PALAIS DE MRODJOU, 13 août 2013 - Personne ne s'attendait à ce que le nouvel exécutif de Ngazidja fasse l'unanimité autour de l...
PALAIS DE MRODJOU, 13 août 2013 - Personne ne s'attendait à ce que le nouvel exécutif de Ngazidja fasse l'unanimité autour de lui. Ce n'était ni souhaitable ni possible. Il est normal que certaines personnes le critiquent, lui trouvent des faiblesses réelles ou supposées. C'est le lot de la démocratie. Mais qu'on s'en serve comme prétexte pour faire de la provocation et pour propager des contre-vérités est beaucoup moins régulier.
Avant de nommer la nouvelle équipe, Mouigni Baraka avait pris la précaution, pendant plusieurs jours, d'écouter de nombreux acteurs : réseaux de coordination locale, différentes forces politiques, jeunes leaders, notables, etc.
Tous ont plaidé pour un nouvel élan. «Il ne s'agit de sanctionner personne mais de prendre un nouveau souffle puisqu'on a à faire un long voyage » a expliqué Taki Mboréha, conseiller privé du gouverneur. C'est précisément en tenant compte des avis et des uns et des autres que le gouverneur a formé cette équipe chargée de poursuivre la mise en œuvre du programme pour lequel il a été élu. Mais se concerter avec des partenaires ne signifie pas, loin de là, exécuter aveuglement leurs injonctions.
L'équipe est composée des forces politiques de cette majorité, qui y sont largement représentées, mais aussi de personnalités compétentes issues de la société civile et portées notamment par des dynamiques régionales.
Si un courant important de la majorité n'a pu obtenir le portefeuille des Finances qu'il lorgnait, il n'en est pas moins représenté dignement au sein de l'équipe dirigeante. Maintenant on est en droit de se poser la question de savoir pourquoi s'acharner autant pour obtenir, coûte que coûte, le commissariat aux Finances. Ngazi Ngomé
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