L’éventuelle hausse des frais d’inscription à l’université a provoqué la colère des étudiants. La Concertation nationale sur l'enseignem...
L’éventuelle hausse des frais d’inscription à l’université a provoqué la colère des étudiants. La Concertation nationale sur l'enseignement supérieur, qui s’est achevée ce mardi 9 avril, a dressé une liste de 78 propositions, parmi lesquelles cette hausse. Un Conseil présidentiel à venir doit encore trancher. Mais depuis deux jours, les manifestations se succèdent à Dakar.
Pneus brulés, jets de pierre et de gaz lacrymogène. Depuis 2
jours, des étudiants organisent des opérations coups de poing contre la
hausse programmée des frais d’inscription. Le rapport général du comité de pilotage de la Concertation nationale sur l’enseignement supérieur,
qui a réuni des députés, des leaders syndicaux et des parents d’élèves,
propose en effet de les faire passer de 5 000 à 150 000 CFA, dès 2014.
Et à augmenter encore ces frais d’inscriptions à partir de 2020.
Une « privatisation déguisée »
Une hausse jugée inacceptable pour les étudiants qui manifestent. « C’est une privatisation déguisée et cela est inacceptable », lance l’un d’entre eux. « Nos parents n’ont pas les moyens : à 90% nous sommes des fils de paysans. Nos parents ne sont pas des fonctionnaires de l’Etat. Ils n’ont pas de quoi nous payer ces frais d’inscription », argumente-t-il encore.
« S’ils veulent combler leurs déficits budgétaires, ce n’est pas sur le dos des étudiants. Cela, c’est inadmissible », intervient un autre, qui insiste : « Nous, notre seul objectif, c’est d’apprendre et de réussir. Macky Sall, il est là, il a été élu, pour trouver d’autres solutions. »
« Nous sommes plus que déterminés »
Un troisième étudiant prévient que « c’est à lui (Macky Sall, nldr) de valider ou de ne pas valider. S’il valide ces consultations, il verra que le pays sera mouvementé ». Et l’une de ses camarades de marteler : « Ces réformes là ne vont pas passer. Nous sommes plus que déterminés. »
Les mesures proposées par la Concertation nationale seront soumises au ministre de l'Enseignement supérieur, avant de faire l'objet d'un Conseil présidentiel. Par RFI
Une « privatisation déguisée »
Une hausse jugée inacceptable pour les étudiants qui manifestent. « C’est une privatisation déguisée et cela est inacceptable », lance l’un d’entre eux. « Nos parents n’ont pas les moyens : à 90% nous sommes des fils de paysans. Nos parents ne sont pas des fonctionnaires de l’Etat. Ils n’ont pas de quoi nous payer ces frais d’inscription », argumente-t-il encore.
« S’ils veulent combler leurs déficits budgétaires, ce n’est pas sur le dos des étudiants. Cela, c’est inadmissible », intervient un autre, qui insiste : « Nous, notre seul objectif, c’est d’apprendre et de réussir. Macky Sall, il est là, il a été élu, pour trouver d’autres solutions. »
« Nous sommes plus que déterminés »
Un troisième étudiant prévient que « c’est à lui (Macky Sall, nldr) de valider ou de ne pas valider. S’il valide ces consultations, il verra que le pays sera mouvementé ». Et l’une de ses camarades de marteler : « Ces réformes là ne vont pas passer. Nous sommes plus que déterminés. »
Les mesures proposées par la Concertation nationale seront soumises au ministre de l'Enseignement supérieur, avant de faire l'objet d'un Conseil présidentiel. Par RFI
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