LIGUE DES CHAMPIONS – Opposé au FC Barcelone en quarts de finale, le PSG est désormais condamné à l'exploit. Ce qui n'est finale...
LIGUE DES CHAMPIONS – Opposé au FC Barcelone en quarts de finale, le PSG est désormais condamné à l'exploit. Ce qui n'est finalement pas pour lui déplaire. D'autant qu'il dispose d'atouts non négligeables dans sa manche.
Un énorme cri de joie. Aux dires des témoins présents ce vendredi au Camp des Loges, le centre d'entraînement du PSG, les hommes de Carlo Ancelotti étaient heureux en apprenant qu'ils affronteront le FC Barcelone en quarts de finale de la Ligue des champions (aller le 2 avril à Paris, retour le 10 au Camp Nou). Les joueurs sont sortis du vestiaire avec le sourire jusqu'aux oreilles pour aller s'entraîner, des étoiles plein la tête.
Depuis le siège de l'UEFA, à Nyon (Suisse), où s'est tenu le tirage au sort, le directeur sportif Leonardo, en charge de concrétiser les folles ambitions qataries pour le club de la capitale, ne se montrait pas moins enthousiaste. "On est complètement favoris", a-t-il d'abord plaisanté, comme pour rappeler que Paris n'a jamais eu aussi peu de choses à perdre avant un match cette saison. Il s'est ensuite fait plus sérieux : "On est au début de quelques chose. On affronte l'une des plus belles équipes de tous les temps. On devra leur causer des problèmes et réaliser le match parfait à domicile, pour préserver nos chances au retour. On va vivre tout ça avec beaucoup de joie. Ce quart, c'est déjà formidable. En début de saison, on aurait signé tout de suite. On n'est pas parti cette année pour gagner la compétition ! On vit un rêve. Mais on va tout faire pour le faire durer."
Ce que le Barça déteste le plus au monde
"Ce sera difficile mais tout peut arriver", a, pour sa part, sobrement commenté Carlo Ancelotti. Il faut dire que, paradoxalement, ce tirage est une aubaine pour le Mister, ce qu'il ne peut pas trop dire. D'une, une élimination contre un tel adversaire relèverait de la pure logique et ne lui serait pas reprochée. De deux, il n'aura aucun mal à mobiliser ses hommes pour une affiche si exaltante.
Surtout, si le PSG n'a pas encore d'identité de jeu très marquée, ses caractéristiques figurent ce que le Barça déteste le plus au monde : un jeu hyper physique, entièrement basé sur la fatigue progressive de son adversaire, et un goût pour les contre-attaques hyper rapides, dans le sillage de flèches telles que Lavezzi et Lucas, pour vite s'engouffrer dans le dos de la défense adverse. Une recette que le Real Madrid a appliqué avec succès dans les deux derniers Clasicos.
Jordi Alba : "Peu importe l'adversaire"
Le pressing gargantuesque du FC Barcelone implique en effet forcément de libérer des espaces que le PSG cherche souvent désespérément en Ligue 1. Enfin, la suspension d'Ibrahimovic pourrait s'avérer bénéfique. Le Suédois garde en travers de la gorge son passage ratée en Catalogne. Ajoutez-y la frustration de manquer l'aller au Parc, et vous obtiendrez sans doute une prestation étincelante de sa part au Camp Nou, devant le seul public qu'il n'est jamais parvenu à conquérir.
Côté barcelonais, on s'efforce de ne pas s'enflammer. Pour Jordi Alba, "le PSG est une équipe très complète, avec beaucoup de talent dans toutes ses lignes". Mais l'arrière gauche rappelle bien que "l'unique objectif est d'arriver en finale, peu importe l'adversaire". Il faut dire qu'à 23 ans, il ne peut pas se souvenir que le PSG avait éliminé le Barça à ce même stade de la compétition en 1995. C'était un autre siècle.
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