Kassim Abdallah n’est pas le joueur le plus connu de l’OM, mais il est sans doute l’un de ceux qui a le plus travaillé pour en arriver ...
Kassim Abdallah n’est pas le joueur le plus connu de l’OM, mais il est sans doute l’un de ceux qui a le plus travaillé pour en arriver là. S’il dispose d’un temps de jeu famélique ces derniers temps, le Comorien s’accroche et attend son heure.
Recrue-surprise des dernières heures du mercato estival 2012 à l’OM, Kassim Abdallah (25 ans) a vécu un rêve éveillé. Passé de Sedan à Marseille, le club de son cœur le latéral droit d’origine comorienne a rapidement été utilisé par Élie Baup. L’ancien Sanglier a profité des nombreuses blessures qui ont touché le club phocéen pour endosser un costume de titulaire durant une quinzaine de matches, découvrant même la Ligue Europa.
Malheureusement pour lui, le réveil a été brutal. La faute aux retours conjugués des titulaires en défense, mais également à quelques blessures récurrentes. S’il a retrouvé l’intégralité de ses moyens, il n’est quasiment plus utilisé par Baup et doit se contenter du banc de touche, la faute à un Rod Fanni revenu à son meilleur niveau sur le flanc droit de la défense marseillaise.
Interrogé par le site officiel du club, Kassim Abdallah jette un regard lucide sur la situation et prend son mal en patience. « Je n’ai pas de problèmes. Ça fait partie des choix du coach. J’ai joué et j’ai enchaîné des matches en début de saison puis j’ai connu des blessures qui m’ont écarté des terrains, mais j’ai réussi à revenir et à jouer des matches. Le coach a son équipe actuellement et je respecte ses choix. Ça fait partie du boulot même si, en tant que compétiteur, j’aimerais participer au jeu et jouer. Mais je respecte les choix du coach et ça ne m’empêche pas d’encourager mes coéquipiers et d’être derrière eux. On est une équipe même si j’ai toujours envie d’entrer sur le terrain. »
Et forcément, le spectre du syndrome du marseillais qui peine à s’imposer à l’OM plane au-dessus du n° 2 marseillais. S’il reconnait que le degré d’exigence des supporters à l’égard des natifs de la ville qui porte le maillot ciel et blanc est largement supérieur à la moyenne, il assure faire le maximum pour défendre les couleurs du club. « On le vit bien, car on est prévenu, on connait la mentalité des Marseillais. Ils doivent certainement se dire qu’on connaît l’engouement autour de ce club et qu’on doit donc en faire encore plus que les autres. C’est normal, je suis d’accord avec ça, mais on reste des hommes et on fait le maximum de ce qu’on peut faire. On montre sur le terrain qu’on a envie et même si on est un peu plus exigeant avec nous, on le vit bien. » On ne demande qu’à le croire.footmercato.net