MORONI, 19 avril 2013 - Le gouverneur de la Grande Comore a dépêché son directeur de cabinet, Raoul Delapeyre, et le secrétaire général d...
MORONI, 19 avril 2013 - Le gouverneur de la Grande Comore a dépêché son directeur de cabinet, Raoul Delapeyre, et le secrétaire général du gouvernorat, Mohammed Ahmed Djimbanao, à Sambakouni vendredi dans le but d'aider à apaiser la tension issue des heurts de ces derniers jours.
Peu après la prière de vendredi, les deux émissaires se sont adressés à la population de Sambakouni. S'exprimant le premier M. Delapeyre a indiqué que le gouverneur aurait souhaité venir lui-même mais au même moment se déroulait une cérémonie religieuse à la mémoire de sa mère décédée la semaine dernière.
« Mouigni Baraka suit de tres près ce conflit et travaille à la recherche d'une solution équitable pour les parties » a-t-il dit avant de lancer un « appel à l'apaisement ». Concernant les interpellations opérées, M. Delapeyre a assuré que personne ne sera puni injustement pour une faute qu'il n'a pas commise. Par contre, les coupables d'actes de vandalisme répondront de leurs actes et il n'y aura pas de confusion possible à ce sujet, selon lui.
On rapporte que des habitations ont été incendiées, qu'une voiture a été endommagée et qu'il y a eu des blessés.
Pour rappel, le maire de Djoumoichongo ( Itsandra du haut) a été installé à Dzahani 2 mercredi 17 avril dans un contexte de tension entre Sambakouni et Ouellah d'un côté et Dzahani 2 de l'autre. Sambakouni et Dzahani 2 se disputent l'honneur d'être le chef lieu de la zone. Alors que des notables avaient décidé en conclave que ce serait Dzahani 2, des ressortissants de Sambakouni dénoncent cette résolution.
La cérémonie d'investiture de Mohamed Mmadi a pu avoir lieu en l'absence des représentants de Sambakouni et de Ouellah.
Devant les émissaires du gouverneur, un notable de Sambakouni a deploré des « erreurs du maire désigné qui aurait annoncé des décisions non concertées, déplorant, par ailleurs, « une faute de la notabilité qui s'est prononcé de manière infondée. »L'orateur a épinglé ce qu'il a appelé du « favoritisme. »
M. Djimbanaou, pour sa part, a insisté sur la nécessité de préserver la paix civile qui est la condition de base de tout progrès dans toute société. Car « Entre le refus et l'acceptation, il y a un espace : la négociation» a dit l'ancien ambassadeur. Ngazi Ngomé
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