Une tentative de coup d'Etat a abouti à arrestation d'une quinzaine des personnes dont un présumé mercenaire français, un Tchad...

Une tentative de coup d'Etat a abouti à arrestation d'une quinzaine des personnes dont un présumé mercenaire français, un Tchadien et six Congolais de la RDC, dont un est présenté comme un colonel. Toute la bande a été arrêtée pendant le week-end des 20 et 21 avril à Moroni, capitale des Comores anciennement appelés République fédérale islamique des Comores, une république fédérale d'Afrique Australe située au Nord du canal du Mozambique dans l'océan Indien.
Membre de la Ligue arabe, de l'organisation de la coopération islamique, de l'Organisation internationale de la Francophonie et de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, la grande question est celle de savoir ce que viennent faire des Congolais dans cette histoire. Les enquêteurs tentent de comprendre les ramifications de ce complot.
Ils sont arrivés ensemble aux Comores le 13 avril dernier, via Addis-Abeba et Nairobi. Ils ont été arrêtés une semaine plus tard, pendant le week-end des 20 et 21 avril, alors qu'ils s'apprêtaient, selon les autorités comoriennes, à renverser le président Ikililou Dhoinine.
Raison pour laquelle le ministre comorien des Affaires étrangères Mohamed Bacri est à Kinshasa depuis vendredi dernier pour en parler avec les autorités congolaises. En effet, l'un des Congolais incarcérés est présenté comme le colonel Joris Nkombe Amba. On n'est pas encore certain de la validité de cette identité d'autant qu'un colonel, portant le même nom était répertorié dans les rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo. Mais, il est décédé depuis lors.
Ce colonel congolais aux arrêts est quant à lui, âgé de 36 ans, et résident en France. En revanche, ses compatriotes et subordonnés, au nombre de cinq, venaient tous de Kinshasa, selon les premières constatations des enquêteurs comoriens.
Pour rappel
En 1946, sous tutelle française, les Comores ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue, sous le statut de Territoire d'outre-mer (TOM).
Après les indépendances des pays africains durant les années 1960, un certain nombre de grands intellectuels, Comoriens pour la plupart et vivant à Marseille, largement influencés par les idées zanzibarites, commencèrent à réclamer l'indépendance. D'un commun accord, dans un objectif d'indépendance concerté, la France proposa un référendum en 1973. Mayotte ne s'exprima pas comme les trois autres îles faisant alors e choix du maintien de son statut français.
Ils sont arrivés ensemble aux Comores le 13 avril dernier, via Addis-Abeba et Nairobi. Ils ont été arrêtés une semaine plus tard, pendant le week-end des 20 et 21 avril, alors qu'ils s'apprêtaient, selon les autorités comoriennes, à renverser le président Ikililou Dhoinine.
Raison pour laquelle le ministre comorien des Affaires étrangères Mohamed Bacri est à Kinshasa depuis vendredi dernier pour en parler avec les autorités congolaises. En effet, l'un des Congolais incarcérés est présenté comme le colonel Joris Nkombe Amba. On n'est pas encore certain de la validité de cette identité d'autant qu'un colonel, portant le même nom était répertorié dans les rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo. Mais, il est décédé depuis lors.
Ce colonel congolais aux arrêts est quant à lui, âgé de 36 ans, et résident en France. En revanche, ses compatriotes et subordonnés, au nombre de cinq, venaient tous de Kinshasa, selon les premières constatations des enquêteurs comoriens.
Pour rappel
En 1946, sous tutelle française, les Comores ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue, sous le statut de Territoire d'outre-mer (TOM).
Après les indépendances des pays africains durant les années 1960, un certain nombre de grands intellectuels, Comoriens pour la plupart et vivant à Marseille, largement influencés par les idées zanzibarites, commencèrent à réclamer l'indépendance. D'un commun accord, dans un objectif d'indépendance concerté, la France proposa un référendum en 1973. Mayotte ne s'exprima pas comme les trois autres îles faisant alors e choix du maintien de son statut français.
Selon le point de vue comorien, Jacques Chirac, Premier ministre, aurait décidé de ne pas lier le sort de Mayotte à celui des trois autres îles et cela en opposition avec les écrits antérieurs sur le sujet de Valéry Giscard d'Estaing, ce qui aurait heurté les élus de celles-ci. Par la voix de l'Anjouanais Ahmed Abdallah fut déclarée unilatéralement l'indépendance de la République fédérale islamique des Comores le 6 juillet 1975 suite aux promesses électorales de Valéry Giscard d'Estaing. Selon le point de vue, français, le sort des deux fractions du territoire n'était pas lié pour des raisons tant juridiques que politiques. Le référendum mahorais était négatif, à l'inverse des autres îles, Mayotte sera maintenue dans le statu quo. Mayotte étant français depuis 1841, elle pouvait être maintenue française.
Cette différence d'appréciation demeure depuis un sujet de tensions diplomatiques récurrentes entre les deux États. Alors que Mayotte votait de nouveau en 1976 pour un rattachement définitif à la métropole, la République fédérale islamique des Comores s'enfonçait dans une longue période d'instabilité politique et de coups d'État, Durant cette période trouble, deux personnages marquent les mémoires. Ali Soilih, dictateur socialiste visionnaire, et Bob Denard, mercenaire français agissant tour à tour au nom de la France ou pour son propre compte. Se succèdent alors de régimes non démocratiques et coups d'État.
Alors que la population de demandait épisodiquement le rattachement de l'île à la France depuis plusieurs années, l'île d'Anjouan rejoint en 1997 le mouvement. Devant le refus des autorités françaises, Mohéli et Anjouan préfèrent déclarer la sécession. La situation est d'autant plus bloquée que Mohamed Taki Abdulkarim, l'un des hommes politiques comoriens élu démocratiquement, meurt dans des conditions obscures. Ce qui a pour effet de bloquer les institutions, ainsi que tout processus de réconciliation, puisque Anjouan ne désire pas participer à l'élection présidentielle. En février 1999, le colonel Azali Assoumani prend le pouvoir de Grande Comore en renversant le président intérimaire Tadjidine Ben Said Massounde, un Anjouanais. Il poursuit des négociations plus fructueuses avec le colonel Mohamed Bacar d'Anjouan afin de résoudre la crise.
Le 23 décembre 2001, par référendum et après d'âpres négociations qui ont abouti suite à la signature des accords de Fomboni de 2000/2001 qui relance ainsi le processus de réconciliation nationale, les trois îles forment à nouveau une entité avec une nouvelle constitution sous l'égide de l'OUA : l'Union des Comores. Conformément à la constitution, le pays a organisé des élections en 2006 qui ont été remportées par Ahmed Abdallah Sambi, un religieux sunnite surnommé l'"Ayatollah".
LP - 7sur7.cd
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Photo. Crédit la gazette des Comores
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