Bientôt vingt ans qu’on parle de l’existence « d’immenses réserves en hydrocarbures » aux Comores, mais encore aucune goutte de cet or no...
Bientôt vingt ans qu’on parle de
l’existence « d’immenses réserves en hydrocarbures » aux Comores, mais
encore aucune goutte de cet or noir n’a été trouvée. Les Comores
auraient pourtant, selon les autorités, une quantité de pétrole
supérieure au stock du Qatar.
Voilà plusieurs années que l’union des
Comores rêve d’intégrer le cercle des producteurs de pétrole. Les
autorités de cet archipel de l’océan indien affirment que les eaux
comoriennes regorgent de pétrole. Les différents Présidents comoriens
n’ont cessé de l’affirmer, à l’instar du dirigeant actuel, Ikililou
Dhoinine. Mais ces affirmations suscitent le flou, puisqu’à ce jour,
aucune goutte de pétrole n’a été extraite.
Du pétrole aux Comores ? Ce sont le dirigeants comoriens qui en parlent le mieux. Appuyés par certaines sociétés internationales, dont les compagnies indiennes Oil and Natural Gaz Corp et Oil India Ltd, les autorités comoriennes n’ont pas cessé de proclamer l’existence d’hydrocarbures aux larges des mers comoriennes. Déjà le 20 août 2000 au Maroc, le roi Mohamed VI avait annoncé à qui veut l’entendre : « Nous nous réjouissons (…) de t’annoncer, cher peuple, la bonne nouvelle de la découverte de pétrole et de gaz de bonne qualité et en quantité abondantes, dans la région de Talsint, dans les provinces de l’Oriental, qui nous sont si chères ». Cette information a été remise au goût du jour car, selon certains médias du mardi 27 août 2013, il y aurait une « découverte d’importantes réserves de pétrole dans des eaux au statut non défini par le Maroc et l’Espagne », affirme l’agence de presse chinoise Xinhua. Ce qui contribue à faire douter la population de l’union des Comores qui se positionne aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres du monde.
La guerre du pétrole avant l’extraction
C’est l’ex-Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui a ouvert les hostilités. Il a maintes fois confirmé la présence accrue de gaz et de pétrole dans les eaux comoriennes. Au courant de l’année 2012, c’est un « contrat pétrolier et gazier » qui a été signé par le Vice-président Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) avec la société kenyane, Bahari Resources Limited et Discover Comoros BV. Une signature intervenue sans l’accord de Fouad Mohadji, alors chargé de l’Energie, qui était en déplacement. Le 16 février dernier, Sambi assurait que « des études sismiques faites dans l’archipel en 2011, témoignent bien de la découverte en gaz et pétrole ». Alors qu’il avait éludé la question pendant la durée de son mandat présidentiel.
Et les sociétés pétrolières aussi…
D’après La lettre de l’Océan indien datant du 26 novembre 2012, la société Mozambique Channel Discovery (MCD) avait déposé un recours en arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris contre le gouvernement comorien. En protestation contre l’octroi du fameux contrat d’exploitation gazière et pétrolière à la société kényane, Baharia Ressources Ltd. Et selon des sources citées par l’ex-Président Sambi, des grands majors du pétrole tels que Shell, BP, voire Elf-Total, se seraient portés acquéreurs du dossier. Ce qui constitue « un bon signe ».
La confirmation de l’existence du pétrole aux Comores pourrait susciter un différend entre les trois îles de l’Union des Comores (Ngazidja, Ndzuani et Mwali) et la quatrième île de l’archipel des Comores, Mayotte (aujourd’hui département français). La guerre sur le pétrole aux Comores, est loin d’avoir rendu son verdict.
afrik.com/ par
Du pétrole aux Comores ? Ce sont le dirigeants comoriens qui en parlent le mieux. Appuyés par certaines sociétés internationales, dont les compagnies indiennes Oil and Natural Gaz Corp et Oil India Ltd, les autorités comoriennes n’ont pas cessé de proclamer l’existence d’hydrocarbures aux larges des mers comoriennes. Déjà le 20 août 2000 au Maroc, le roi Mohamed VI avait annoncé à qui veut l’entendre : « Nous nous réjouissons (…) de t’annoncer, cher peuple, la bonne nouvelle de la découverte de pétrole et de gaz de bonne qualité et en quantité abondantes, dans la région de Talsint, dans les provinces de l’Oriental, qui nous sont si chères ». Cette information a été remise au goût du jour car, selon certains médias du mardi 27 août 2013, il y aurait une « découverte d’importantes réserves de pétrole dans des eaux au statut non défini par le Maroc et l’Espagne », affirme l’agence de presse chinoise Xinhua. Ce qui contribue à faire douter la population de l’union des Comores qui se positionne aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres du monde.
La guerre du pétrole avant l’extraction
C’est l’ex-Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi qui a ouvert les hostilités. Il a maintes fois confirmé la présence accrue de gaz et de pétrole dans les eaux comoriennes. Au courant de l’année 2012, c’est un « contrat pétrolier et gazier » qui a été signé par le Vice-président Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) avec la société kenyane, Bahari Resources Limited et Discover Comoros BV. Une signature intervenue sans l’accord de Fouad Mohadji, alors chargé de l’Energie, qui était en déplacement. Le 16 février dernier, Sambi assurait que « des études sismiques faites dans l’archipel en 2011, témoignent bien de la découverte en gaz et pétrole ». Alors qu’il avait éludé la question pendant la durée de son mandat présidentiel.
Et les sociétés pétrolières aussi…
D’après La lettre de l’Océan indien datant du 26 novembre 2012, la société Mozambique Channel Discovery (MCD) avait déposé un recours en arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris contre le gouvernement comorien. En protestation contre l’octroi du fameux contrat d’exploitation gazière et pétrolière à la société kényane, Baharia Ressources Ltd. Et selon des sources citées par l’ex-Président Sambi, des grands majors du pétrole tels que Shell, BP, voire Elf-Total, se seraient portés acquéreurs du dossier. Ce qui constitue « un bon signe ».
La confirmation de l’existence du pétrole aux Comores pourrait susciter un différend entre les trois îles de l’Union des Comores (Ngazidja, Ndzuani et Mwali) et la quatrième île de l’archipel des Comores, Mayotte (aujourd’hui département français). La guerre sur le pétrole aux Comores, est loin d’avoir rendu son verdict.
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