Les trois principaux candidats à la présidentielle malgache persistent, malgré leur exclusion par la Cour électorale spéciale. Andry Raj...
Les trois principaux candidats à la présidentielle malgache persistent, malgré leur exclusion par la Cour électorale spéciale. Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka avaient jusqu’à ce mardi 20 août, dans la soirée, pour présenter des candidats de substitution. Aucun des trois n’aurait utilisé cette possibilité, alors qu'un nouveau nom est évoqué, celui d'Hery Rajaonarimampianina, l’actuel ministre des Finances.
L’actuel président de Transition, Andry Rajoelina, n’a pas présenté
de candidat de remplacement. C’est ce qu’affirme un de ses conseillers,
joint par RFI ce mardi 20 août dans la soirée. Et Andry Rajoelina n’est
pas non plus le candidat d’un autre. L’idée qu’un candidat se désiste et
lui cède la place a circulé depuis son élimination samedi. « On ne veut pas un lot de consolation », affirme ce proche conseiller. L’objectif est de maintenir la candidature de l’actuel chef de l’Etat.
Même obstination chez Lalao Ravalomanana. Ses lieutenants ont déposé dans la soirée une demande de recours pour annuler son exclusion. Ce sera elle et personne d’autre, affirment-ils. La manifestation qui devait se tenir ce mardi a été annulée, mais les partisans sont appelés à un rassemblement public ce mercredi.
Un éclaircissement ce mercredi ?
La mouvance engage aussi une bataille juridique. Des recours ont été déposés à la CES, au Conseil d'Etat et à la Haute Cour constitutionnelle. La Cour électorale spéciale va étudier cette demande et pourrait publier la liste définitive des candidats dans la journée de mercredi, jour d'arrivée du médiateur de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe), Joachim Chissano, pour une visite de trois jours.
Côté Didier Ratsiraka, pas d’autre candidat non plus, et pas de commentaire. L’ancien président reste très discret depuis plusieurs semaines.
Hery Rajaonarimampianina, un nom qui émerge
Un nouveau nom pourrait cependant apparaître sur la liste définitive : celui de Hery Rajaonarimampianina, l’actuel ministre des Finances, présenté par deux candidats éliminés. Il l’a annoncé ce mardi soir, il remplacera des candidats évincés sous réserve que sa candidature soit validée. « Deux personnes au moins m'ont adressé leurs sollicitations, précise-t-il. En l'occurrence, le docteur Jules Etienne et le docteur Kolo Roger. Je pense que ces sollicitations coïncident avec beaucoup de demandes qui m'ont été adressées. Donc je réponds que je me porte candidat à l'élection présidentielle. »
Ministre des Finances depuis 2009, ce proche d’Andry Rajoelina était même pressenti au mois d’avril pour être le candidat du parti présidentiel TGV, au moment où Rajoelina n’était plus candidat, mais un autre a eu la place. Aujourd’hui, il affirme qu’il n’a pas été sollicité personnellement par le président, et quand on lui demande où en sont leurs relations, le ministre est lapidaire : « sans problème ».
Parmi les proches d’Andry Rajoelina, on se dit surpris. « Ce n’était pas du tout prévu, il ne nous en a pas parlé », affirme l'un de ses conseillers, Augustin Andriamananoro. On compte désormais quatre candidats issus de la mouvance Rajoelina. Face à ce délitement, le conseiller du président ne voit qu’une solution fédératrice : la candidature unique d’Andry Rajoelina. Avec RFI
Même obstination chez Lalao Ravalomanana. Ses lieutenants ont déposé dans la soirée une demande de recours pour annuler son exclusion. Ce sera elle et personne d’autre, affirment-ils. La manifestation qui devait se tenir ce mardi a été annulée, mais les partisans sont appelés à un rassemblement public ce mercredi.
Un éclaircissement ce mercredi ?
La mouvance engage aussi une bataille juridique. Des recours ont été déposés à la CES, au Conseil d'Etat et à la Haute Cour constitutionnelle. La Cour électorale spéciale va étudier cette demande et pourrait publier la liste définitive des candidats dans la journée de mercredi, jour d'arrivée du médiateur de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe), Joachim Chissano, pour une visite de trois jours.
Côté Didier Ratsiraka, pas d’autre candidat non plus, et pas de commentaire. L’ancien président reste très discret depuis plusieurs semaines.
Hery Rajaonarimampianina, un nom qui émerge
Un nouveau nom pourrait cependant apparaître sur la liste définitive : celui de Hery Rajaonarimampianina, l’actuel ministre des Finances, présenté par deux candidats éliminés. Il l’a annoncé ce mardi soir, il remplacera des candidats évincés sous réserve que sa candidature soit validée. « Deux personnes au moins m'ont adressé leurs sollicitations, précise-t-il. En l'occurrence, le docteur Jules Etienne et le docteur Kolo Roger. Je pense que ces sollicitations coïncident avec beaucoup de demandes qui m'ont été adressées. Donc je réponds que je me porte candidat à l'élection présidentielle. »
Ministre des Finances depuis 2009, ce proche d’Andry Rajoelina était même pressenti au mois d’avril pour être le candidat du parti présidentiel TGV, au moment où Rajoelina n’était plus candidat, mais un autre a eu la place. Aujourd’hui, il affirme qu’il n’a pas été sollicité personnellement par le président, et quand on lui demande où en sont leurs relations, le ministre est lapidaire : « sans problème ».
Parmi les proches d’Andry Rajoelina, on se dit surpris. « Ce n’était pas du tout prévu, il ne nous en a pas parlé », affirme l'un de ses conseillers, Augustin Andriamananoro. On compte désormais quatre candidats issus de la mouvance Rajoelina. Face à ce délitement, le conseiller du président ne voit qu’une solution fédératrice : la candidature unique d’Andry Rajoelina. Avec RFI