Après trois mois de blocage du processus électoral, la nouvelle Cour électorale spéciale (CES) a publié ce mercredi la liste définitive ...
Après trois mois de blocage du processus électoral, la nouvelle Cour électorale spéciale (CES) a publié ce mercredi la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle malgache. Les trois candidats contestés ont été écartés de cette liste sur laquelle figurent 33 noms. Ce jeudi, la CES devrait donner la date officielle du scrutin.
Les candidatures d’Andry Rajoelina, de l'ancienne première dame
Lalao Ravalomanana et de l'ancien président Didier Ratsiraka avaient
déjà été écartées, samedi 17 août, par la Cour électorale spéciale,
qui avait publié une première liste. Mais ils avaient la possibilité de
présenter des remplaçants. Andry Rajoelina en avait profité pour se représenter, c'est-à-dire demander l’annulation de son exclusion. La demande a été rejetée ce mercredi.
Une liste de 33 candidats
On compte désormais 33 candidats validés définitivement. Un nouveau nom est apparu, celui du ministre des Finances, Hery Rajaonarimampianina, un proche d’Andry Rajoelina.
Cette liste correspond aux souhaits de la communauté internationale, qui exigeait une nouvelle liste « assainie », donc sans ces trois candidats problématiques. Elle ouvre donc la voie à des élections reconnues.
Déblocage du processus électoral
Le processus était bloqué depuis trois mois, les élections reportées sine die. Désormais, tout pourrait reprendre assez vite. La commission électorale se réunit demain en assemblée générale, avec les Nations unies et avec les autres partenaires et elle annoncera ce jeudi 22 août, à partir de 16h heure locale (13h TU), les dates des élections.
Le premier tour devrait avoir lieu entre le 8 et le 18 octobre, et le deuxième tour fin novembre, si les bulletins de vote sont imprimés rapidement. On craint déjà un boycott massif du scrutin par les Malgaches, privés de leurs trois candidats favoris.
Le camp Ravalomanana, grand perdant de l'histoire
Le but de la manoeuvre était clair : résoudre la crise malgache en éliminant ses acteurs, renvoyés sur le banc de touche pour faire place à du sang neuf. Pas si neuf que ça, répondent certains, puisqu'Andry Rajoelina pourra soutenir un candidat. Il a déjà l’embarras du choix, plusieurs d'entre eux étant issus de sa mouvance.
Ce qui n’est pas le cas du camp Ravalomanana. L’ex-président est sans aucun doute le grand perdant de cette histoire. En refusant de désigner un remplaçant et en misant tout sur une seule candidate, Lalao Ravalomanana, la mouvance a joué quitte ou double.
Les principaux concernés ne manquent pas de souligner le paradoxe actuel. Ils ont avancé plusieurs fois qu’ils recueillaient à eux seuls 70 % des voix et, même si leur popularité est souvent exagérée, une partie importante de l’électorat sera certainement frustrée. Le taux de participation sera un des enjeux de cette élection.
Par RFI
Photo.crédit Agence Ecofin
Une liste de 33 candidats
On compte désormais 33 candidats validés définitivement. Un nouveau nom est apparu, celui du ministre des Finances, Hery Rajaonarimampianina, un proche d’Andry Rajoelina.
Cette liste correspond aux souhaits de la communauté internationale, qui exigeait une nouvelle liste « assainie », donc sans ces trois candidats problématiques. Elle ouvre donc la voie à des élections reconnues.
Déblocage du processus électoral
Le processus était bloqué depuis trois mois, les élections reportées sine die. Désormais, tout pourrait reprendre assez vite. La commission électorale se réunit demain en assemblée générale, avec les Nations unies et avec les autres partenaires et elle annoncera ce jeudi 22 août, à partir de 16h heure locale (13h TU), les dates des élections.
Le premier tour devrait avoir lieu entre le 8 et le 18 octobre, et le deuxième tour fin novembre, si les bulletins de vote sont imprimés rapidement. On craint déjà un boycott massif du scrutin par les Malgaches, privés de leurs trois candidats favoris.
Le camp Ravalomanana, grand perdant de l'histoire
Le but de la manoeuvre était clair : résoudre la crise malgache en éliminant ses acteurs, renvoyés sur le banc de touche pour faire place à du sang neuf. Pas si neuf que ça, répondent certains, puisqu'Andry Rajoelina pourra soutenir un candidat. Il a déjà l’embarras du choix, plusieurs d'entre eux étant issus de sa mouvance.
Ce qui n’est pas le cas du camp Ravalomanana. L’ex-président est sans aucun doute le grand perdant de cette histoire. En refusant de désigner un remplaçant et en misant tout sur une seule candidate, Lalao Ravalomanana, la mouvance a joué quitte ou double.
Les principaux concernés ne manquent pas de souligner le paradoxe actuel. Ils ont avancé plusieurs fois qu’ils recueillaient à eux seuls 70 % des voix et, même si leur popularité est souvent exagérée, une partie importante de l’électorat sera certainement frustrée. Le taux de participation sera un des enjeux de cette élection.
Par RFI
Photo.crédit Agence Ecofin