Jean Claude de l'Estrac est heureux du retrait des trois candidatures controversées ( Andry Rajoelina, Lola Ravalomanana et Didi...
Jean Claude de l'Estrac est
heureux du retrait des trois candidatures controversées (Andry
Rajoelina, Lola Ravalomanana et Didier Ratsiraka) et estime qu'il y a
assez de candidatures pour permettre un scrutin démocratique.
« La Commission de l’océan Indien se félicite de la décision de la Cour
Electorale Spéciale de Madagascar qui ouvre la voie à l’organisation
prochaine d’élections présidentielles et législatives après de longues
années de crise politique. Même si cette décision était fortement
attendue par la communauté internationale, la COI se plait à souligner
que ce sont des institutions malgaches qui ont décidé souverainement de
ce retour à l’ordre juridique et constitutionnel qui permettra de tenir
des élections internationalement reconnues. La COI a contribué
activement à la résolution de la crise politique et n’a jamais cessé,
tout au long de la médiation internationale, de veiller au respect de la
souveraineté de Madagascar et de faire confiance aux institutions de ce
pays.
Au cours des derniers mois, depuis la signature de la Feuille de
Route le 17 septembre 2011, largement facilitée par la participation du
président du Conseil de la COI, le ministre des Affaires étrangères
mauricien, Arvin Boolell, et du Secrétaire général Callixte d’Offay, nos
participations aux travaux de la Commission Electorale Nationale
Indépendante de la Transition (CENIT), les rencontres organisées sous
l’égide du président seychellois, James Michel, entre les deux
principaux protagonistes de la crise, Andry Rajoelina et Marc
Ravalomanana, la contribution significative de nos Etats membres au
Projet d’ Appui au Cycle Electoral de Madagascar (PACEM), la nomination
de l’ambassadeur Claude Morel, représentant permanent de la COI à
Antananarivo, nos propositions aux réunions du Groupe de contact
international ont été l’expression continue de notre solidarité et de
notre engagement aux côtés du peuple malgache.
Nous espérons que tous
les acteurs politiques respecteront les lois de Madagascar en permettant
aux électeurs de choisir enfin, et dans la sérénité, leurs
représentants dans la longue liste de candidats qui s’apprêtent à
briguer leurs suffrages.
Le peuple malgache mérite en effet de reprendre rapidement la voie du
progrès et de la croissance dans la démocratie et l’Etat de droit, pour
son propre bien et celui de toute l’Indianocéanie».
On notera que c'est sous la pression internationale que les trois
candidatures controversées ont été retirées. C'est donc la communauté
internationale qui, quelque part, décide qui peut se présenter au
scrutin et donc qui peut accéder à la présidence. Quel autre pays
accepterait une telle ingérence? Si le peuple malgache ne voulait pas de
ces candidats, il lui suffisait de ne pas voter pour eux. [memento.fr]