A Madagascar, le deuxième report de l’élection présidentielle depuis le début de l’année fait polémique. Après les contestations de la Commi...
A Madagascar, le deuxième report de l’élection présidentielle depuis le début de l’année fait polémique. Après les contestations de la Commission électorale indépendante, qui juge la nouvelle date du 23 août 2013 inadaptée, ce sont les candidats qui protestent ; car, sans le retrait des trois principaux prétendants, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, exigé par la communauté internationale, les autres candidats assistent, impuissants, à la prolongation de la transition.
Manœuvre : le mot revient souvent dans la bouche des candidats
qui, à l’instar de la population malgache, sont obligés de composer avec
ce nouveau report. Pour Roland Ratsiraka, troisième lors de la
présidentielle de 2006, candidat à la présidentielle et neveu de Didier
Ratsiraka, ce délai supplémentaire ne profite qu’à un seul des 41
candidats : « Il y a un montage pour faire durer les choses et de ne
pas aller aux urnes. Nous allons tout droit vers le syndrome ivoirien
c’est-à-dire qu'Andry Rajoelina n’osera jamais se présenter sans être
sûr que la cour électorale spéciale soit là pour entériner un faux
résultat en sa faveur ».
Quatre ans de transition et au moins autant de promesses d’élections avec des campagnes électorales qui n’en finissent plus : « Tous les ans, on s’est préparé à une élection parce que chaque année, on se dit que c’est une année électorale, explique Saraha Georget Rabeharisoa, candidate du parti Vert Hasin’i Madagasikara. Cela crée beaucoup de difficultés, déjà dans notre propre visibilité parce qu’on ne sait pas comment s’organiser ou quand on va commencer les débats. Donc, il y a tous les jours des points d’interrogation qui font que c’est vraiment une guerre des nerfs ».
Il y a de l’énervement et de l’inquiétude également, celle d’une élection qui risque de ne pas être reconnue par les partenaires internationaux de la Grande Ile. Par RFI
Quatre ans de transition et au moins autant de promesses d’élections avec des campagnes électorales qui n’en finissent plus : « Tous les ans, on s’est préparé à une élection parce que chaque année, on se dit que c’est une année électorale, explique Saraha Georget Rabeharisoa, candidate du parti Vert Hasin’i Madagasikara. Cela crée beaucoup de difficultés, déjà dans notre propre visibilité parce qu’on ne sait pas comment s’organiser ou quand on va commencer les débats. Donc, il y a tous les jours des points d’interrogation qui font que c’est vraiment une guerre des nerfs ».
Il y a de l’énervement et de l’inquiétude également, celle d’une élection qui risque de ne pas être reconnue par les partenaires internationaux de la Grande Ile. Par RFI