A Madagascar, ce lundi 12 août, la nouvelle Cour électorale spéciale (CES) doit prêter serment. L'ancienne version de cette cour électo...
A Madagascar, ce lundi 12 août, la nouvelle Cour électorale spéciale (CES) doit prêter serment. L'ancienne version de cette cour électorale était sous le feu des critiques, depuis qu'elle avait publié en mai une liste des candidats à la présidentielle contenant plusieurs candidatures contestées : celles du président de la Transition Andry Rajoelina, de l'ancienne première dame Lalao et de l'ancien président, Didier Ratsiraka. Un projet d’ordonnance permet désormais aux trois candidats contestés de se désister.
La communauté internationale attend de la nouvelle Cour
électorale spéciale qu'elle retire les trois candidats contestés. Mais
cette semaine démarre également sur une interrogation : les trois
candidats vont-ils se retirer d'eux-mêmes ?
C'était une exigence de la communauté internationale. Un projet d'ordonnance, permettant aux trois candidats contestés de se désister au profit de quelqu'un d'autre au sein de leur parti, a été adopté, vendredi 9 août. Il doit être encore validé la Haute cour constitutionnelle.
Le peu probable retrait volontaire des candidats contestés
La présidence indique de son côté que seul Andry Rajoelina, président de la Transition, s'exprimera sur l’avenir de sa candidature. Sa dernière position connue est qu'il se retira si, et seulement si, les deux autres candidats contestés se retirent également.
Du côté de Lalao Ravalomanana, l’ancienne première dame, on affirme qu'il est toujours hors de question quelle se retire volontairement. Tandis que, concernant l'ancien président Didier Ratsiraka, des sources au sein de son parti l'Arema affirment qu'il n'y aucune discussion en cours sur le retrait de sa candidature.
Ce projet d'ordonnance permet également à la nouvelle Cour électorale spéciale
de réviser la liste des candidats, mais seulement si elle est saisie pour le faire. Les membres de la nouvelle CES, vers qui tous les regards se tournent désormais, doivent prêter serment ce lundi, dans la matinée. Par RFI
C'était une exigence de la communauté internationale. Un projet d'ordonnance, permettant aux trois candidats contestés de se désister au profit de quelqu'un d'autre au sein de leur parti, a été adopté, vendredi 9 août. Il doit être encore validé la Haute cour constitutionnelle.
Le peu probable retrait volontaire des candidats contestés
La présidence indique de son côté que seul Andry Rajoelina, président de la Transition, s'exprimera sur l’avenir de sa candidature. Sa dernière position connue est qu'il se retira si, et seulement si, les deux autres candidats contestés se retirent également.
Du côté de Lalao Ravalomanana, l’ancienne première dame, on affirme qu'il est toujours hors de question quelle se retire volontairement. Tandis que, concernant l'ancien président Didier Ratsiraka, des sources au sein de son parti l'Arema affirment qu'il n'y aucune discussion en cours sur le retrait de sa candidature.
Ce projet d'ordonnance permet également à la nouvelle Cour électorale spéciale
de réviser la liste des candidats, mais seulement si elle est saisie pour le faire. Les membres de la nouvelle CES, vers qui tous les regards se tournent désormais, doivent prêter serment ce lundi, dans la matinée. Par RFI