Après trois mois à Mayotte, l'escadron de la gendarmerie mobile est rentré dans la nuit de vendredi à samedi à Argentan. Les g...
Après trois mois à Mayotte, l'escadron de la gendarmerie mobile est rentré dans la nuit de vendredi à samedi à Argentan.
Les gendarmes partis à Mayotte, en civil, ont rejoint le reste de l'escadron resté à Argentan.
Photo : Ouest-France
Environ 70 hommes sur les 110 de l'unité se sont rendus début mai dans ce département d'outre-mer (DOM) situé dans l'océan Indien, près du continent africain, à plus de 8 200 kilomètres de leur caserne. Pour 25 d'entre eux, c'était leur première expérience en Outre-Mer.
Présents sur toute l'île, les militaires ont prêté main-forte aux autorités locales dans des opérations notamment de maintien de l'ordre. Ils ont surtout été frappés par la « misère » sur l'île, assure Bruno Perlot, le capitaine qui a commandé l'escadron. « C'est Haïti avec la violence en moins », compare le capitaine Jean-Paul Kerneves, gendarme mobile depuis 34 ans.
Retrouver la famille
Les gendarmes ont retrouvé leur famille. Ils ont deux mois de repos pour en profiter. « On ne s'habitue jamais à quitter les siens même si on s'y fait », confie le capitaine Perlot. « On loupe pleins d'événements familiaux »,raconte le capitaine Kerneves. À cause des trois mois à Mayotte, le gendarme a raté la naissance de sa deuxième petite fille. « Je vais profiter des vacances pour aller la voir », sourit-il. Source : Ouest France
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