La mouvance Ravalomanana proteste contre l’élimination de sa candidate et annonce des manifestations à partir du mardi 20 août. Lalao Ra...
La mouvance Ravalomanana proteste contre l’élimination de sa candidate et annonce des manifestations à partir du mardi 20 août. Lalao Ravalomanana a vu sa candidature annulée, tout comme celles d’Andry Rajoelina, actuel président de transition, et de Didier Ratsiraka, ancien président. L’épouse de Marc Ravalomanana, l’ex-président renversé en 2009, n’a pas résidé à Madagascar six mois avant le dépôt des candidatures. Or c’était une exigence du code électoral. Son dossier a donc été rejeté. La communauté internationale demandait le retrait des trois candidats, elle s’est donc réjouie de cette décision qui, selon elle, ouvre la voie à des élections crédibles.
Lalao Ravalomanana n’a pas encore réagi publiquement. Mais le
porte-parole de sa mouvance s’est adressé à la presse ce lundi
après-midi dans la résidence de l’ancien président.
Il a
d’abord dit la colère de la mouvance, après la décision de la Cour
électorale spéciale (CES). Colère contre la communauté internationale,
qui est selon lui derrière cette décision.
La mouvance accuse les partenaires étrangers d’ingérence dans les affaires nationales. « Si la communauté internationale a déjà choisi un candidat, qu’elle le fasse savoir dès maintenant ! », lance Mamy Rakotoarivelo.
« Ce qui est fait en ce moment, continue M. Rakotoarivelo, c'est un bâillonnement de la possibilité pour les Malgaches de dire ce qu'ils veulent exactement dans leur pays, du choix qu'ils veulent faire pour l'élection de leur président ou de leur présidente. »
La mouvance prévoit d’introduire des recours en annulation de la décision de la Cour électorale spéciale devant différentes juridictions. Elle appelle aussi ses partisans à descendre dans la rue à partir de ce mardi.
Pas question pour l’instant d’envisager l’élection sans leur candidate. Les évincés ont jusqu’à mardi soir pour présenter un remplaçant, mais cette solution n’est pas envisagée.
Des contacts ont été établis avec les autres candidats éliminés. Un « front commun » pourrait être créé pour contrer la décision de la CES et la position de la communauté internationale.
On ignore si Andry Rajoelina va quant à lui présenter un candidat de substitution. Des parlementaires qui le soutiennent dénoncent son exclusion. Pour eux aussi, la communauté internationale s’ingère dans les affaires malgaches.
Tsiebo Mahaleo, du parti présidentiel TGV, estime que « si la communauté internationale soutient que tel ou tel candidat n'est pas valable, qu'ils les laissent se présenter, et c'est au peuple de prouver par les urnes qu'ils ne sont pas valables, ou pas ! »
Du côté de Didier Ratsiraka en revanche, on se refuse encore à tout commentaire. Par RFI
La mouvance accuse les partenaires étrangers d’ingérence dans les affaires nationales. « Si la communauté internationale a déjà choisi un candidat, qu’elle le fasse savoir dès maintenant ! », lance Mamy Rakotoarivelo.
« Ce qui est fait en ce moment, continue M. Rakotoarivelo, c'est un bâillonnement de la possibilité pour les Malgaches de dire ce qu'ils veulent exactement dans leur pays, du choix qu'ils veulent faire pour l'élection de leur président ou de leur présidente. »
La mouvance prévoit d’introduire des recours en annulation de la décision de la Cour électorale spéciale devant différentes juridictions. Elle appelle aussi ses partisans à descendre dans la rue à partir de ce mardi.
Pas question pour l’instant d’envisager l’élection sans leur candidate. Les évincés ont jusqu’à mardi soir pour présenter un remplaçant, mais cette solution n’est pas envisagée.
Des contacts ont été établis avec les autres candidats éliminés. Un « front commun » pourrait être créé pour contrer la décision de la CES et la position de la communauté internationale.
On ignore si Andry Rajoelina va quant à lui présenter un candidat de substitution. Des parlementaires qui le soutiennent dénoncent son exclusion. Pour eux aussi, la communauté internationale s’ingère dans les affaires malgaches.
Tsiebo Mahaleo, du parti présidentiel TGV, estime que « si la communauté internationale soutient que tel ou tel candidat n'est pas valable, qu'ils les laissent se présenter, et c'est au peuple de prouver par les urnes qu'ils ne sont pas valables, ou pas ! »
Du côté de Didier Ratsiraka en revanche, on se refuse encore à tout commentaire. Par RFI