En déplacement au Japon, François Fillon assure qu’il sera candidat à la présidentielle 2017 « quoi qu’il arrive »… aux primaires. ...
En déplacement au Japon, François Fillon assure
qu’il sera candidat à la présidentielle 2017 « quoi qu’il arrive »… aux
primaires.
La guerre des chefs pour la présidentielle 2017 a déjà débuté à l’UMP. Si Sarkozy ne pense qu’à revenir, l’ancien Premier ministre François Fillon promet qu’il sera candidat « quoi qu’il arrive ».
Stratégie de communication
« Je serai candidat quoi qu’il arrive »,
a déclaré M. Fillon à quelques journalistes, dans un hôtel de la
capitale japonaise, peu après avoir été décoré par l’empereur Akihito du
« grand cordon de l’ordre du Soleil levant », la plus haute distinction du Japon.
Mais quelques minutes après la diffusion de la dépêche, il a précisé dans un tweet :
Du off ?
Stratégie
de communication ou réel reculade ? Toujours est-il que dans cet
extrait de nos confrères de BFMTV, on entend bien, en tendant l’oreille,
que François Fillon déclare qu’il sera candidat « quoi qu’il arrive ».
Quid des primaires ?
Fillon: "je serai candidat en 2017" - 9/05 par BFMTV
L’ancien
Premier ministre n’a pas donné plus de précisions, notamment à propos
des primaires à droite sur le principe desquelles il a passé un accord
le 24 avril dernier avec le président de l’UMP, Jean-François Copé.
« Il y aura des primaires à droite, c’est un principe qui est désormais acté », avait déclaré l’ancien Premier ministre à l’issue de la réunion de la commission de révision des statuts de l’UMP.
Et Nicolas Sarkozy ?
Quand
on lui parle de l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui parcourt le
monde en donnant des conférences et dont on évoque régulièrement un
éventuel retour, François Fillon répond : « moi, je suis engagé dans la vie politique, ce n’est pas son cas », rappelant au passage que M. Sarkozy avait annoncé son retrait après sa défaite à la présidentielle de 2012.
Au
passage, quand on lui fait remarquer que dans le documentaire diffusé
par France 3 il déclare qu’il avait présenté plusieurs fois sa démission
mais qu’il était resté, François Fillon réplique que le président les
avait toutes refusées.
La France aura « besoin d’un choc »
Concernant la situation actuelle de la France, François Fillon estime que « plus on laisse le temps passer, plus on aura besoin d’un choc ».
« Ce
ne sont pas seulement trois mesures homéopathiques qui changeront les
choses, car le doute sur l’économie française est considérable », a-t-il poursuivi.
« Toute
la stratégie actuelle et la boîte à outils (de François Hollande, NDLR)
auraient pu marcher il y a 25 ans, pas aujourd’hui », estime François Fillon, en insistant sur la nécessité d’un « pilotage serré » de la relation franco-allemande.
Dailymotion et Montebourg
L’ancien Premier ministre estime enfin que « la situation économique est très dégradée, devient intolérable, et les Français ne l’acceptent pas ».
Au passage il tacle le gouvernement sur l’affaire DailyMotion et parle d’une « politique à courte vue ». « Ca
fait peut-être du bien au soldat Montebourg mais ça décrédibilise le
patron de France Telecom. On ne doit pas jouer avec une entreprise ».
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