Moncef Trabelsi, le beau-frère de l’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, avait été mis en cause dans plusieurs affaires d’escr...
Moncef Trabelsi, le beau-frère de l’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, avait été mis en cause dans plusieurs affaires d’escroquerie et d’abus de pouvoir. Il avait été d’ailleurs emprisonné en Tunisie au moment de la Révolution de jasmin, début 2011. Moncef Trabelsi s’est éteint dans un hôpital de Tunis ce jeudi 4 avril 2013.
Moncef Trabelsi est décédé à l’hôpital après plusieurs jours
passés dans le coma. On ne connaît pas les circonstances exactes de son
décès. On sait qu’il a perdu la vie à la suite d’une opération
chirurgicale autour d’une tumeur au cerveau ; c'était la deuxième
opération subie par M. Trabelsi depuis février 2013.
Son avocat dénonce des retours continuels en prison du beau-frère de Zine el-Abidine Ben Ali depuis un mois et demi alors qu’il réclamait son hospitalisation constante et son transfert dans une clinique. L’avocat dénonce aussi la lenteur de la justice, surtout pour juger les exactions de l’ancien régime et l’emprisonnement notamment de personnes âgées ou malades. C’était le cas de Moncef Trabelsi qui avait des problèmes cardiaques, de diabète et d’hypertension.
Détenu normalement
L’administration pénitentiaire répond qu’il était soumis à la même loi que tous les autres prisonniers, détenu dans des conditions normales, avec des visites médicales régulières.
Riche homme d’affaires, Moncef Trabelsi, 69 ans, avait écopé de 18 mois de prison pour tentative de fuite du pays avec des devises, le 14 janvier dernier. Il était aussi poursuivi pour abus de pouvoir. Il aurait touché des commissions auprès d’un Palestinien contre un permis de prospection de gaz dans le sud de la Tunisie.RFI
Son avocat dénonce des retours continuels en prison du beau-frère de Zine el-Abidine Ben Ali depuis un mois et demi alors qu’il réclamait son hospitalisation constante et son transfert dans une clinique. L’avocat dénonce aussi la lenteur de la justice, surtout pour juger les exactions de l’ancien régime et l’emprisonnement notamment de personnes âgées ou malades. C’était le cas de Moncef Trabelsi qui avait des problèmes cardiaques, de diabète et d’hypertension.
Détenu normalement
L’administration pénitentiaire répond qu’il était soumis à la même loi que tous les autres prisonniers, détenu dans des conditions normales, avec des visites médicales régulières.
Riche homme d’affaires, Moncef Trabelsi, 69 ans, avait écopé de 18 mois de prison pour tentative de fuite du pays avec des devises, le 14 janvier dernier. Il était aussi poursuivi pour abus de pouvoir. Il aurait touché des commissions auprès d’un Palestinien contre un permis de prospection de gaz dans le sud de la Tunisie.RFI
COMMENTAIRES