A un an de son Mondial, le Brésil a frappé un grand coup en corrigeant l’Espagne (3-0), championne du monde et double championne d'...
A un an de son
Mondial, le Brésil a frappé un grand coup en corrigeant l’Espagne (3-0),
championne du monde et double championne d'Europe en titre, dimanche
lors de la finale de la Coupe des Confédérations. Chez eux, les
Auriverde, emmenés par un grand Neymar - encore buteur -, ont envoyé un
message fort. Fred a signé un doublé. La Roja a vécu un cauchemar.
Le Brésil ne pouvait pas rêver meilleure répétition à un an de
son Mondial. La Seleçao a remporté sa troisième Coupe des Confédérations
consécutive, la quatrième de son histoire, en dominant brillamment
l'Espagne (3-0), championne du monde et double championne d'Europe en
titre, dimanche soir au Maracana. Fred a confirmé sa forme étincelante
jusqu'au bout de cette compétition en signant un doublé (2e, 48e) tandis
que Neymar avait marqué le but du break brésilien juste avant la pause
(44e).
La formation de Luiz Felipe Scolari a basé son succès sur une
entame de match parfaite, concrétisée dès la 2e minute par un but
opportuniste de Fred sur un centre de Hulk cafouillé par la défense
espagnole (1-0, 2e). Grâce à un pressing tout terrain, l'équipe
auriverde a réussi le tour de force de dominer la Roja dans l'entrejeu.
Elle a aussi su être efficace dans les moments les plus importants.
Neymar a doublé la mise juste avant la pause d'une frappe du gauche sous
la barre après un décalage d'Oscar (2-0, 44e) avant de réussir une
feinte géniale pour envoyer Fred dans un duel victorieux face à Iker Casillas juste après la reprise (3-0, 48e).
L'Espagne n'est jamais parvenue à contrarier ce Brésil
euphorique. A l'inverse, la Roja a connu une soirée cauchemardesque au
Maracana. Un sauvetage improbable de David Luiz
sur une tentative de Pedro (41e) juste avant le deuxième but brésilien
laissait déjà présager la soirée sans pour les hommes de Vicente del
Bosque. Elle a été confirmée en seconde période, avec un penalty manqué
par Sergio Ramos suite à une faute de Marcelo sur Jesus Navas (55e), puis avec l'expulsion de Gerard Piqué,
coupable d'une faute sur Neymar en position de dernier défenseur (68e).
La chute de l'invincible armada n'en a été que plus lourde. Mais sa
volonté de confirmer son titre mondial l'an prochain n'en sera que plus
importante.