Nouveau rebondissement dans l'affaire des candidatures à la présidentielle malgache, prévue le 25 octobre. La mouvance de la candidate d...
Nouveau rebondissement dans l'affaire des candidatures à la présidentielle malgache, prévue le 25 octobre. La mouvance de la candidate disqualifiée Lalao Ravalomanana doit demander ce mardi 27 août l’autorisation de présenter un candidat de remplacement, dont elle a refusé pour l'instant de dévoiler l'identité. Elle devait le faire la semaine dernière, elle en avait la possibilité comme les autres candidats disqualifiés par la Cour électorale spéciale, mais la mouvance avait préféré déposer un recours pour annuler l’éviction de Lalao Ravalomanana et la maintenir comme candidate. La nouvelle demande vient tard. La liste définitive des candidatures est close depuis presque une semaine.
La mouvance Ravalomanana a déposé une requête la semaine
dernière pour faire annuler l’élimination de sa candidate. Elle a été
déboutée le lendemain même. Mais selon le porte-parole de la mouvance,
Mamy Rakotoarivelo, la notification officielle n’est arrivée que lundi
26 août.
Il demande donc un nouveau délai : « Officiellement, nous pouvons maintenant, à notre avis, sur le plan purement juridique, déposer une candidature de substitution. »
Une source au sein de la Cour électorale spéciale (CES) affirme que la mouvance Ravalomanana a été appelée dès le jour de la publication, et que les responsables ont tardé à se rendre sur place pour la notification officielle.
Mais au-delà du problème juridique, l’argument brandi par la mouvance de l'ancienne Première dame est surtout politique. Mamy Rakotoarivelo pose la question : « Pouvons-nous raisonnablement estimer que des élections présidentielle et législatives sans la mouvance Rovalomanana seront inclusives, démocratiques et acceptées par tous ? »
Techniquement, il est a priori trop tard pour modifier la liste des candidats. Selon plusieurs sources, la maquette du bulletin unique doit être finalisée ce mardi par la Commission électorale. Elle doit ensuite être envoyée à l’impression en Afrique du Sud jeudi au plus tard. RFI
Il demande donc un nouveau délai : « Officiellement, nous pouvons maintenant, à notre avis, sur le plan purement juridique, déposer une candidature de substitution. »
Une source au sein de la Cour électorale spéciale (CES) affirme que la mouvance Ravalomanana a été appelée dès le jour de la publication, et que les responsables ont tardé à se rendre sur place pour la notification officielle.
Mais au-delà du problème juridique, l’argument brandi par la mouvance de l'ancienne Première dame est surtout politique. Mamy Rakotoarivelo pose la question : « Pouvons-nous raisonnablement estimer que des élections présidentielle et législatives sans la mouvance Rovalomanana seront inclusives, démocratiques et acceptées par tous ? »
Techniquement, il est a priori trop tard pour modifier la liste des candidats. Selon plusieurs sources, la maquette du bulletin unique doit être finalisée ce mardi par la Commission électorale. Elle doit ensuite être envoyée à l’impression en Afrique du Sud jeudi au plus tard. RFI