Mali: Nicolas Sarkozy entame le consensus français sur l'opération Serval

PARTAGER:

Est-ce la fin de l'entente générale française autour de l'intervention militaire au Mali ? en tout cas, ça y ressemble, avec une voi...

Est-ce la fin de l'entente générale française autour de l'intervention militaire au Mali ? en tout cas, ça y ressemble, avec une voix qui se fait entendre pour la première fois sur le sujet : celle de Nicolas Sarkozy. Dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles, jeudi 7 mars, l'ancien président s'exprime avec des mots qui ne sont pas tendres à ce sujet.
A écouter Nicolas Sarkozy, il y a une règle sacrée à respecter : ne jamais aller dans un pays qui n'a pas de gouvernement.
Si l'interview donnée par Nicolas Sarkozy est une première, la presse française avait déjà rapporté des propos de l'ancien président traduisant son rejet de l'intervention au Mali.
REUTERS/Philippe Wojazer

Que fait-on au Mali, s'interroge donc l'ancien président français, sinon « soutenir des putschistes » et, ajoute t-il, « tenter de contrôler un territoire trois fois grand comme la France avec 4 000 hommes ».
Nicolas Sarkozy, qui avait pourtant été le fer de lance de l'intervention en Libye pour soutenir les insurgés, ne serait donc pas intervenu au Mali, peut-on comprendre entre les lignes. Pas dans ces conditions, en tout cas.
L'ancien président français Nicolas Sarkozy (G), avec le Premier ministre britannique David Cameron (D) et le président du CNT Moustapha Abdeljalil (C), le 15 septembre 2011 à Benghazi, en Libye.
REUTERS/Esam Al-Fetori.
 
D'où cette attaque en règle contre son successeur, alors que l'UMP avait apporté son soutien à l'intervention. Un soutien vigilant, certes, avec certaines interrogations, notamment sur l'isolement de la France sur le terrain des opérations, mais un soutien cependant très clair.
Interrogé par des journalistes lors d'un voyage à Varsovie, François Hollande a répondu mercredi 6 mars aux propos de Nicolas Sarkozy. « L'histoire retiendra que cette opération, qui a été faite au nom de la communauté internationale, avec le soutien de l'Europe, est une étape très importante dans la lutte contre le terrorisme », estime le chef de l'Etat français.
Un moyen poli de dire que « non », nous ne sommes pas seuls avec nos soldats, que nous avons du soutien, et que « oui », cette intervention était utile et nécessaire.
Le président François Hollande en visite à Tombouctou et Bamako (Mali), le 2 février 2013.
REUTERS/Joe Penney. RFI

COMMENTAIRES

Chargé tous les articles Aucun article trouvé VOIR TOUT Lire la suite Répondre Annuler la réponse Supprimer Par Accueil PAGES ARTICLES Voir tout RECOMMANDÉ POUR VOUS CATÉGORIE ARCHIVE RECHERCHER TOUS LES ARTICLES Aucun article trouvé avec votre recherche Retour à l'Accueil Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dim Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul Aoû Sep Oct Nov Déc juste maintenant il y a 1 minute $$1$$ minutes ago Il ya 1 heure $$1$$ hours ago Hier $$1$$ days ago $$1$$ weeks ago il y a plus de 5 semaines Followers Follow CE CONTENU PREMIUM EST VERROUILLÉ ÉTAPE 1: Partager sur un réseau social ÉTAPE 2: Cliquez sur le lien sur votre réseau social Copier tout le code Sélectionner tout le code Tous les codes ont été copiés dans votre presse-papiers Impossible de copier les codes / textes, appuyez sur les touches [CTRL] + [C] (ou CMD + C avec Mac) pour les copier. Table des matières