Le 27 mars 2008, le président d'Anjouan, Mohamed Bacar, décrit par les autorités comoriennes comme un dictateur, fuyait le pouvoir aprè...
Le 27 mars 2008, le président d'Anjouan, Mohamed Bacar, décrit par les autorités comoriennes comme un dictateur, fuyait le pouvoir après en avoir été chassé par les forces de l'Union Africaine. Ce colonel de gendarmerie formé à Melun demandait l'asile politique à la France qui l'avait jugé bien trop gênant pour lui permettre de fouler le territoire national. Après un périple judiciaire, l'ex président d'Anjouan avait été extradé vers le Bénin, seul pays à avoir accepté sa présence. Depuis, il ne faisait plus parler de lui, jusqu'à aujourd'hui…
En effet, il y a quelques semaines, l'un de ses anciens lieutenants ex ministre de l'intérieur, Djaanfar Salim Allaoui, lui aussi en exil mais à Mayotte depuis des années après s'être enfui des geôles anjouanaises, rentrait chez lui, sans problème, sans être inquiété ni par le gouvernement, la justice ou bien encore la vindicte populaire.
De quoi donner des idées à Mohamed Bacar à qui le chemin était tout tracé. Et c'est la date du 26 avril que l'ex homme fort de l'île autonome atterrirait à Ouani. Mais déjà, la France est taxée d'aider le retour de Mohamed Bacar. Il faudra faire en sorte que les tensions ne se retrouvent pas dans les rues mahoraises comme en 2008.
Et cela ne risque pas d'arriver... Mohamed Bacar joint par notre rédaction s'est montré surpris d'apprendre son retour alors que lui même ne l'a pas programmé. Encore, il affirme qu'au moment venu, il informera de son retour, mais que tant qu'il est au Bénin, il n'accordera aucune interview.
Source : France Mayotte et Kwezi Fm
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