed Inoussa