Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a reçu ce 11 avril 2013 au Palais de Beit-Salam, une délégation de Cad...
Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a
reçu ce 11 avril 2013 au Palais de Beit-Salam, une délégation de Cadis
venue lui faire part de leurs activités et lui exposer les conditions
difficiles dans lesquelles ils travaillent et qui les empêchent
d’exercer leur profession comme il se devait.
« Les cadis, réunis en association reconnue, estiment
qu’ils devaient eux-aussi, bénéficier des mêmes avantages que leurs
collègues magistrats » a-t-il déclaré.
En prenant la parole, le Président de la République qui
s’est déclaré satisfait de voir les Cadis comoriens s’organiser en
association, a reconnu que beaucoup de choses ont été faites et qu’il
reste encore beaucoup à faire.
« Effectivement, il y a un statut pour les magistrats,
mais il exclut les cadis, il reste à voir pourquoi. Vous avez franchi un
premier pas avec votre organisation en association reconnue. Tout ce
que je sais, c’est que pour appartenir au corps de magistrats, il faut
d’abord passer par l’Ecole de Magistrature et être titulaire d’un
diplôme juridique sanctionnant un second cycle d’études universitaires
ou Master I. Y a-t-il parmi vous des gens qui répondent à ces
conditions » a-t-il demandé.
Le Président de la République a expliqué qu’il a pris
acte de leurs doléance et pros l’engagement de donner des instructions
aux Ministres de la Justice et l’Intérieur pour voir ce qui peut se
faire pour valoriser leur profession.Beit salam
Le porte parole de la délégation, le Cadi Ahmed
Mouhiddine a rappelé au Chef de l’Etat que chaque cadi le représente
dans les régions et qu’il serait opportun que chacun d’entre eux puisse
jouer ce rôle avec dignité et amour. Contrairement à cela, selon
Mouhiddine, les cadis semblent marginalisés, et n’appartiennent à aucun
cadre alors qu’ils remplissent les mêmes fonctions que leurs collègues
magistrats qui bénéficient eux, d’un cadre spécial. Outre ce
désavantage, beaucoup d’entre eux travailleraient dans des conditions
extrêmement difficiles, pas de bureaux, pas de matériels de travail,
pas de moyens de déplacement et souvent, ils ne seraient même pas au
courant de ce qui se passe au niveau de leur secteur.
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