Il ne remplit pas toutes les conditions exigées par le code électoral, mais Didier Ratsiraka croit à ses chances de de remporter la présiden...
Il ne remplit pas toutes les conditions exigées par le code électoral, mais Didier Ratsiraka croit à ses chances de de remporter la présidentielle à Madagascar. Lors d'une conférence de presse le 29 avril, l'ancien chef de l'Etat a tenté de faire taire les critiques qui entourent sa candidature. A 76 ans, l'ex-chef de l'Etat et candidat pour le prochain scrutin explique qu'il peut encore apporter quelque chose à son pays.
Ils sont 49 à avoir déposé un dossier auprès de la Cour
électorale spéciale. En principe, le premier tour doit avoir lieu en
juillet et Didier Ratsirak compte bien faire partie des favoris. A 76
ans, il a déjà dirigé le pays entre 1975 et 1993 et entre 1997 et 2002,
et lors du dialogue malgacho-malgache, il a évoqué un possible report de
l'élection, prévue en juillet et septembre. Mais Didier Ratsirak
explique que ce qui compte le plus, c'est sa volonté de faire avancer la
Grande Ile :
« Je me suis dit que dans ma petite tête, il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. N’est-ce-pas? Peut-être que le fait que je me présente à cette élection, est de nature à de clarifier certaines choses. Il n’est pas interdit de vaticiner à 76 ans. C’est le lot des vieux schnocks. Je pense que je peux apporter encore quelques services à ce pays. Lors de ce dialogue malgacho-malgache, j’apporterai humblement une, deux, peut-être trois solutions que j’estime pérennes, efficaces, durables, démocratiques, consensuelles pour sortir le pays de cette crise qui n’a que trop duré ». RFI Afrique
« Je me suis dit que dans ma petite tête, il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. N’est-ce-pas? Peut-être que le fait que je me présente à cette élection, est de nature à de clarifier certaines choses. Il n’est pas interdit de vaticiner à 76 ans. C’est le lot des vieux schnocks. Je pense que je peux apporter encore quelques services à ce pays. Lors de ce dialogue malgacho-malgache, j’apporterai humblement une, deux, peut-être trois solutions que j’estime pérennes, efficaces, durables, démocratiques, consensuelles pour sortir le pays de cette crise qui n’a que trop duré ». RFI Afrique
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